C'est sur la côte, essentiellement à Cayenne, Kourou et Saint‑Laurent, qu'est située la trentaine d'hôtels du département. Plus ou moins de même qualité qu'en métropole, ils sont cependant plus chers. Il faut compter au mieux une quarantaine d'euros pour une double.
Même si le tourisme, plus ou moins organisé, se développe dans la partie amazonienne et le long des fleuves, l'hébergement y demeure le plus souvent rudimentaire ou plutôt traditionnel. Bref, pas vraiment d'hôtels mais au mieux des bungalows équipés et surtout ce qu'on appelle des carbets" qui sont des abris en bois sans mur, typiques des cultures amérindiennes, dans lesquels on dort en hamac en collectif. On les trouve généralement en bord de rivières ou dans les villages amérindiens (quelques‑uns aussi sur la côte) avec un confort qui peut aller du sommaire au confortable. Certains appartiennent à des particuliers et d'autres à des agences de voyages qui s'en servent pour leurs clients. Ils peuvent fonctionner comme des gîtes, avec du personnel, et inclure des repas ou simplement le petit‑déjeuner.Quant au prix tout est possible, de 8 à 10 € minimum pour juste suspendre son hamac avec moustiquaire (plus cher si on ne dispose pas de son matériel), à plusieurs dizaines d'euros la nuit selon le confort et les prestations annexes envisagées. À la limite, passer par des agences locales proposant hébergement + découverte peut s'avérer financièrement intéressant pour l'ensemble. Sinon, il n'y a pas de camping en Guyane et le camping sauvage ne peut se faire qu'après autorisation du propriétaire des lieux.
Idéalement si on veut faire des économies, le carbet reste la meilleure solution d'hébergement. Cela dit, pour la très grosse majorité des visiteurs, la formule demeure logiquement et avant tout une expérience originale et occasionnelle à pratiquer en forêt. Donc, à cela, on pourra ajouter une location de gîte ou accessoirement chez l'habitant qui représentent souvent le meilleur rapport qualité-prix en matière d'hébergement sur place.