Bonjour,
J'ai fait le
transmongolien dans le sens
Beijing Moscou.
En réalité, j'ai dû tricher un peu car le passage de frontières est un vrai enfer.
Et le train ne passe qu'une fois ou deux par semaine, et savoir quand exactement n'est pas une mince affaire.
J'ai donc pris un bus de nuit de
Beijing à la frontière Mongole (Erenhot, il me semble).
J'ai traversé la frontière en taxi, car il est interdit d'y aller à pied. Prévoir un petit bakschich pour les militaires.
De là, j'ai eu la chance d'avoir un billet de train pour enchaîner jusqu'à
Ulan Bator. Ca m'a pris la journée d'obtenir le sésame, c'est un véritable bordel. La sécurité a même tazé, oui, oui, au tazer, des gens qui faisaient la queue.
Le guichet a fermé pour la pause déjeuner, alors qu'on était encore je ne sais combien à attendre, et il faut rester car sinon on perd sa place.
Puis, comme je suis resté quelques jours à
Ulan Bator, j'ai pris un bus à nouveau pour aller jusqu'à
Ulan-Ude, en
Russie, d'où j'ai repris le train jusqu'à
Irkoutsk.
Et enfin tout du long jusqu'à
Moscou, où le service est beaucoup plus régulier.
Bref, ce n'est pas une mince affaire, et le bus s'avère bien plus facile sur les tronçons indiqués, car le passage de frontières en train est très difficile. Ils changent carrément les essieux entre la
Mongolie et la
Chine, ce qui prend je ne sais combien d'heures, pendant lesquelles ils fouillent toutes les marchandises dans le train.
Attention, bien prévoir de prendre les visas à partir de
Pékin, et le visa pour la
Russie est looong à obtenir.
(Je ne sais plus s'il était possible de le faire à
Ulan-Bator)
Et prévoir des réserves de nourriture pour le train, à moins d'avoir prévu le budget pour le restaurant du train, je ne l'ait pas essayé.
Pour donner mon avis personnel, la plus belle partie du parcours se situe en
Mongolie, même en bus, c'est superbe, ainsi que le long du
lac Baïkal.
Ensuite, c'est un peu redondant, j'ai fini par le faire le plus possible de nuit, en m'arrêtant sur le parcours, par exemple à
Kazan, où la mosquée est superbe.
Bon courage,
Tim