D'Aswan à Khartoum, janvier 2019 Desandre · 27 mars 2019 à 0:02 · 4 photos 31 messages · 5 participants · 2 608 affichages | | | 27 mars 2019 à 0:02 D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 1 de 31 · Page 1 de 2 · 1 879 affichages · Partager Pour éviter de faire 2 fois la route et pour voir Philae que nous n'avions pas visité lors de notre 1ère venue à Aswan en 2011 où nous avions pris une felouque pour descendre le Nil jusque Edfou (génial) j'ai décidé de remonter le Nil depuis l' Egypte. Ma canne anglaise ayant franchi les contrôles sans trop de Pb nous voici à Asw à l'hôtel Keylani, modeste mais propre. Petit dej modeste également, puis discussion avec un voyagiste local convoqué à ma demande pour organiser notre voyage jusqu'à Wadi-Halfa porte d'entrée au Soudan. J'avais passé un temps fou pour l'organiser depuis la France : en vain. Là en trois coups de cuillère à pot c'était réglé. Le car pour les touristes part à 4h du mat.!!!J'ai jamais été foutu de me lever si tôt sauf urgence ; en fait le car part en convoi militaire. je discute dur et j'apprends qu'il y a un bus local qui part à 8h30 à moitié prix sans convoi adopté ! Puis nous partons à Philae avec Geffrey, un Ecossais rencontré à l_' hôtel. Première surprise une présence policière incroyable avec cabanons de béton tous les 500m et automitrailleuses à l'abri du soleil à côté. Le taxi nous fait passer par la grande digue sans intérêt mais payante. Enfin arrivée au débarcadère (pas un touriste) où Geffrey marchande comme un fou la traversée et où nous récupérons un espagnol muy sympatico. Philae pour nous seuls ou presque vraiment chouette. Retour à Asw où Geffrey nous propose d'aller en felouque visiter les îles. O.K. remarchandage forcené. La felouque se traine et finit par s'arrêter faute de vent vers l'autre côté du Nil. Pas vu les îles mais nous assistons à un coucher de soleil splendide. Un collègue de nos marins d'eau douce, motorisé, nous remorque jusqu'à la rive. Je hèle un taxi collectif qui nous amène au " Salah ed Din ", repéré dans le petit Fûté, pour nous remettre de nos émotions : excellent et mérité. Retour à l'hôtel tout proche par le souk où en passant j'achète un superbe jean, égyptien garanti. | | À: Desandre · 3 avril 2019 à 10:29 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 2 de 31 · Page 1 de 2 · 1 746 affichages · Partager je suis le récit | | À: Cambrousse · 3 avril 2019 à 11:55 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 3 de 31 · Page 1 de 2 · 1 736 affichages · Partager Je suis navré un certain nombre d'évènements m'ont stoppé dans mon élan et je pars demain à un évènement familial à l'autre bout de la France. Je redémarre la semaine prochaine sans faute J'ai fait un carnet au jour le jour illisible à cause de mes pattes de mouche Enfin la pluie : génial pour les fraisiers que je viens de planter Bernard | | À: Desandre · 15 avril 2019 à 12:29 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 4 de 31 · Page 1 de 2 · 1 654 affichages · Partager Enfin je reprends mon récit : 7h réveil en fanfare : le taxi est là ; le veilleur de nuit nous avait oublié ! La gare routière est immense, des dizaines de bus, grands et petits garés. Au bout d'un quai nous trouvons deux chaises branlantes et une table qui avait oublié pourquoi elle était là. Nous avons largement eu le temps de déguster notre petit déj. en boîte. Peu de monde. Un bonhomme à l'allure bizarre passe devant chacun avec un petit bazar ; je pense qu' il venait donner une bénédiction aux voyageurs (?). Nous quittons la gare à 9h30 pour 8h et passons encore près d'une heure à aller faire le plein dans un dépôt perdu. Après 3h de route sans intérêt dans un désert caillouteux nous voici à Abou Simbel. On ne penserait pas être dans un site de première importance. Le car nous arrê;te devant un café quelconque ; après l'inévitable marchandage un taxi nous amène au " Nefertari " superbe ensemble hôtelier au bord du lac Nasser et à 300m des temples. Chambre façon suite ; apparemment peu de monde Ma femme, grande naïade devant Neptune se précipite vers la magnifique piscine mais en revient bientôt ; l'eau était glaciale, la connaissant ce devait l'être !!! Les temples étant tout proches nous y allons sans attendre, là aussi personne ! A la vue de ma canne j'ai droit à un