Alan · 4 juin 2006 à 21:03 11 messages · 9 participants · 3 377 affichages | | | 4 juin 2006 à 21:03 Cambodge, pour ne pas oublier... Message 1 de 11 · 3 299 affichages · Partager Voici un excellent article du Figaro sur le génocide cambodgien, et je vous le livre ici afin de ne pas oublier, et surtout d'être conscient de l'état de dépendance et de traumatisme misérable dans lequel est maintenu le peuple khmer, dont quelques dignitaires sans vergogne dilapident les richesses du pays...... savez vous que d'ores et déjà les forêts du Cambodge sont annéanties et sans aucun espoir de retour à leur état originel, exploitées quelles sont ou plutôt saccagés par des potentats locaux issus de l'armée..... que l'on entretient l'idée à la jeunesse de ce pays que le génocide est une bonne aubaine commerciale, d'ailleurs on est en train de mettre sur pied un parcours touristique du génocide....... que les côtes du Cambodge viennent d'être vendues à des Sociétés Japonaises et Nord Coréennes afin d'y exploiter les gisements de pétrole et de gaz au large de Sihannoukville........ et tout celà alors qu'un prétendu procés va s'ouvrir pour juger les responsables du génocide en fin d'année ou en début d'année prochaine, et que l'on assistera là à la plus abominable des pantomines qui servira sans doute à excuser, ou tout du moins à atténuer, toutes les atrocités commises par ceux qui sont toujours aux commandes de ce pays......
Que penseront toutes les familles khmers, et principalement toute cette génération de plus de 40 ans, de cette farce qui va se jouer sans leur partition..... ? rien, car on leur dénie le droit de penser et ils ne leur restent que leurs larmes pour exprimer leurs dernières souffrances, et encore elles sont épuisées depuis longtemps........
Cambodge : le génocide sans deuil possible
Il y a trente ans, le 17 avril 1975, les Khmers rouges prenaient le pouvoir au Cambodge avant d’installer un régime de terreur. vendredi 15 avril 2005.
Il y a trente ans, le 17 avril 1975, de jeunes soldats Khmers rouges
vêtus de noir et faméliques entraient dans Phnom Penh sans résistance et évacuaient la ville immédiatement, premier acte du régime de terreur de Pol Pot qui allait durer près de quatre ans. La « glorieuse révolu tion » du Kampuchéa démocratique se mettait en marche alors que les ultramaoïstes prenaient le pouvoir au Cambodge, deux semaines avant que les communistes vietnamiens ne fassent tomber Saïgon. Très vite, les Khmers rouges vident les villes, synonymes de toutes les perditions de l’ancien régime honni du maréchal Lon Nol soutenu par les « impérialistes » américains, tombé comme un fruit mûr, et dont ils vont s’acharner à liquider tous les représentants : hauts cadres, soldats, fonctionnaires.
« Souvent, j’ai de longues périodes de désespoir, des insomnies, des idées très noires, et puis je finis par me récupérer, parce que je comprends que je peux aider les autres, faire le contraire de ce que nous ont infligé les Khmers rouges. C’est cela, mon seul remède contre la dépression. » Le professeur Ka Sunbaunat, 52 ans, dirige le « Programme national pour la santé mentale », au Cambodge, et les vingt psychiatres qui tentent vainement d’éloigner les fantômes d’épouvante qui hantent encore ce pays de 11, 5 millions d’habitants.
