Après
Delhi et
Varanasi, le 3ème et dernier volet des villes de mon cœur.
Kathmandu est une ville poétiquement médiévale. Si une grande partie de la ville est moderne et fade, le vieux quartier place
Kathmandu parmi les vieilles villes décrépies qui conservent un charme indéfinissable.
Kathmandu est indissociable de l’architecture newar, reconnaissable à la beauté des bâtiments qui nous ont laissés : fenêtres en bois richement sculptées, maisons de briques rouges avec de petits balcons, temples reconnaissables à leur toit en pagode. Les temples émaillent le paysage et on en trouve tout au long du chemin. Les dévots de pressent le matin pour leurs prières. On entend alors le tintement des cloches appelant l’attention des dieux. Temples hindous, stuppas bouddhistes, parfois syncrétisme des deux.
La vieille ville est parcourue de venelles qui ont un je-ne-sais-quoi de bazar arabe avec ses saris qui pendent aux devantures des magasins, ses petites places où on peut acheter fruits, légumes, épices...
Kathmandu a une ambiance très particulière, entre Moyen-Âge et occident. Une odeur, aussi. Rien à voir avec la puanteur des villes indiennes. Ici, on est régulièrement surpris par des effluves d’encens et le parfum.
Kathmandu est classée au patrimoine de l’UNESCO et son titre est bien mérité. Elle possède des sites religieux majeurs. Swayambu perché sur sa colline, parfait mélange d’hindouisme et de bouddhisme.
Pashupati, célèbre pour ses ghâts de crémation, où l’on peut voir les Sâdhus déambuler. Bodhnath, porte vers le
Tibet, avec son immense stuppa au milieu et ses monastères tibétains tout autour.
Et tous ces petits bonheurs qui rendent cette ville unique : quelques sommets de l’himalaya que je peux voir par temps clair du sommet de mon immeuble, des enfants qui vont lancent tout fiers « hello » et ne réclament ni bonbons ni roupies, les gens timides mais gentils...
Dieu que j’aime cette ville !