véhicule électrique apprécié, car les temples sont éloignés des caisses. Nous avons tout le loisir d'admirer dehors, dedans ; J'ai beaucoup apprécié les intérieurs aux superbes décorations. Tiens, un couple de locaux ! puis un petit groupe d'espagnols. Au retour j'ai fait le bonheur d'un petit vendeur en lui achetant un guide. Dans la grande salle à manger nous étions seuls avec maître d'hôtel et serveur ; repas excellent. Pour le côté pratique j'avais payé depuis la France 70€ la chambre via " expedia ". Après quoi nous sommes repartis assister au son et lumière dont j'ai particulièrement apprécié la phase finale avec des illuminations grandioses. Un groupe d'asiatiques et un d'espagnols garnissait les bancs. | | À: Cambrousse · 15 avril 2019 à 15:09 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 5 de 31 · Page 1 de 2 · 1 644 affichages · Partager Coucou Béatrice, je suis sorti péniblement de mon trou mais dans ma tête c'est parti : en reprenant ce voyage je me fais d'abord plaisir ; ma philanthropie étant très auitocentrée ! vous pouvez me dire quel sujet vous préféreriez que j'aborde :plutôt touristique ou pratique, ou financier ou je ne sais pas quoi d'autre. Pour l'instant c'est comme je l'ai vécu | | À: Desandre · 15 avril 2019 à 15:13 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 6 de 31 · Page 1 de 2 · 1 642 affichages · Partager Mais il faut ecrire ce que vous avez envie d ecrire bien entendu
Perso je reviendrais vers vous quand ce sera le moment sur des aspects pratiques et eventuellement budget.
Mais votre carnet ne doit refleter que ve que vous desirez transmettre.
On a tous la philanthropie autocentree... | | À: Desandre · 15 avril 2019 à 16:22 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 7 de 31 · Page 1 de 2 · 1 637 affichages · Partager La nuit fut bonne, le poulet et le poisson grillé bien digérés, nous ne savions pas que les jours suivants seraient énormément plus rustiques. Pour clore cet épisode agréable nous avons eu droit à un petit déjeuner princier ou même royal vu l'endroit. Seul bémol il ne faisait pas très chaud...mais ce sera pire les jours suivants ; Un taxi nous emmène jusqu'au débarcadère ; nous nous installons à la terrasse du café face au Ferry inerte C'était assez proche de l'hôtel, moi qui pensait que le " port " était à 10kms. Le patron du bistro vient bavarder avec nous, très affable ; il me propose des livres soud. à un tarif attractif : tamam. Au bout d'une heure la place s'anime, les camions montent à bord, le bus arrive, on nous fait monter dedans, en enjambant un amas de tapis, de bazar de toute sorte nous arrivons à nos places que je ne tarderai pas à quitter tant bien que mal avec ma fidèle canne anglaise afin d'assister au départ en " live "! Le folklore commence. Rien à dire de la traversée ni du paysage ; je n'ai même pas pu voir les temples depuis le large, juste les deviner. Paysage montagneux désert. Par contre l'arrivée était bizarre ; je viens d'essayer de placer 2 photos :; au-dessus de mes forces !!Cela valait le coup : RIEN, nous approchions de la côte : rien des rochers....... et rien ; entre deux groupes de cailloux un espace, 10m peut-être : c'est là !! un gars sorti de je ne sais où installe deux poutres et les camions, le bus vont descendre par là sur les signes de l'individu : un peu plus à droite, un peu plus à gauche.........A terre : rien, pas une cahute, pas un semblant de bureau, rien. Au dessus à 200m un ou deux camions qui attendent sur du goudron ! le reste jusquà la frontière, du désert, rocailleux à souhait ; un bout de mur jaune avec une grande porte au milieu : la frontière. Derrière LE SOUDAN. | | À: Desandre · 15 avril 2019 à 17:46 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 8 de 31 · Page 1 de 2 · 1 629 affichages · Partager La porte franchie, je ne me souviens plus très bien, c'est le souk au propre et au figuré. nos affaires déchargées j'ai du passer par un bureau et nous nous sommes retrouvés au milieu de la foule à ne plus trop savoir que faire. des gens allaient dans tous les sens, on a vu passer dix fois une grosse femme poussant une machine à laver (à main d'après ma femme) dont elle devait faire le commerce....Mais j'avais mon joker ! Le No de tel du correspondant de l'hôtel Acropole de Khrt. qui m'avait fourni la lettre