Criminalité et délinquance
Sans être énorme, il existe une petite délinquance à Cuba qui touche ponctuellement les visiteurs, en tout premier lieu à la capitale et à Santiago. Il convient donc comme toujours de rester prudent, ne pas se balader dans certains quartiers seul le soir, ne pas étaler ses richesses et d'utiliser les coffres des hôtels. Mais comme souvent, avec un minimum de bon sens et de précautions de base, on pourra cependant séjourner tranquille. De plus, la police veille.
Cuba fait partie des quelques destinations dans le monde où la prostitution et accessoirement le tourisme sexuel sont bien présents (tout comme les MST et le sida), aussi bien d'ailleurs pour les hommes que le femmes. Une loi locale punie toute relation avec des mineurs de lourdes peines de prison pouvant aller jusqu'à 25 ans. De plus, les législations (entre autres) françaises, belges ou canadiennes permettent de poursuivre leurs ressortissants au retour de voyage à partir du moment où il est prouvé qu'il y a eu relation sur mineur dans un pays tiers.
Arnaques et harcèlement "touristique":
Si Cuba est un pays plutôt sûr en matière de criminalité et délinquance "traditionnelles", c'est aussi une destination où les petites arnaques touristiques sont légions, ne serait‑ce qu'à cause du niveau de vie local. Ceux qu'on appelle les
jineteros en sont les spécialistes, prêts à tout pour soutirer quelque argent aux visiteurs de passage.
Donc, de façon générale, attention aux personnes "trop serviables" qui peuvent graviter autour des hôtels, aéroports, plages ou lieux touristiques. Du piratage de la carte de crédit, la vente de "faux" cigares aux invitations pour lesquelles il faudra régler une addition des plus salées, les occasions sont multiples. Sans parler des "rencontres amoureuses", qui concernent aussi bien les hommes que les femmes, dont nombre d'expériences montrent que la finalité côté cubain(e) est la plupart du temps de retirer un maximum d'argent ou même l'espoir de se voir épouser un jour pour quitter le pays...
Problèmes socio‑politiques
Pas vraiment de risques à ce niveau.
Au delà du soleil et de quelques précautions toujours utiles pour la baignade en mer, le principal risque naturel demeure les ouragans et leurs conséquences directes au niveau inondations ou glissements de terrain. Les cyclones, quoique moins puissants que dans beaucoup d'autres îles de la région, se concentrent surtout entre septembre et octobre même si la saison s'étend au delà. Dans tous les cas, les autorités font le nécessaire pour informer et protéger les populations.
En plus des moustiques et autres moucherons piqueurs (les
jejenes) à traiter à coups de répulsifs, il faudra faire attention sur les plages ou en bord de rivières où il est conseillé de garder des chaussure ou d'utiliser une serviette pour éviter le contact avec le sable ou le sol dans lequel peuvent nicher quelques parasites. Quant aux chiens errants, certains peuvent parfois être porteurs de rage.