Trente ans après la prise du pouvoir des Khmers rouges, et les quatre années de génocide qui ont coûté la vie à 1, 7 million de Cambodgiens entre 1975 et 1979, la cicatrice est béante. « Au moins 80% de mes concitoyens âgés de plus de 40 ans, c’est-à-dire 45% de la population, souffre de stress post traumatique, de dépressions, d’anxiété, de perte d’identité, ils cauchemardent, ils ne font confiance à personne », explique le médecin, avant de s’interroger : « Comment guérir de quatre années de tortures sous Pol Pot ? »
A l’égal de tous les hommes de sa génération, Ka Sunbaunat a vu l’essentiel de sa famille massacrée par les enfants de son pays, des adolescents de 14 à 16 ans embarqués dans l’une des utopies les plus meurtrières du XXe siècle, tous embrigadés par quelques chefs révolutionnaires maoïstes khmers. La trace de tant de haine, de ces vies fracassées, est rouge sang. « Il y a trois ans, raconte Kor Borin, un jeune Khmer qui en 1979 n’a retrouvé que sa mère sur les 24 membres de sa famille, j’ai visité Auschwitz. Pendant trois jours, je n’ai plus pu parler ni rien avaler. C’est exactement ce que nous avions vécu. » Youk Chhang, le directeur du « Centre de documentation du Cambodge », une ONG qui rassemble des milliers de témoignages en attendant un hypothétique procès, explique : « Les survivants sont comme des verres brisés, dans une société brisée. »
Malgré les dégâts immenses, c’est comme si ce génocide n’avait eu aucune importance. Aucun chef Khmer rouge n’a été condamné. Le procès, toujours annoncé, est toujours remis. En décembre 1979, nous avions été parmi les trois premiers journalistes à pénétrer dans ce pays martyr : les foules des survivants venaient d’être autorisées à retourner dans la capitale. Des dizaines de milliers d’humains faméliques, en haillons, remontaient sans bruit l’avenue Monivong, tirant des ballots ou de misérables chariots. Suivant de près ses camarades vietnamiens, l’ambassadeur d’URSS s’installait comme chez lui dans cette capitale arrachée de haute lutte aux camarades chinois, bousculant en klaxonnant les cohortes hagardes, au volant d’une Jaguar rouge. Les colonnes de rescapés comptaient trois femmes pour un seul homme. Les Vietnamiens posaient en libérateurs, en faisant visiter le lycée de Tuol Sleng (le camp S- 21), encore maculé dans ses moindres recoins du sang séché des 14 200 victimes qui y avaient été martyrisées, puis mises à mort sous l’autorité d’un ancien professeur de physique francophone, le camarade Kaing Kek Iev, alias Douch.
L’un des seuls prisonniers qui avait survécu à l’hécatombe en ce lieu (1), simplement parce qu’il savait réparer la gégène, expliquait en détail comment l’on peut transformer un portail scolaire de gymnastique en instrument d’abominables tortures. Les Vietnamiens ne nous épargnèrent aucune des grottes ou des champs, où débordant du sol tant ils étaient entassés, nous découvrions les charniers, le spectacle de familles entières enlacées, serrées dans l’épouvante, abattues à coups de manches de pioches ou étouffées dans des sacs en plastique. Dans le silence qui suit les grandes tragédies, la terre du Cambodge vomissait ses morts.
A l’époque, l’Occident s’intéressa fugacement à cette tragédie : les Soviétiques venaient d’envahir l’Afghanistan. Une actualité de guerre chassait opportunément l’autre. Car trop de pays, dont la France, avaient reconnu trop vite le régime khmer rouge, et voulaient le faire oublier. Trop d’intellectuels, à gauche, avaient soutenu l’avènement au pouvoir du « Frère N° 1 » Pol Pot, qui était forcément du bon côté, puisqu’il menait le bon combat, celui contre les Etats-Unis.
Au Cambodge, l’amnésie reste de mise. Ce 17 avril 2005, aucune cérémonie officielle ne marquera l’anniversaire du début de ce massacre. Le génocide couvre quelques lignes dans les livres d’histoire distribués aux enfants. Les dirigeants Khmers rouges, confortablement installés dans des villas sur la frontière avec la Thaïlande, se livrent à des autojustifications indécentes face aux journalistes qui acceptent de payer pour les interviewer. « Pas un seul d’entre eux n’a reconnu sa faute, n’a demandé pardon », constate Pierre Gilette, le rédacteur en chef de Cambodge soir. Sans jugements, ce génocide n’a officiellement pas de mémoire.
Peu d’intellectuels à Phnom Penh sont encore là pour témoigner ou s’interroger sur ce drame. Khun Samen, le conservateur en chef du Musée national et le directeur des Musées cambodgiens, raconte les 19 victimes de sa famille proche, et le miracle qui lui a valu de sauver sa vie : « Lorsque j’ai dit aux Khmers rouges que j’avais terminé ma quatrième année de licence, ils ne connaissaient pas ce mot, ils ont confondu cela avec la 4e année d’études primaires. » Il raconte : « Ils ont abattu tous les intellectuels, et nous manquons aujourd’hui cruellement de ces ressources humaines. Je n’ai pas de colère. Mais pourquoi les pol-potiens ont-ils tué des Khmers ? Probablement sur ordre des chefs des pays voisins. Nous avons été les victimes d’un atroce jeu de go entre communistes asiatiques, la Chine d’un côté, le Vietnam et l’URSS de l’autre. C’est le Vietnam qui a gagné. »
Lao Mong Hay, qui dirige aujourd’hui une ONG baptisée Centre pour le développement social, explique « l’ambivalence » du pouvoir actuel vis-à-vis des Khmers rouges en affirmant que « le régime de Hun Sen se sert des atrocités des Khmers rouges pour se légitimer. Tout est de la faute des Khmers rouges, prétend le gouvernement actuel. C’est un peu comme Krouchtchev qui blâmait Staline pour les horreurs du passé : le régime s’inscrit lui-même dans une continuité avec ce passé, et il n’y a pas de mémorial parce que de nombreux responsables politiques actuels ont été associés aux Khmers rouges ».