d'invitation, un certain Mazar. J'essaie de le joindre en direct : O. Je finis par interpeler un grand gars bien mis qui avait l'air de dominer la situation : Mazar ? mais c'est mon copain ! Il le joins aussitôt et nous emmène dans un hall couvert avec banquettes, tables, bistro et nous installe en nous demandant d'attendre un peu. On prend le thé, je discute avec 2, 3 personnes au hasard et Mazar arrive : très noir comme tous les nubiens, chaleureux et volubile. Il prend les choses en main, nos passeports et nous voilà en 2 temps, 3 mouvements, dehors dans un autre bistro à faire connaissance. je lui dis mon programme : aller à Kerma ou Dongola le plus rapidement possible. A 3h de l'après-midi je présume que cela soit trop tard, je dois donc trouver une chambre à Wadi Halfa. En fait je ne savais pas comment fonctionnaient les transports dans le pays. Depuis la France j'avais téléphoné et envoyé des courriels dans tous les azimuths sans rien apprendre Cétait pourtant simplissime : pas de bureaux ni de compagnies ni de rien du tout : vous vous pointez à la gare routière (la bonne) et vous montez dans le bon bus ; dès qu'il est plein il part ! Je n'ai jamais attendu plus d'une demie heure ! Je ne sais pas si cela fonctionne 24h/24h but I guess yes. La dessus Mazar me propose de m'emmener à Abri en taxi aussitôt ; tarif on ne peut plus raisonnable et une journée de gagnée car tout le monde m'avait dit que 15 jours pour tout l'itinéraire devait être un peu juste ; O.K. nous voilà partis, Mazar avec nous !!!!!!.............. | | À: Desandre · 22 avril 2019 à 12:01 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 9 de 31 · Page 1 de 2 · 1 564 affichages · Partager Belle route sans intérêt, traversée d'un désert rocailleux, passage de vieilles montagnes noires fatiguées, un camion de temps en temps, pas de village, deux ou trois campement de mineurs (d'or ?) A Abri il fait nuit. La " nubian guest house " a bonne mine, c'est tout. Confort sommaire : lavabo dans la cour comme les W;C. Diner de Foul, purée de fèves acceptable, que nous avons été cherché dans le coin des bistros à 200m. Nous avons eu froid la nuit même en dormant tout habillé. Notre premier souci le matin a été de trouver une carte SIM : incroyable, dans ce village tout ce qu'il y a de plus rural, au milieu de la grande rue il y avait un petit magasin flambant neuf tenu par une jeune femme élégante tout à fait compétente. On n'a pas cela chez nous. Le propriétaire de l'hôtel nous a amené ensuite au bord du Nil prendre une barque. Courte traversée pour aborder l'ile de Say ; restes d'un monastère chrétien, nous n'avons pas fait le tour de l'ile. Au retour notre jeune batelier nous a emmené sous les branches des arbres qui bordent le Nil pour voir un mini crocodile de 50cm se prélassant au soleil sur une branche. Il a eu beau touiller le fond, la mère n'est pas remontée. C'est en taxi local que nous avons rallié Wahwah ; Pascale avait un chevreau à ses pieds ; la mère était sur le toit ; petite étape en cours de route où je me suis dégourdi les jambes ; à peine descendu un petit vieux de vingt ans de moins que moi s'est précipité avec une chaise. Cette sollicitude, nous l'avons retrouvée continuellement tout au long de notre périple. Malgré une pauvreté évidente nous avons vu en permanence des gens gais, aimables, plaisantant volontiers : agréable non ? A l'auberge " nubienne ", envahie par un groupe d'américains en gros 4x4 d'Italtours, nous déposons nos affaires avant d'aller prendre une barque pour l'ile où se trouve le temple de Soleib. Nous avons poireauté une grosse heure, le temps que les américains, qui n'auraient certainement jamais dormi là, s'en aillent et libèrent le " majordome " qui nous a emmené au bord du Nil. Nous en avons profité pour faire un peu de lessive et en furetant j'ai trouvé des galettes et du thé à disposition. La disposition de l'auberge est classique : une grande cour carrée, close de murs sur l'extérieur avec un portail. Des pièces disposées tout autour; pièces de réception, ensemble de douches et W.C., pièces de service, grande salle commune et chambres. Le tout peint de couleurs agréables. Chambres plutôt vastes avec lits au sommiers en "toile " métallique. (penser à demander une couverture !) Sous l'auvent devant la chambre, table et chaises. Dans la