Mercredi 1 août : Direction Holbox Après une bonne nuit réparatrice, nous nous allons prendre un bon petit déjeuner.
Départ à 9h de l’hôtel, nous allons faire quelques courses dans un Walmart à côté.
Nous ne nous attardons pas à
Cancun pour l’avoir déjà traversé lors de notre premier séjour, la ville n’a pas d’intérêt particulier.
La zone hôtelière est concentrée sur une bande de sable, les plages ne sont accessibles qu’à partir des complexes hôteliers qui la longent
.
Après ces premiers préparatifs, il est déjà 10h, nous voilà partis pour Chiquila afin de prendre le ferry pour l’île d’
Holbox, premier stop de notre séjour au
Yucatan. Au bout d’une demi-heure de route première halte juste après le passage de la frontière entre l’état du Quintana Roo et celui du
Yucatan .
Une voiture de police nous suit et nous arrête. Nous roulions, d’après eux, à 80 km/h au lieu de 60. Mon mari suivait un camion depuis quelques temps et a fait l’erreur de le doubler. Bon voilà, 4000 pesos nous sont demandés à payer au poste de police à partir de lundi prochain
.
Bien sûr, nous ne pourrons pas y aller puisque nous serons à Campêche ce jour-là. Nous avons donné notre permis international qu’il faudra récupérer
. Vu que c’est notre premier jour et ne voulons pas perdre notre permis international au cas où, nous demandons si nous pouvons payer de suite et négocions le prix
. Bon ça nous aura coûté quand même 2500 pesos
. En fait, la voiture de police nous suivait depuis quelques temps et attendait un écart de notre part et voilà c’est fait ! Ils sont repartis contents, nous un peu moins
.
Petit aparté sur les limitations de vitesse : Sur autoroute payante 110 km/h sur les quatre voies 90 km/h voire 100, sur les autres routes 80 par contre lorsqu’il y a une intersection c’est 50 km/h voire 40. Attention ! Ce n’est pas toujours indiqué, mais nous sommes sensé le savoir. Dans les villages 40 km/h voire 30, il y a de nombreux topes qui ne se prennent pas à plus de 10 km/h. Les mexicains roulent bien sur beaucoup plus vite mais nous nous devons de suivre les limitations qui ne sont pas toujours indiquées.
Enfin ! C’est quand même assez folklorique, frustrant et stressant car il faut avoir l’œil aux aguets afin de repérer les policiers
.
Pour les stationnements en ville si c’est jaune, c’est interdit sinon vous pouvez vous garer.
Allez nous voilà reparti, de
Cancun il y a environ 140 km, nous mettons un peu plus de 2h pour rejoindre la gare maritime de Chiquila. La route est très monotone de grandes lignes droites avec de la végétation très dense de chaque côté.
Le ciel est très nuageux et quelques ondées nous surprennent le long de la route.
Attention ! lors de la traversée des villages, de nombreux topes font ralentir si vous en passez un peu rapidement, vous n’en prendrez pas un deuxième si vite
.
Il est bientôt midi et demi lorsque mon mari me dépose avec les bagages devant la gare maritime et va se garer à l’un des nombreux parkings on loin de là pour 100 pesos par jour.
Ensuite nous prenons un billet, un ferry part toutes les heures et coûte 150 pesos l’aller simple.
Deux compagnies font les traversées Hermanos la compagnie bleue que nous prenons et
Holbox Express la compagnie rouge.
Départ de Chiquila avant 13h, nous voilà sur
Holbox après une demi-heure de navigation. Nous apprécions chaque fois d’arriver par bateau, l’approche d’une île est une superbe découverte.
Eh! bien pas cette fois-ci, car il fait très gris et il pleut
. Nous en avons profité pour déjeuner de chaussons et friands achetés au supermarché et des fruits coupés en dessert.
Nous voilà à nouveau sur la terre ferme, très peu de voiture sur l’île. Les taxis sont des voitures de golf jaunes, ils attendent l’arrivée des touristes pour les emmener à leur hôtel. Les rues ne sont pas asphaltées mais en terre.
L’attente la plus longue aura été d’avoir un taxi, ils sont pris d’assaut, deux ferry sont arrivés en même temps. De plus, la pluie est intense, ce qui décourage ceux qui seraient partis à pied.
Nous attendons donc trois quart d’heure avant d'être pris en charge pour nous déposer à notre hôtel.
Les routes pour s’y rendre sont pleines d’énormes trous remplis d’eau, l’accès est assez compliqué
.
L’hôtel réservé pour deux nuits est l’
Holbox Dream dont plusieurs forumeurs en disaient du bien. Nous n’avons pas cherché à nous loger ailleurs. Cet hôtel ne sera pas notre coup de cœur, il est un peu cher par rapport aux prestations. Gros point positif, sa situation, il est au bord de la plage et proche du centre de
Holbox. Par contre les chambres sont minimalistes avec aucun rangement.
Nous prenons nos marques sur cette presqu’île reliée par la lagune de Yalahao mais
Holbox n’est accessible que par bateau car la lagune est une zone protégée.
Nous profitons, un peu avant 16h, d’une accalmie pour une petite balade le long de la plage. L’eau est super limpide et très peu profonde mais le ciel reste encore bien gris ce qui terni un peu la magie des lieux.
Nous continuons le chemin jusqu’à Punta Coco à l’extrême ouest de l’île. Il y a un peu moins de 2 km de l’hôtel pour y aller.
Il n’y a pas grand monde sur la plage en ce jour de pluie, les hamacs sont désertés
.
Nous nous dirigeons vers Las Tortugas, plage protégée car c’est un lieu de ponte des tortues vertes, aucun nid n’est présent aujourd’hui. Nous apercevons juste quelques flamants roses.
Nous restons quelques temps à nous balader les pieds dans l’eau avant de nous en retourner vers l’hôtel par le même chemin qu’à l’aller. En deux heures, la mer s’est bien retirée.
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