Lhorizon · 13 décembre 2019 à 20:10 · 265 photos 111 messages · 20 participants · 11 982 affichages | | | LE MONDE DES ÉLÉPHANTS
Il existe différentes structures en Thaïlande, qui accueillent les visiteurs pour leur faire approcher des éléphants. Mais nombre d'entre elles sont réputées ne pas respecter ces animaux. Dans la région de Kanchanaburi, nous en avons trouvé une, Elephants' World, qui a la réputation inverse.
Il s'agit d'une organisation de protection de l'environnement qui assure les soins quotidiens et la protection d'une trentaine d'éléphants, dans le plus grand respect des pachydermes.
Alors bien sûr, il est difficile de porter un jugement fiable sur la façon dont ces organisations traitent les animaux quand, comme moi, on est assis derrière son ordi en France pour réserver. Je me suis donc fié aux nombreux avis et commentaires trouvés sur le net, en espérant ne pas me tromper. Et Elephants' World semble à peu près faire l'unanimité en matière de traitement respectueux des animaux, c'est pourquoi nous l'avons choisi.
Par exemple, avec de nombreuses associations, il est souvent possible de monter à dos d'éléphant mais pas avec Elephants' World, car c'est néfaste pour l'animal.
Bref, notre journée commence par la rencontre avec leur chauffeur, qui ramasse les clients en pick-up dans les différents hôtels de Kanchanaburi le matin.
Puis on arrive sur place dans un vaste bâtiment en bois qui semble perdu en pleine nature. C'est ici qu'a lieu le briefing pour expliquer aux visiteurs la journée qui les attend.
D'un côté, le bâtiment domine la rivière Kwaï, où les visiteurs passeront une partie de la journée à laver les éléphants tout en se baignant avec eux.
De l'autre côté, on aperçoit déjà les pachydermes, qu'on nourrira sitôt le briefing terminé.
Notre groupe comprend une douzaine de personnes. On rejoint vite nos premiers éléphants pour leur donner des fruits directement dans la trompe : ils les engloutissent goulûment à raison de quelques... 200 kilos par jour !
A cette occasion, on peut les approcher de près, vraiment de très près...
On les accompagne ensuite à la rivière.
L'endroit semble être leur terrain de jeu favori... et devient vite le nôtre aussi !
On leur prépare plus tard une pitance à base de bananes et de riz.
A midi, c'est à notre tour de passer à table. Je ne sais pas comment est le repas des éléphants, mais le nôtre est à la fois varié et excellent.
C'est l'après-midi qu'arrive le moment attendu par tous, à savoir celui où l'on lave les éléphants. Les enfants et les ados notamment, qui sont assez nombreux, s'en donnent à cœur joie pour emplâtrer de boue nos corpulents amis, puis pour les brosser et les arroser. A cette occasion, tout le monde finit dans la rivière, les éléphants mais aussi les humains.
L'eau est d'ailleurs juste à la bonne température : suffisamment froide pour qu'elle soit rafraîchissante, et suffisamment chaude pour qu'on n'ait pas froid. Bon bref, elle est tiède
Elephants' World en bref :Pour résumer, les "éco-voyageurs" passent une demi-journée à deux jours/une nuit sur place à s'occuper de ces animaux : préparation de leur pitance, nourrissage, toilette, et le clou du spectacle : un bain avec eux dans la rivière Kwaï. Il existe également des formules longues (une à quatre semaines en pension complète).
Le prix :
- 1/2 journée : 1800 THB (à partir de 12 ans, soit 53 euros environ) et 1300 THB (moins de 12 ans, 38 euros)
- 1 jour : 2500 THB (à partir de 12 ans, soit 75 euros environ) et 1500 THB (moins de 12 ans, 45 euros)
- 2 jours/1 nuit : 4900 THB (à partir de 12 ans, soit 145 euros environ) et 3500 THB (moins de 12 ans, 105 euros), avec balade en forêt, randonnée en montagne, observation des oiseaux...
Le prix comprend l'aller-retour depuis Kanchanaburi : l'association vient chercher les visiteurs à leur hôtel, puis les y ramène.