cour, près du portail un bassin d'ablutions où on peut s'asseoir ; Soleib !!! SUPERBE Le soleil n'est plus au zénith, la lumière est belle. Site important aux colonnes au style bien particulier, impressionantes. Diner de Foul et de salade de crudités, en prime 2 oranges. Départ le lendemain matin pour Dongola en microbus arrèté devant la superbe entrée. | | À: Desandre · 23 avril 2019 à 12:08 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 10 de 31 · Page 1 de 2 · 1 537 affichages · Partager Pas moyen d'insérer la photo de l'entrée de la Guest House dans le texte alors que c'est si facile par téléphone ou What's app !Bien dommage tellement elle est belle. Je me suis fait attendre un peu mais on comprend vite que la notion de temps ici est relative. Bref je m'introduis dans le bus bourré jusqu'à la gueule et nous voilà repartis pour deux (?) heures de route plutôt confortables ponctuées de rares arrêts. Confortables parce que la route est récente et que ces microbus sont en bon état, nous avons connu bien pire. Nous longeons le Nil à distance ; il se devine par la trainée verte des oasis qui le borde. A distance de la route derrière les murs sans ouvertures on aperçoit les longues maisons basses généralement en pisé, quelques fois peintes en couleurs pastel agréables ; l'encadrement des portes et les portes elles-même sont toujours peints mettant un peu de gaîté. Dongola est une cité animée ; Notre hôtel - OLA - est près du centre. Aspect avenant, délabré ou plutôt sale à l'intérieur. Dommage car le patio intérieur pourrait être vraiment agréable mais la vasque centrale est encombrée de papiers et boutelilles plastique et les trois chaises en tube n'inspirent pas confiance. Patron jeune et sympa qui nous donne le choix entre deux chambres d'aspect assez crade. Bof, on s'y fera. Dans le hall d'entrée nous croisons un canadien venant du Cap à vélo ; our moi ce sera dans ma prochaine réincarnation. Nous filons à la gare de bus à 200m, destination : Kerma. Du centre un taxi nous emmène par une route locale au site. Grand mur, Portail majestueux et 3 gars affalés sur des chaises qui se précipîtent. Nous optons pour le côté droit en direction de la Deffuta occidentale cachée par des arbres et un mur Franchie la poterne nous entrons dans un espace quadrillé de murets de 20cm de haut qui devait être une ancienne cité. La Deffuta domine de sa masse informe mais impressionante : pas beau mais 4000 ans quand même. Nous grimpons à l'intérieur par un escalier qui nous permet d'avoir vue sur sur les environs. Puis nous filons vers le musée, un véritable petit bijou. | | À: Desandre · 23 avril 2019 à 22:49 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 11 de 31 · Page 1 de 2 · 1 521 affichages · Partager Donc le musée de kerma est hyper sympa : trés lumineux, pas trop de choses mais de qualité, des statues de toute beauté, des maquettes remarquables, j'y aurais passé des heures. Nous avons évité la seconde Deffuta.A la sortie, coup de pot, un touk-touk passe, (le coin est à l'écart de tout) qui nous emmène à Toumbous où se trouve une ancienne carrière : on y sculptait ldes statues ; l'une d'elle quasiment terminée est restée sur place, allongée. Je ne suis pas spécialiste mais elle me parait très semblable aux égyptiennes. pas l'ombre d'un touriste, bien sûr mais nous intéressons beaucoup les enfants du coin. Retour longuet (1h)et bien rude pour nos antiques postérieurs par des villages qui ne connaissent pas l'alsphate. De retour à OLA le patron fait venir d'une cantine extérieure un poulet bien apprécié que nous dégustons en compagnie du cycliste canadien. Le lendemain matin après un petit tour dans le souk, où j'ai acheté un couteau qui me manquait terriblement, bu un thé et mangé des fruits délicieux nous prenons le bus en attente pour Kerima. | | À: Desandre · 24 avril 2019 à 16:49 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 12 de 31 · Page 1 de 2 · 1 501 affichages · Partager Arrivés sur la place centrale nous prenons un taxi pour aller à l'hôtel italien à l'écart de la ville histoire de passer une soirée et une nuit dans un endroit plus confortable ; au diable l'avarice ! l' aspect est très chouette. Tarif : 180€ la nuit avec diner mais complet pour la nuit suivante. Je réserve quand même par égard pour mon épouse et nous