En trois décennies, le Cambodge a basculé d’un extrême à l’autre. Le Cambodge est un pays à vendre, où l’économie est privatisée par la parentèle des dirigeants. L’Etat se retrouve dépouillé de tous ses actifs de valeur. La violence est le mode de régulation du marché, et l’armée réprime la foule de plus en plus nombreuse des pauvres. « 80% de la population vit avec moins de deux dollars par jour, et 500 000 familles sont en situation de famine », explique le docteur Dallemagne, à Siem Reap.
Le gouvernement cambodgien, derrière un multipartisme de façade (2) est ainsi devenu un régime autoritaire. Accepter le procès des Khmers rouges constituerait un précédent périlleux pour lui : tous les responsables politiques du pays ne pourraient-ils pas un jour être condamnés pour leurs fautes ou leur détournement des biens publics ? « Cela contredit les usages ici, explique un diplomate anglo-saxon, car les gens qui tiennent le pouvoir au Cambodge estiment qu’ils peuvent faire n’importe quoi. » Alors c’est l’escalade dans l’indécence. Le gouvernement cambodgien vient, la semaine dernière, de « privatiser » le génocide, pour en retirer un bénéfice.
Choeung Ek, à une trentaine de kilomètres de Phnom Penh, est le charnier où l’on a retrouvé les corps de 14 200 suppliciés du lycée de Tuol Sleng. Le gouvernement a offert la concession à une société japonaise (JC Royal Company Co Ltd), moyennant le paiement d’une redevance annuelle de 15 000 US dollars, afin de développer le site pour son exploitation touristique. Les tarifs avancés rendront la visite impossible pour les Cambodgiens. Et ce génocide sans deuil possible.
SOURCE / François Hauter, lefigaro.fr
(1) Ils furent 9 prisonniers seulement, sur 14 200, à ne pas avoir été abattus. On pourra, sur ce sujet, acheter le DVD du remarquable documentaire de Rithy Panh, intitulé S-21.
(2) Ce gouvernement est composé d’une coalition de néocommunistes provietnamiens et de néomonarchistes, sous la houlette du premier ministre Hun Sen. | | À: Alan · 4 juin 2006 à 21:40 Re: Cambodge, pour ne pas oublier... Message 2 de 11 · 3 284 affichages · Partager merci, Alan, pour ce rappel, hélas, nécessaire. Malheureusement, c'est comme si l'histoire et le passé ne nous apprenait rien !
« Cela contredit les usages ici, explique un diplomate anglo-saxon, car les gens qui tiennent le pouvoir au Cambodge estiment qu’ils peuvent faire n’importe quoi. »
et tant que les peuples, et les dirigeants considéreront cela, tout est possible ! dans le pire comme dans le meilleur... A +, Fadièse | | À: Alan · 4 juin 2006 à 22:20 Re: Cambodge, pour ne pas oublier... Message 3 de 11 · 3 271 affichages · Partager Très bonne initiative de ta part, de reprendre cet article.
J'ai evoqué moi-même ici le génocide rwandais, à propos du bon film Shooting dogs
A propos du génocide cambodgien, j'ai vu un reportage récent sur Arte, on y voyait d'anciens gardiens de prison faire une visite guidée, expliquant comment ils torturaient, ''sur ordre''. Voir également le film La déchirure.
Je tiens à préciser, pour les naifs angéliques pacifistes non violents diplomates que le génocide des juifs, celui des cambodgiens et celui des Rxandais n'ont pu être total car les génocidaires ont été battus militairement, par les Soviétiques et les alliés occidentaux en 45, par les Vietnamines en 1979, par le FPR tusti en 1994.