Une petite appréciation personnelle pour en terminer avec Elephants' World : à l'origine, nous avions réservé cette journée surtout pour nos deux fils. Et pourtant, de retour en France à l'issue de notre périple, chacun de nous quatre a cité les trois endroits qu'il avait préférés sur la totalité du voyage, au cours duquel nous avions visité (très partiellement) trois pays. Et bien le seul site que nous avons mentionné tous les quatre, c'est Elephants' World ! L'unanimité, quoi !
| | KANCHANABURI : LOGER DANS UN HÔTEL FLOTTANT
Pour en terminer avec notre escale à Kanchanaburi, je voudrais mentionner, et du coup partager, un point qui nous a plu : notre lieu d'hébergement ! Oui bon là, on n'est plus vraiment dans la visite touristique pure, mais quitte à dormir quelque part, autant choisir un endroit mythique pour en profiter un maximum. Nous flotterons donc de nuit sur la rivière Kwaï.
Une petite précision pour qu'il n'y ait pas d'équivoque : il s'agit d'un hôtel flottant, certes, mais arrimé à la berge.
Ci-dessus : ce n'est pas notre hôtel mais la vue depuis sa terrasse.
Le cadre hyper agréable de cette rivière n'est pas étranger au plaisir que nous avons pris à loger là.
Les hôtels flottants y sont assez nombreux, et souvent pas spécialement chers. On n'a donc que l'embarras du choix.
Nous avons passé deux nuits au VN Guesthouse dans un cadre très délassant, dont la quiétude vaut vraiment le coup.
Il n'y a rien de plus délassant que de prendre un verre ou un repas sur la terrasse du restaurant qui surplombe la rivière.
La restauration est bonne, le plat est à partir de 80 THB (2 euros environ).
Les chambres sont minimalistes mais propres et correctes.
Le prix : à partir de 400 THB la chambre double (12 euros).
Pour la petite histoire, c'est alors que nous flottions tranquillement sur la rivière Kwaï, un soir vers 22h15, que Victor nous apprit qu'il avait eu la mention TB à ce fameux - et coûteux, du coup - brevet ! Cet hôtel n'en sera donc que plus mémorable pour nous...
Voilà. Demain matin, nous prendrons le fameux "train de la mort" pour aller du côté du parc national d'Erawan. | | Bravo à Victor! Hâte que tu relates Erawan ! J'aurais souhaité y aller l'année dernière mais nous n'avions pas suffisamment de temps | | LES CHUTES D'EAU : SAI YOK NOI ET LE PARC NATIONAL D'ERAWAN
Après une nouvelle nuit passée sur la rivière, nous nous levons assez tôt pour aller prendre le train, dit "de la mort", pour Nam Tok.
Nous sommes venus en avance, et nous avons donc un peu de temps à tuer.
Du coup, comme d'hab, je discute avec les gens et je les photographie.
Ce train emprunte donc la fameuse ligne ferroviaire dont la construction fut si coûteuse en vies humaines.
Avant-hier, nous avons traversé la rivière Kwaï à pied, sur le fameux pont. Aujourd'hui, nous prenons à nouveau ce chemin, mais en train cette fois.
Le pont dispose de petites niches sur lesquelles se réfugient les passants à l'arrivée du train.
Après trois heures de trajet, au cours duquel nous avons traversé des paysages souvent jolis, nous arrivons enfin à Nam Tok.
En descendant du train, une dame nous cible tout de suite : c'est la patronne de la maison d'hôtes que nous avons réservée. Je lui avais donné l'horaire du train pour qu'elle sache vers quelle nous arriverions chez elle, mais je ne pensais pas qu'elle viendrait nous chercher en voiture. Il n'y a que 5 ou dix minutes de trajet mais elle n'était pas obligée de le faire, loin s'en faut. Et je dois dire que pour les deux nuits que nous allons passer chez elle, sa gentillesse et sa disponibilité seront parfaites jusqu'au bout. Cette super adresse, c'est le Plaifon & Tonnaw House. J'en reparlerai à la fin, avec toutes nos meilleures adresses.