refilons à l'hôtel " Nasser " que nous avions snobé en arrivant. A 100m de la place centrale, aspect et accueil sympathique ; je prends la plus belle chambre à 400 L.S. (7 €) avec salle d'eau attenante, loin de la route qui passe devant. Nous allons à la place prendre un touk-touk, nous retraversons la ville, passons devant l'hôtel italien, dont j'annulerai la réservation, et allons au pied du mont Barkal, imposante table surplombant la ville et la plaine caillouteuse qui l'entoure. Nous longeons cinq ou six petites pyramides, contournons le massif passons deux petits temples à l'état de vestige et nous arrêtons au pied d'une grande pente de sable : la voie d'accès au sommet (100m de haut ??). A mi-hauteur j'ai du laisser filer ma femme et le conducteur, je me serais épuisé et aurais mis deux heures pour y arriver. J'ai donc manqué une belle vue sur la plaine, la ville et les oasis qui longeaient le Nil. Nous sommes rentrés par ces oasis. Arrêt dans une superbe patisserie où nous avons fait provisions de douceurs typiques. Arrivés à la place centrale, il fait nuit et nous faisons le tour des restaurants. En fait il yen a un, au fond dans le coin, très éclairé, bien aménagé avec un grand choix de plats et de grillades préparés devant vous où nous nous sommes régalés. Retour à Nasser. | | À: Desandre · 25 avril 2019 à 19:04 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 13 de 31 · Page 1 de 2 · 1 481 affichages · Partager J'ai oublié de dire qu'en repartant nous nous sommes arrêtés voir les deux petits temples au pied du Barkal ; quelques jolies colonnes sculptées. Au bout du second une porte en fer verrouillée conduit à une tombe souterraine peinte que nous n'avons pu visiter car n'étant ouverte que le Dimanche matin. A l'hôtel Acropole à K. nous dinerons avec l'italien qui restaurait les fresques. De retour àl'H. Nasser nous tombons sur trois malaisiens volubiles et sympa qui arrivent du Cap à vélo. Ils sont en liaison quotidienne avec leur ambassade qui les a dissuadés de passer par l' Egypte. Ils font 100 kms par jour et campent quand il n'y a rien. Le lendemain le patron convoque un copain qui nous emméne à El Kurru ; il y fait très chaud ; Le gardien nous accueille et nous améne à l'entrée d'une tombe souterraine au décor somptueux. L'entrée a été sportive et il m'a fallu deux aides pour que je puisse m'introduire !! Tiens, deux touristes, une iranienne et une fille de Trinidad et Tobago !!! De là nous filons à Nuri. Nous avons droit au coucher de soleil sur la quinzaine de pyramides autour desquelles nous zigzagons. Nous y avons retrouvé le troupeau de 4x4 d'Italtours et sa cohorte d'américains qui, fort heureusement nous laissent le champ libre rapidement. | | À: Desandre · 26 avril 2019 à 23:08 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 14 de 31 · Page 1 de 2 · 1 455 affichages · Partager Seuls pour le coucher de soleil sur les pyramides à Nuri : génial ! Le soir on toque à la porte : un paquet pour vous ????????? C'était le pyjama que j'avais oublié à Wawa. En arrivant j'en avais parlé au taulier mais cela n'avait pas débouché. Comme quoi le téléphone arabe ce n'est pas une légende et typique de la serviabilité et de l'efficacité des nubiens Morgen fruh nous allons avec lecopain/taxi à ghazali, en plein désert voir le monastère chrétien. Longue piste assez rude pour arriver à un vaste ensemble de ruines encore bien parlantes en particulier des cuisines et des réserves sous forme de grandes jarres enterrées. Le gardien/guide arrive ; apparemment les touristes ne se bousculent pas. Quelques gamins approchent, 10 chèvres broutent en compagnie d'un âne sous un accacia ; dans 2 mois au plus il fera 50 ° !! Rude vie ! De retour nous décidons de rallier Atbara à plus de 300kms de là ;je ne pense pas avoir vu un seul virage. A mi-chemin une petite case en ciment à l'écart de la route où s'abrite du soleil le policier posté au semblant de barrage au milieu de la route, et une paillote mitée pour les visiteurs ; c'est l'arrêt-pipi. Sinon rien ou quasi rien, pas un village, personne... si, quelques dromadaires blancs, sauvages éparpillés sur 2 ou3 kms. Au bout de 3h le soir vient et nous apercevons les lumières de quelques usines, encore quelques longues minutes puis la gare routière en périphérie. Touk-touk, négociation, transbahutage