Seule une intervention militaire puissante, décidée et rapide peut faire cesser un génocide dès le début. Mais comme il n'y a pas assez de morts au début, on intervient pas !
Quel gouvernement occidental risquerait la vie de 100 ou 200 de ses soldats pour sauver quelques milliers de noirs ou d'asiatiques ?
Aucun.
En 1994, la belgique, présente au rwanda, a perdu 10 hommes, lâchement assassinés. Toutes les forces bleges quittèrent le pays. Le génocide pu se répandre aisément.
En 1993, les USA perdirent quelques dizaines d'hommes en Somalie. Ils quittèrent le pays aussitot, maissant la population civile aux mains de milices sanguinaires.
Lors du prochain génocide, dans moins de 20 ans, il en sera de même.
Faudrait-il des Brigades internationales de citoyens comme en 1936 ? Je le crois !
Voyons, je suis un sal militariste !
Laissons les gouvernements occidentaux faire le boulot, car ils le feront, même un peu tardivement, quelques centaines de milliers de morts en plus.
Nos braves soldats occidenbtaux sont près à risquer leur vie pour sauver des milliers de civils des pays du Sud, n'est-ce pas ?
Certes, les Français en 1994 ne l'ont pas prouvé. Les Hollandais de l'ONU de Srebrenica non plus. Mais en cherchant, on en trouverait, si ! | | À: Alan · 5 juin 2006 à 12:00 Re: Cambodge, pour ne pas oublier... Message 4 de 11 · 3 238 affichages · Partager Hello Alan
Y'as un truc qui me dérangeais dans ton message (pas le fond tu le sait bien) mais qui pourrat apporter de l'eau à ton moulin... A te lire je comprenait que le massacre des cambodgien par les cambodgien, avait enfin été reconnut comme génocide, mais malheureusement ce n'est toujours pas le cas (pour l'ONU)...
Selon WIKIPEDIA: les massacres du Kampuchéa démocratique ( Cambodge) : entre 1975 et 1979 Pol Pot et les Khmers rouges ordonnent le massacre de leur propre peuple dans un but avoué « d'uniformisation » ethnique, religieux et idéologique. 1, 7 million de Cambodgiens sont tués. Bien que ces massacres aient tous les aspects d'un génocide, l'ONU ne l'a pas officiellement reconnu comme tel. Des chambres extraordinaires actuellement en exercice, qui sont dirigées par la justice cambodgienne et auxquelles participent des experts internationaux, pourront établir le caractère génocidaire de ces massacres.
Donc à quand une vraie reconnaissance international de cette atrocité, avec une loi permettant des poursuites pour négationisme !!!
Philo | | À: Alan · 6 juin 2006 à 9:45 Re: Cambodge, pour ne pas oublier... Message 5 de 11 · 3 202 affichages · Partager bonjour
je suis pas sur que les khmers aient besoin d etre endoctrine pour voir ds le genocide "une bonne aubaine commerciale". Je pense que pour la plupart des khmers la notion de justice reste tres floue et eloigne de notre conception, beaucoup sont completement desinteresses de la politique car tres eloigne de leur vie quotidienne, et ce sont des gens qui preferent oublier et eviter de s epancher sur le passe...quand j etais au cambodge, les rares echanges que j ai eu concernant les khmers rouges avec des khmers etaient terrifiant concernant le degre de comprehension des khmers sur cet episode de leur histoire: pendant le coup de 97. beaucoup de khmers ont fui pensant qu il s agissait du retour des khmers rouges...et en parlant a des khmers de mon desir de m installer au cambodge, j ai parfois eu comme reponse "vous n avez pas peur de pol pot?"....meme un khmer bref pour les khmers il n y a rien de "sacre" a propos de ce massacre (c est d ailleurs la cause de ce sentiment genant qu on eprouve lors de la visite du musee du genocide), d ailleurs le restaurant proposant des plats khmers rouges n avait pas souleve l indignation des khmers mais des occidentaux... donc puisqu il n y a rien a dire, rien a analyser pour bcp de khmers tout ce qu il reste de ce genocide pour eux, c est la possibilite de gagner un peu d argent. | | J'emploie d'autres mots pour secouer un peu nos consciences occidentales, mais je rejoins entièrement ton analyse pour l'avoir déjà écrite ici même dans maintes discussions...... juste dire quand même qu'il faut faire une diférence entre les générations qui ont vécus le génocide, et dont certaines personnes sont encore terriblement marquées, et les plus jeunes qui ne l'ont pas vécu et donc l'apprivoise de façon justement à en tirer une source de revenus auprés des touristes, et celà par besoin de faire manger leur famille...... et puis pour eux les événements de la vie de tous les jours sont certainement plus importants à vivre et subir que de ressasser un passé auquel ils n'appartiennent pas.....