Ci-dessus : le Plaifon & Tonnaw House
Ici, nous sommes à une cinquantaine de minutes en voiture du parc national d'Erawan, où nous irons demain matin. En attendant, nous avons un après-midi à tuer, et notre hôte nous apprend qu'il y a d'autres chutes à une quinzaine de minutes de marche d'ici. Elles sont certes beaucoup moins connues, mais sont elles aussi jolies et très agréables, nous dit-elle.
Nous prenons donc maillots de bain et bouteilles d'eau, et nous voilà partis.
Les chutes de Sai Yok sont situées en pleine forêt, et se situent sur deux niveaux. Nous arrivons par erreur au niveau supérieur, qui constitue le pont de départ des chutes.
Apparemment, il n'est pas possible de piquer une tête ici, en tout cas il n'y a personne dans l'eau. Ce qui n'est pas si étonnant d'ailleurs, puisque l'eau qui coule ici termine sa course quelques dizaines de mètres plus bas ! Nous choisissons donc une voie certes moins rapide pour redescendre, mais plus sécurisée : les chemins forestiers !
Nous ne prêtons d'ailleurs sans doute pas assez attention à cette jolie forêt que nous traversons, obnubilés que nous sommes par l'idée de plonger dans l'eau rafraîchissante qui nous attend en bas, après avoir rôti en chemin sous un soleil de plomb.
Et puis, c'est l'arrivée aux chutes. Enfin !
C'est là que nous nous apercevons combien le cadre est joli : les chutes sont vraiment belles, mais l'écrin de verdure dans lequel elles s'écoulent ne l'est pas moins. Ça fait un peu paysage vierge et originel.
Sous les chutes, plusieurs petites grottes, dont l'extérieur des parois est colonisé par la végétation tropicale, essaient tant bien que mal de se cacher derrière les rideaux d'eau.
Peine perdue, on les a bien repérées et, petits comme grands, on s'amuse tous comme des fous à rentrer dans ces petites cavités pour se doucher en sortant sous les quantités d'eau qui tombent du sommet de la falaise rocheuse.
La température de l'eau est parfaite, le cadre est idyllique : cette étape imprévue s'avère un vrai succès que nous ne sommes pas près d'oublier. Et dire que les chutes et le parc d'Erawan sont encore mieux, paraît-il...
De retour dans notre maison d'hôtes après ce grand bol d'air et d'eau, nous passons la soirée à sympathiser avec toute l'équipe : la jeune gérante (celle qui nous avait emmenés ici depuis la gare), deux employées, la dame aux fourneaux, le chauffeur qui nous conduira demain, le couple qui tient la minuscule épicerie attenante...
Tout le monde est aux petits soins avec nous.
Le lendemain matin, nous nous apprêtons à partir en voiture pour le parc national d'Erawan et ses fameuses chutes, avec un chauffeur qui travaille pour la gérante.
Mais en attendant le départ, une petite habitante a décidé que nous étions, non pas des clients de la maison d'hôtes, mais des compagnons de jeux !
C'est peu de dire qu'elle est souriante. Cette petite fille espiègle attend que son père l'emmène à l'école en scooter, avec ses trois frères et sœurs (et oui, cinq sur un scooter, c'est du grand classique dans cette zone de la planète, c'est parfois même plus).
Alors pour cette image, pardon pour le cadrage, je ne sais pas ce qui m'a pris En même temps, la petite fille n'arrêtait pas de gigoter (il faut bien que je me trouve une excuse )
Du coup, j'en profite pour immortaliser toute la famille.
Puis vient le moment de partir pour Erawan, où nous allons passer toute la journée... | | Hâte que tu relates Erawan !
Bon ben je vais faire les courses (il faut bien manger) et j'essaie de m'y coller ce soir. En tout cas, on s'est régalés à Erawan... | | Belle rencontre avec les éléphants mais normalement quand on travaille... on est rémunéré, et on ne paie pas pour travailler 🤔 | | Sur le principe, je suis entièrement d'accord avec toi, c'est le fameux "toute peine mérite salaire" et tu fais bien de le souligner.