et 1/4h cahotique pour arriver à l'hôtel El Asfia. Entrée moderne, la réception est au premier. Bon accueil et...belle chambre confortable.donnant sur un espèce de hall où nous dégustons avec délice un poulet grillé. Avec notre habitude de ne pas manger à midi il était le bienvenu ; mai là aussi nous avons pris le pli : en arrivant nous commandons un casse-croûte que l'on va nous chercher au grill le plus proche, c'est bon et pas ruineux. Bon dodo | | À: Desandre · 28 avril 2019 à 22:36 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 15 de 31 · Page 1 de 2 · 1 426 affichages · Partager Le lendemain matin nous allons au souk des téléphones à côté. Cela vaut la visite : à un carrefour, en plein milieu, un tas énorme de téléphones !!!Autour vingt magasins rutilants, illuminés. Je cherche un magasin Zain marque de ma carte SIM. Je tombe sur une petite boutique ne payant pas de mine où j'ai eu beaucoup de mal à me faire comprendre. En attendant j'ai laissé ma femme à la boutiquette à thé devant le Zain et j'ai fait le tour du quartier, sans intérêt ; j'ai ramené quelques fruits, j'ai récupéré mon biniou et hop taxi pour la gare routière. J'ai eu du mal pour trouver le bureau des bus, simple table à la terrasse d'un bistro. A ce moment je m'aperçois que ma femme n'était plus avec moi ! La place est grande....mais point de Pascale à l'horizon ! Au bout d'une demie-heure Je commençais à me poser sérieusement des questions quand elle réapparait : elle avait suivi un gars qui l'avait emmené dans un grand bâtiment : je me suis demandé par la suite s'il n'y avait pas une "agence " de tourisme pour les étrangers, ??? Bref de retour au " bureau " au bistro j'arrive péniblement à me procurer des billets après avoir bien expliqué que je voulais aller à Meroè ; je leur ai même montré la couverture du Petit Futé où les Pyramides sont en photo. Nous grimpons dans le microbus aussi plein que d'habitude, Au bout d'une demie-heure, Pascale me dit : " je crois bien que nous sommes en train de repartir à Kerima ". Je dis " pas possible " mais force est de constater que c'est bien le cas d'autant que ayant passé ma vie à courrir les bois j'ai acquis l'habitude instinctive de me repérer à partir de détails minimes, et là en plein désert c'était le cas. Je " discute " avec mes voisins, je consulte ma carte pour m'apercevoir que la route passe à Merowe peu avant Kerima. Par la suite je comprendrai que bien qu'au patrimoine de l'Unesco les gens ne connaissaient pas Meroè qui n'est d'ailleurs pas directement sur la route. Là je me dis : je ne retourne pas à Kerima, je me fait larguer sur la route, je trouverai bien un véhicule qui me raménera à Atbara. J'explique la situation à mon voisin, le car est en ébullition, un quart d'heure plus tard le bus s'arrête : nous nous retrouvons à l'arrêt-pipi de la veille. Ne pas oublier les valises ! Le flic est toujours là, son pick-up aussi ce qui me rassure. Et nous nous installons à l'abri du soleil dans l'espèce de paillote délabrée que je n'aurais jamais imaginé. utiliser. | | À: Desandre · 1 mai 2019 à 16:23 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 16 de 31 · Page 1 de 2 · 1 391 affichages · Partager Malheur ! mon texte a été avalé par l'ordi à l'envoi : à rcom ! Par chance l'attente a été brève : 3 véhicules en 20 minutes. Inespéré. le 3ème a été le bon, 2 militaires qui regagnaient Atbara ; à 16 h nous étions de retour à la gare routière et je prenais un billet pour SHENDI, base de liaison pour Méroè. Nous descendons quelques kms avant dans un endroit sinistre, de nuit : 3 baraques, un marché abrité désert, 3personnes, une guimbarde dans un coin. Il nous faut gagner l'hôtel pas l'italien hors de prix mais un autre, raidan's place, 70 USD la nuit, à 4 kms de piste. Les gars sur place voient la bonne affaire ; palabres, j'ai l'habitude...je finis par appeler l'hôtel qui m'envoie un " taxi ". A 8h nous voici au bout de cette journée un peu spéciale assis à la terrasse dégustant un plat local que l'on a été nous chercher à un bistro le long de la grand-route. Apparemment pas un chat à l'hôtel. Chambre confortable, belle salle de bains, personnel nombreux et aux petits soins. Sommeil réparateur avant le petit déjeuner face à la vue que nous attendions ; à +- 3kms les pyramides sur une ligne de crête