Et mon analyse et mon mesage d'alerte concerne principalement l'état actuel de ce pays, et ce dont les gouvernants sont en train d'en faire...... et lorsque l'on commence à s'intéresser quelque peu à ce pays, celà a de quoi te faire pâlir d'effroi...... | | À: Alan · 10 juin 2006 à 18:20 Re: Cambodge, pour ne pas oublier... Message 7 de 11 · 3 147 affichages · Partager .... bon, je sais que celà n'intéresse pas grand monde au vu du nombre de lectures de ce topic, mais je continue dans mon idée de dénoncer tous ceux qui profitent des biens naturels du peuple khmer......
Un responsable buddhique dénonce le défrichage de la forêt : SOURCE : 10/06/2006 Cambodge Soir
Le vénérable Bun Salout, l'un des responsables de la communauté bouddhique forestière située entre les districts de Samrong et Anlong Veng, couvrant 14 000 hectares de forêts dans la province d'Oddar Meanchey,
www.cambodiapolitics.org/...6_06/9-10-11_cs3.pdf | | À: Alan · 24 juin 2006 à 20:43 Re: Cambodge, pour ne pas oublier... Message 8 de 11 · 3 068 affichages · Partager Je pense que c'est vraiment une preuve que le communisme est aussi nocif que le fascisme, même si ça reste occulté par les livres d'hisoire en France... | | À: Alan · 26 juin 2006 à 21:58 Re: Cambodge, pour ne pas oublier... Message 9 de 11 · 3 054 affichages · Partager salut Alan
Tout d'abord je te dirais simplement Merci et que l'on oublira jamais. Le cambodge est un Pays qui nous à toujours attiré et nous souhaitons partir avec nos enfants 10 et 6 ans. J'aimerai avoir ton avis? | | À: Alan · 6 juillet 2006 à 13:55 Re: Cambodge, pour ne pas oublier... Message 10 de 11 · 3 015 affichages · Partager salut alan, je souhaitais connaitre ton point de vue sur le "proces" ;je l'ai trouve dans ton message du 4 juin: une pantonime...Roger | | À: Sovanna · 6 juillet 2006 à 16:25 Re: Cambodge, pour ne pas oublier... Message 11 de 11 · 2 981 affichages · Partager Bonjour et désolé je n'avais pas vu ta réponse.....
Merci pour celle ci et concernant le fait que vous désiriez partir au Cambodge avec vos enfants, je trouve que c'est la meilleure des choses qui puissent leur arriver que de partir en " leçon de choses " avec leurs parents.....
A leur âge, il sera difficile de bien comprendre ce qui s'est passé dans ce pays mais je pense que les questions ne manqueront pas de venir au vu de ce qu'ils verront, et à vous d'essayer de leur expliquer ce que la folie des hommes peut engendrer comme destruction au sein d'un même peuple......
Et puis quelle chance de pouvoir découvrir les beautés d' Angkor..... je me rappelle d'un voyage il y a un an et demi avec la famille hevia et leurs enfants quasiment du même âge que les vôtres, et il était intéressant de les voir changer tout au long de la route et de constater que leurs points d'intérêt évoluaient en fonction des rencontres et des mises en situation.....
Et puis le Cambodge est un pays qui a besoin de voir d'autres peuples venir à sa rencontre, ne serait ce que pour le simple plaisir de la rencontre et de l'échange, et aussi pour leur montrer que tout n'est pas que fatalité et qu'ailleurs dans le monde on a réussi à faire évoluer les mentalités malgré parfois la " lourdeur " et " l'incompréhension active " des gouvernements...... et que peut être leurs enfants et petits enfants auront un jour la chance de pouvoir choisir l'endroit ou le soleil brille mieux......
On peut tout au moins rêver à celà avec eux l'espace d'un instant....
Alors bon voyage et ouvrez les yeux et votre âme.... | Discussions similaires sur le Cambodge: Heure du site: 13:34 (22/09/2024) Tous les droits réservés © 2024 MyAtlas Group | 1 056 visiteurs en ligne depuis une heure! |