Là, les quelques actions réalisées pour les éléphants l'ont été essentiellement par les nombreux enfants et ados présents (pendant que les parents prenaient leur progéniture en photo !) mais franchement, jeter quelques dizaines de pastèques dans la trompe des éléphants ou les brosser maladroitement en se baignant avec eux, tenait bien plus du jeu que du travail.
Ce fut un enchantement mémorable pour tous, alors que les tâches réelles du quotidien sont assurées par le personnel de l'asso.
Quant au ticket d'entrée, il existe comme partout, et il aide l'asso à fonctionner.
Mais si mes propos initiaux n'ont pas été clairs, je m'en excuse et je rassure tout le monde : on n'a pas exploité nos enfants
| | LE PARC NATIONAL ET LES CHUTES D'ERAWAN
Nous voilà donc partis de bon matin pour le parc et les chutes d' Erawan. Le site ouvre dès 8h00 et nombreux sont les visiteurs qui viennent de Kanchanaburi, située à 1h20 en voiture/taxi et 2h00 en bus. Notre chauffeur, lui, mettra 45-50 mn depuis Nam Tok. Ces précisions sont importantes car les chutes sont assez fréquentées et plus on y va tôt, plus on peut en profiter avant l'arrivée des visiteurs.
Lorsque nous pénétrons dans le parc, il est déjà 8h30, cela fait donc une demi-heure qu'il est ouvert et pourtant, avec seulement quatre ou cinq voitures, le grand parking paraît vide. Incroyable ! Dans quelques heures, il affichera à peu près complet avec des dizaines, des dizaines et des dizaines de véhicules garés là...
Bref, nous allons pouvoir profiter des cascades, un peu égoïstement je l'avoue, en ce début de matinée.
Les chutes d' Erawan dégoulinent sur sept niveaux. Il est possible (et recommandé) de se baigner dans chaque piscine naturelle entre deux chutes.
On les atteint en marchant dans la forêt, sur un terrain qui monte souvent mais où un sentier et parfois des escaliers sont aménagés, ce qui rend la balade facile. Elle est d'autant plus agréable qu'elle est régulièrement ponctuée des fameuses cascades.
La première, Lai Kun Rang, est accessible très rapidement. A l'heure où nous y arrivons, nous sommes tout seuls à nous y baigner, à pénétrer dans les petites grottes que cachent plus ou moins ses filets d'eau, et à sauter et plonger.
Plus tard dans la journée, elle est d'autant plus prise d'assaut par les touristes qu'elle est accessible en quelques minutes de marche seulement après l'entrée, contrairement à celles des niveaux supérieurs qui nécessitent de marcher plus longtemps. Voici la même chute, quelques heures plus tard :
Entre deux baignades dans les cascades, la balade dans la forêt est très agréable. Il fait chaud mais comme on se rafraîchit dans l'eau, ce n'est absolument pas gênant.
La troisième cascade, Pha Nam Tok, est l'une des plus hautes.
Parfois, quelques offrandes abandonnées au milieu de nulle part ponctuent l'itinéraire dans la forêt.
Au cinquième niveau, Buar Mai Long est à la fois l'une des cascades les plus agréables pour se baigner, et l'une des plus vastes. Mais du coup, elle devient vite aussi l'une des plus fréquentées ! C'est celle où nous passerons le plus de temps.
Les piscines naturelles et les chutes sont tellement paradisiaques qu'on a presque tendance à négliger la balade dans la forêt, pourtant elle aussi très agréable.
La cascade du sixième niveau, Dong Pruk Sa, est peut-être la plus sauvage car elle est difficilement accessible.
Mais la plus agréable de toutes est sans doute celle du septième et dernier niveau, Phu Pha Erawan : ceux qui entament la balade tôt le matin sans s'arrêter à aucune cascade y arrivent les premiers, et peuvent donc la savourer tout seuls.
Mais très vite dans la matinée, elle devient assez fréquentée, ce qui n'enlève pourtant rien à cette sensation de petit paradis tropical qu'elle laisse à tous ceux qui s'y baignent. La température de l'eau, dans cette chaleur ambiante, est tout simplement délicieuse...