éclairées par un soleil rasant : Genial, nous savourons l'instant. Le campement italien que nous apercevons sur notre gauche ne dispose pas d'une meilleure vue. L'hôtel nous fait venir le même taxi qu'hier soir pour gagner le site Nous aurions pu sans doute y aller à pied mais vu la journée qui nous attend et ma vitesse de déplacement j'ai opté pour la facilité. | | À: Desandre · 2 mai 2019 à 11:00 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 17 de 31 · Page 1 de 2 · 1 372 affichages · Partager Nous y voilà ; c'est vaste et magnifique ; à l'entrée un " guide " nous présente le site sur un grand plan. De part et d'autre d'une longue esplanade vide, des collines surmontées de pyramides, au sud un groupe de pyramides noires semblant émerger du sable, au Nord un autre plus important ; on y voit des gens qui s'y affairent Nous optons par le Sud pour commencer. A part 3 Québequois croisés à la montée, il n'y a personne ; nous déambulons à travers des constructions en bon état, dispersées sans ordre apparent. De ce sommet nous avons une très belle vue sur l'ensemble du site. Au retour, en bas, nous rencontrons deux dromadaires à touriste et ma femme part avec l'un d'eux faire un tour au bonheur des maîtres qui semblent bien esseulés. Cris et piaillements du côté de l'entrée nous annoncent l'arrivée d'un car scolaire, ce qui met un peu d'animation. Nous montons dans la partie Nord par un large escalier, d'époque (?) et nous nous installons à l'ombre d'un temple - et oui, il fait chaud - Les gamins nous ont rejoint, une institutrice nous offre un beignet. Un peu plus loin des ouvriers poussent des brouettes. Midi, ils descendent casser la croûte, 2 ou 3 archéologues, dont deux femmes disparaissent en voiture, nous voilà seuls sur le site ! Seul un compresseur poussif s'entête à trouer un calme éternel. Nous explorons une à une les tombes. Certaines ont des intérieurs décorés : hyéroglyphes, figures incisées profondément dans la pierre, on se croirait en Egypte : c'est magnifique ! Je finis par tomber sur un fouilleur espagnol d' Andalousie - che placer de hablar un poco su idioma - solitaire qui m'explique un peu ce qu'il fait c.a.d. dégager un couloir funéraire souterrain. Puis nous avons visité les tombes une par une, d'abord en longeant la ligne de crête - superbe vue de part et d'autre - puis en descendant progressivement ; beaucoup sont restaurées. Nous regagnons l'entrée vers 16h. Il fait vraiment chaud. Nous nous arrêtons à l'ombre pour boire un coup et pour moi, faire un petit crobard de l'endroit. A ce moment débarque une charretée de 4x4 remplie d'américains. Le soleil décline, les ombres s'allongent, la lumière devient belle accentuant les couleurs. C'est beau la vie, n'est-ce pas. Le taxi nous attend, nous ramène à l'hôtel pour un diner local et une nuit bien calme. | | À: Desandre · 6 mai 2019 à 17:37 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 18 de 31 · Page 1 de 2 · 1 337 affichages · Partager près un dernier petit dèj. face aux pyramides nous prenons le taxi pour Shendi. J'aurais pu me faire conduire à la halte de l'arrivée, mais plutôt que faire le poireau un temps incertain dans ce lieu minable sans intérêt j'ai préféré aller directement à la gare routière de Shendi et j'ai bien " buqué " comme on dit chez nous ! Deux grands gaillards se précipitent et nous emmènent d'autorité vers deux cars à l'européenne qui attendaient au trois-quart pleins, me laissant le temps de faire un tour dans ce marché, très pittoresque et animé ; le temps de croquer une petite " saloperie " (j'adore !), de prendre en photo le seul chantier de bois, inattendu, que j'ai pu voir dans ce pays, boire la tasse de thé rituelle, d'échanger des " salam aleikoum " et des kaïf el Hal " à droite à gauche et Hop, 3h de route pour la grande gare routière en banlieue de Khartoum. Je précise : le bois et la forêt ont été mon univers pendant cinquante ans : vous savez le gros méchant qui déforeste notre joli pays à tour de bras, c'était moi ! Pire j'étais marchand de bois et non bûcheron. Ne me branchez pas sur ces sujets : je suis intarissable et j'ai tellement entendu et lu de bêtises que je me hérisse tout seul rien que d'y penser ; sans compter qu'il y a à l'heure actuelle chez moi un projet de couper des forêts pour y implanter des éoliennes ; de