Nous y passons du temps malgré la présence d'un peu de monde (sans être excessif non plus). Puis nous redescendons et piquons une tête dans les cascades des niveaux inférieurs, au gré de nos envies.
Au final, nous ne nous serons pas ennuyés une seule seconde durant cette journée extrêmement agréable et ludique.
Une fois cette dernière terminée, notre chauffeur nous emmène faire un petit détour par le barrage de Srinakarin, situé non loin de là.
L'ouvrage, qui permet de réguler les rivières et de produire de l'énergie hydroélectrique, est assez impressionnant. On peut se balader à son sommet, d'où la vue dégagée en direction de la Birmanie voisine vaut le coup d'œil.
Puis nous retournons à notre petite maison d'hôtes. Demain, nous dirons au revoir à son personnel qui nous a si bien accueillis, direction Bangkok en bus puis minibus. Nous y ferons une ultime visite, celle du quartier de Chinatown, puis mettrons le cap en avion sur la Malaisie... Image attachée: | | Merci pour ce partage ! Effectivement très sympa les chutes d Erawan. L'année dernière quand j'avais initialement prévu d y aller, j'avais vu qu'il y avait possibilité de loger dans parc mais impossible de réserver en ligne (en tout cas je n'avais pas réussi). Loger dans le parc permettrait encore plus de pouvoir profiter des lieux tôt ! Je retiens aussi l'idée de Sai Yok pour notre prochain voyage familial en Thaïlande (peut être l'été 2021 🤗😋). | | j'avais vu qu'il y avait possibilité de loger dans parc mais impossible de réserver en ligne
Comme toi, j'avais jeté un œil sur les hébergements à proximité des chutes et j'en avais trouvé extrêmement peu. J'avais attendu un peu et du coup, ils n'étaient plus libres quand je m'étais enfin décidé à les réserver.
Je m'étais donc rabattu sur celui de Sai Yok mais j'étais déçu qu'il soit un peu éloigné (45 mn). Mais finalement, nous ne l'avons pas regretté car la petite pension comme les chutes voisines nous ont beaucoup plu.
notre prochain voyage familial en Thaïlande (peut être l'été 2021 🤗😋)
2021 : ça c'est de l'organisation ! Bravo. | | BANGKOK : CHINATOWN
Une fois ingurgité le petit déjeuner dans notre super maison d'hôtes, nous commençons à dire au revoir à chaque personne qui y travaille. C'est étonnant mais ceux qui sont présents vont chercher tous les autres, à tel point qu'on n'est pas très loin des adieux genre "Rendez-vous en terre inconnue" ! J'exagère un peu bien sûr, mais pas tant que ça finalement.
L'arrêt de bus n'est situé qu'à une dizaine de minutes de marche mais comme il fait déjà chaud et que nos sacs à dos sont assez lourds, la patronne demande à notre chauffeur de la veille de nous y emmener en voiture. La gentillesse jusqu'au bout !
Et là, gros coup de chance : lorsque nous arrivons, le bus s'apprête à partir. Notre chauffeur s'arrête juste devant lui et lui fait signe d'attendre. Nous descendons de la voiture en courant pendant que notre chauffeur nous aide à charger les sacs à dos. Nous le saluons hélas un peu à la va-vite pendant que l'autre chauffeur, celui du bus, démarre.
Le trajet vers Kanchanaburi est censé durer 1h30, mais notre bus ne mettra que 1h15 finalement pour arriver. Le prix est de 40 baths par personne (1,20 euro environ).
Je discute avec les parents des différents bébés qui sont là et du coup, le trajet passe étonnamment vite.
A Kanchanaburi, nous arrivons dans une gare routière où nous devons enchaîner par un mini-bus, afin de rallier Bangkok. Dans l'animation générale de la gare et face à la multitude de personnes qui tentent de nous vendre un billet, nous faisons confiance à l'un des passagers du bus qui vient de descendre avec nous. Il va à Bangkok lui aussi et nous guide vers le bon guichet. Il nous conseille également d'acheter de quoi manger et boire pour la durée du trajet.
Le prix est de 100 baths par personne (env. 3 euros). L'horaire de départ du mini-bus n'est qu'indicatif puisqu'en réalité, il ne part pas tant qu'il n'est pas plein ! Ce qui pour nous signifiera une demi-heure de retard
De retour à Bangkok, une question nous taraude : l'hôtel qui avait annulé par erreur notre réservation il y a une douzaine de jours, et auquel nous avions bien expliqué que nous reviendrions aujourd'hui, a-t-il une nouvelle fois annulé notre résa ou pas ?... Et bien non !
Pour ceux qui ont eu la patience de lire ce carnet depuis le début, rappelez-vous : le monsieur à l'accueil, c'est l'exception qui confirme la règle, c'est-à-dire le seul thaïlandais ou presque qui ne nous aura pas décoché le moindre sourire de tout notre séjour. En le revoyant, nous constatons qu'il est toujours aussi aimable qu'une porte de prison mais rendons-lui grâce : cette fois-ci au moins, il n'a pas annulé notre réservation.
Je reparlerai néanmoins de cet hôtel dans nos bonnes adresses car à l'exception de ce type, je dois dire objectivement que l'hôtel vaut vraiment le coup.
Nous posons nos affaires mais avant de partir une nouvelle fois à l'assaut de Bangkok, nous devons nous décider à faire un choix entre les deux sites que nous avons le plus envie de découvrir : Chinatown ou Chatuchak Market ? Ce dernier est ouvert uniquement le week-end et nous sommes samedi, donc c'est jouable. Pour nous, c'est du 50-50 mais sur le feeling du moment, nous choisissons Chinatown...
Le tuk-tuk qui nous y emmène permet à nos poumons de se ré-encrasser un peu, après avoir été nettoyés par l'air pur du parc d'Erawan.
Le choc est donc important entre la quiétude de la forêt et des cascades où nous étions la veille, et l'agitation frénétique de ce quartier chinois, mais ce dernier nous plaît bien quand même.
La frénésie qui l'anime met nos sens en éveil : ça grouille de voitures et de piétons, les gaz d'échappements se mêlent aux parfums de la cuisine de rue, les tuks-tuks pétaradent haut et fort, les innombrables enseignes éclaboussent les rues de toutes leurs couleurs, et traverser une rue relève du parcours du combattant...
Nous nous baladons dans le dédale de ruelles qui sont tantôt bordées de magasins, tantôt dédiées au marché, que nous trouvons dépaysant.
Alors que ma femme et mes fils rentrent à l'hôtel en tuk-tuk, je reste sur place dans ce quartier que je trouve assez agréable, car je voudrais le voir au moment où les éclairages artificiels remplacent la lumière du jour.
Ça valait la peine d'attendre. Je pense que si l'on manque de temps pour visiter Chinatown, alors il faut privilégier la tombée de la nuit. Ce moment où les rues se transforment en un restaurant géant, pendant que toutes les enseignes multicolores s'illuminent d'un seul coup, est vraiment sympa à voir, je trouve.
C'est là-dessus que se termine la partie Thaïlande de notre voyage. Demain, nous nous envolerons pour la capitale de la Malaisie, Kuala Lumpur... | | Désolée, je pensais que tu avais compris que c’était une boutade 😊 Bien sûr qu’il faut aider les associations qui permettent de sauvegarder les animaux en danger 🤗 | | Oups Je pensais que mes propos étaient équivoques. Désolé aussi, alors | | Je suis avec attention ton carnet, attendant avec impatience la Malaisie .
Je suis presque jaloux de la qualité de tes photos. Et surtout épaté par tous les portraits. J'ai beaucoup de mal à faire des portrait, ayant toujours l'impression de déranger, de voler une part d'intimité. Je m'y suis essayé lors de mon dernier voyage au Cambodge (carnet en cours), mais le cœur n'y était pas... | | Je suis presque jaloux de la qualité de tes photos. Et surtout épaté par tous les portraits.
Et ben ça c'est du compliment ! Merciii.