quoi me rendre fou : 800 m3 de béton éternels pour des machines dont la durée de vie est programmée à 18 ans!!!!!!! et plus d'un Ha rasé par machine sans espoir d'y voir repousser des arbres : Bref j'arrête......J'appelle Acropole en vain mon biniou ne veux rien entendre ! J'interpelle le taxi qui nous piste depuis notre arrivée, il me passe le sien, George lui explique l'adresse et me donne le tarif. Une demie heure après nous voici à l'hôtel, au centre : rues larges mais sales, immeubles quelconques. | | À: Desandre · 7 mai 2019 à 10:22 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 19 de 31 · Page 1 de 2 · 1 326 affichages · Partager Immeuble années cinquante, quelconque ; nous sommes aimablement accueillis par un petit Monsieur aux cheveux blancs qui nous emmène dans le hall d'entrée au premier étage. Impression d'hôtel vieillot qui me rappelle le "Baron " à Alep un peu moins " class " un peu plus convivial. La fille d'un des trois frères nous apporte un " carcadet ", jus de fruit à base de fleurs d'hibiscus : délicieux. Notre chambre est impeccable comme la S.d.b. : tout marche, l'eau coule, chaude et froide. Au plafond de la chambre, l'énorme ventilateur fait un boucan du diable, nous l'arrêtons il ne fait pas si chaud, 35° peut-être ? Une fois installés nous décidons de diner sur place : simple, à, tendance locale et bon. Salle pleine (25 / 30), apparemment pas de touristes mais des archéologues, ambiance plutôt cordiale. Après quoi nous sortons pour faire un tour du quartier, pas passionnant jusqu'à ce qu'on tombe sur un souk en pleine rue ; surtout des nippes, je me laisse tenter par un jean "Zara " et une chemise écossaise superbe achetés après l'inévitable marchandage. Les gens, sympa, pas agressifs racoleurs pour deux sous. Mes trois mots d'arabe font merveille ! Pas le moindre souvenir à rapporter ! Nous n'avons jamais visité un pays quasiment sans aucun artisanat, le seul que nous ayons vu était à la sortie de Méroè plutôt médiocre et limité à deux ou trois bracelets et pauvres babioles. J'ai l'habitude de ramener un couteau de poche ou un collier pour Pascale : rien ! Et voilà nous rentrons pour une douche bienvenue et un sommeil réparateur selon l'expression consacrée. A noter que dans la chambre il y a un petit frigo rempli de boissons diverses à volonté, dont la consommation est incluse dans le prix de la chambre : sympa, non ? | | À: Desandre · 8 mai 2019 à 18:46 Re: D' Aswan à Khartoum, janvier 2019 Message 20 de 31 · Page 1 de 2 · 1 295 affichages · Partager Réveillés à 7h, petit déj. complet et varié - petites patisseries locales comprises. Nous établissons notre programme avec George le plus jeune des trois frères et le véritable patron. soixantaine distinguée, grand hyperactif, omniprésent. Aujourdhui visite du musée auquel il nous amène personellement ; grande salle au rez de chaussée, un peu sombre mais objets de qualité ; vers midi nous sortons prendre un café à la terrasse bien agréable du jardin, puis visitons les temples reconstitués (intéressants) avant de monter au 1er étage voir des tentures et différents artefacts coptes malheureusement très mal éclairés et mis en valeur. dernier petit tour au rez de chausse avant de sortir sur le quai ; nous optons pour la gauche : mauvaise pioche. Nous ne voyons pas le Nil ou si peu. Demi-tour pour atteindre péniblement le " Corinthia " superbe construction contemporaine façon Jean Nouvel, abritant un hôtel très select. Nous montons au 18 ème (?) d'où nous bénificions d'une belle vue panoramique sur le Nil, en particulier sur la jonction du Nil Bleu (dont nous connaissons la source) et du Nil Blanc. Accueillis par un serveur soudanais et sa collègue philippine, format de poche mais ravissante, de plus très gentils ; il va même me prendre des photos un peu délicates avec cette forme d'oeuf du bâtiment. Retour à l'Acropole en taxi, fourbus, pour y prendre un diner tout àç fait convenable. Lever 6h et départ surveillé par George levé tous les jours à 5h30 ; Traversée interminable d' une banlieue encombrée et sans intérêt. Trois heures de route peu passionantes puis nous tournons à droite sur une route goudronnée sans un chat en plein désert. | Heure du site: 7:37 (21/09/2024) Tous les droits réservés © 2024 MyAtlas Group | 300 visiteurs en ligne depuis une heure! |