J'ai beaucoup de mal à faire des portrait, ayant toujours l'impression de déranger
J'ai longtemps eu cette sensation-là, moi aussi. Jusqu'au jour où je me suis retrouvé, avec ma famille, sur un minuscule îlot en Indonésie, dans un petit village de pêcheurs sur pilotis pauvre, mais où les habitants nous ont accueillis avec un coeur énorme.
Nous étions gênés par la pauvreté qui régnait là, mais ce sont les habitants eux-mêmes qui nous ont fait changer d'avis. Ils souriaient jusqu'aux oreilles, nous parlaient tous, et... nous demandaient de les prendre en photo. Seuls, ou bien avec nos fils, ou bien avec nous. Ils souriaient et riaient en permanence.
Ce jour-là, j'ai compris que je pouvais demander aux gens dont je croisais la route en voyage s'ils acceptaient que je les prenne en photo. Car bien souvent, non seulement ils acceptent, mais en plus ça leur fait plaisir.
Cette année, en Thaïlande, je pense qu'il y a plus de gens qui nous ont demandé de nous prendre en photo (et parfois qui nous ont pris sans nous demander d'ailleurs) qu'il n'y en a à qui, moi, j'ai demandé.
Et toujours, le meilleur moment, c'est celui où je leur montre le résultat sur le moniteur de mon boîtier.
Alors voilà, si je puis me permettre, et si tu souhaites tenter quelques portraits en voyage, surtout n'hésite pas : arbore ton plus beau sourire et demande-leur. Je pense que tu essuieras infiniment peu de refus. Et n'oublie pas de leur montrer le résultat...
N.B. Jolies tes vidéos de plongée. Aaah, Tokong Laut... | | Bonsoir,
Encore une de tes carnets que j’ai suivi avec grand plaisir. Que tes photos sont belles! Sympa les grottes et les cascades. | | Bonjour Bluequark,
Que tes photos sont belles!
Merci beaucoup ! Je ne sais pas trop ce qu'elles valent puisque je suis juge et partie mais en tout cas pour la première fois cette année, il me semble que mes séquences filmées ( Thaïlande et Malaisie) valent à peu près mes photos. Je posterai donc bientôt une courte vidéo au cas où ça puisse intéresser...
En attendant, bonnes fêtes de fin d'année à tous | | Avant de poursuivre avec la suite du voyage, à savoir notre petit détour par la Malaisie, je voudrais citer quelques hébergements que je recommande vivement car nous y avons vécu des expériences quasi parfaites.
A Bangkok
Et je vais commencer par l'exception qui confirme la règle : le Resort M-BTS Chong Nonsi. C'est l'hôtel dont l'employé avait purement et simplement annulé notre réservation pour trois nuits, alors qu'il nous avait envoyé un mail pour nous confirmer la résa en question !
Si je le cite quand même, c'est parce que je tiens à être objectif, et si j'excepte cette erreur qu'il a faite (qui n'a jamais fait d'erreur ?) ainsi que sa désolante froideur relationnelle, alors je dois dire que cet hôtel est top : propre, pas cher, à proximité du métro aérien, et avec une jolie piscine intérieure.
Et quand on s'y baigne, si on lève la tête, on aperçoit ceci :
Il s'agit de la plus haute tour de Thaïlande, la King Power Mahanakhon (314 m) et son fameux SkyWalk : c'est un sol transparent littéralement suspendu au-dessus du vide, sur lequel on peut marcher, s'allonger, se rouler... A noter que le sommet de la tour offre aussi une vue à 360° sur Bangkok.
Cette tour peut donc faire l'objet d'une visite à part entière.
Pour en terminer avec le M-BTS Chong Nonsi, il nous a coûté 1100 baths la nuitée pour 4 personnes (2 chambres de 2), soit 32 euros environ en tout.
A Ban Khlong Khlaeng (à 15 km du marché flottant de Damnoen Saduak)
Tonnum Resort. Son jeune propriétaire nous a réservé un accueil exceptionnel, nous emmenant même dans sa voiture passer la soirée dans un marché à une quinzaine de minutes de là, sans que nous ne lui ayons rien demandé.
A 4, nous en avons eu pour 36 euros la nuit. La chambre était petite mais correcte, et le cadre très agréable : le terrain est arboré et fleuri, et la terrasse où l'on mange est située au dessus du fleuve.
A Kanchanaburi
Le VN Guesthouse. C'est l'hôtel flottant sur la rivière Kwaï dont j'ai déjà parlé dans ce carnet, je ne fais donc que le citer ici.
L'accueil était sympa, les chambres minimalistes mais correctes, mais surtout le cadre était top.
Nous avons payé 22.50 euros par nuit pour 4.
A Nam Tok (à 45-50 mn en voiture des chutes d'Erawan)
Maison d'hôtes Plaifon & Tonnaw House. Encore un accueil vraiment exceptionnel à cet endroit, de la part de toute l'équipe d'ailleurs.
De très jolies chutes sont situées à proximité (10 mn de marche), dans un cadre arboré.
Nous avons payé 560 baths/16.50 euros la nuit, toujours à 4.
Voilà pour la Thaïlande, où nous avons passé la majeure partie de notre périple. La prochaine fois j'attaque la Malaisie... | | Merci pour ces adresses ! Je prends note pour notre éventuel voyage de 2021 | | Au tour de la Malaisie, maintenant.
A l'origine, nous n'avions pas prévu d'y mettre les pieds ! Mais nous n'avons pas réussi à dégoter une île thaïlandaise, pour finir notre séjour, qui correspondait à nos critères, à savoir pas trop de touristes (!), belles plages, beau snorkeling, belles plongées, mais aussi... beau temps en plein mois de juillet.
Nous avions bien pensé à Koh Tao et ses voisines, mais nombre de commentaires (justifiés ou non, je ne sais pas) nous ont fait penser qu'elle était un peu trop éloignée de nos critères.
A tort ou à raison, nous avons donc modifié nos plans et décidé de terminer notre périple par des îles... malaisiennes (côté péninsule). Nous avons éliminé Tioman (qui m'attirait pourtant beaucoup) à cause des mouches de sable même si beaucoup de gens qui vont là-bas n'en voient pas une. Mais nous avons privilégié le principe de précaution.
Bref, je passe les détails car ce choix nous a finalement pris plusieurs semaines quand même, et il a fini par se porter sur un grand classique : les Perhentian !
Nous avons décidé d'y aller en avion : Bangkok- Kuala Lumpur- Kota Bharu, puis en voiture jusqu'à Kuala Besut, puis le final en bateau.
Kuala Lumpur ne devait donc constituer pour nous qu’un simple transit entre la Thaïlande et les îles Perhentian. Pourtant, nous avions fait de cette capitale une étape incontournable de notre périple. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous avions dégoté une adresse incroyable, celle d’une suite magnifique dans une grande tour, à un tarif défiant toute concurrence !
Alors bien sûr, ce lieu ne correspond en rien à nos standards habituels. Mais au vu du prix, nous avons eu envie de découvrir cet endroit exceptionnel.
Ci-dessus : la vue depuis la terrasse du 51e étage de notre immeuble à Kuala Lumpur
Il s'agit en fait d'un groupe immobilier qui loue, à bas prix, des suites et appartements de standing au sein d'un vaste immeuble. Ce dernier est idéalement situé, en plein cœur de Kuala Lumpur, pile en face des fameuses tours Petronas.
Son principal attrait ? Un rooftop de fou, avec une piscine à débordement d'où la vue sur la ville est imprenable.
Même par temps gris et avec une grue juste devant, ce rooftop est incroyable.
Depuis plusieurs mois que nous avions réservé ici, nous n'avions jamais parlé de cette adresse à nos deux fils, et je dois dire que l'effet sur eux de cette piscine avec la cité en arrière-plan fut à la hauteur de nos espérances !
Pour nous qui avons moins de vingt-quatre heures à passer à Kuala Lumpur, le choix est vite fait, entre visiter la ville dans une chaleur suffocante pendant deux-trois heures, ou passer la fin de l'après-midi et la soirée à piquer des têtes dans cette piscine de rêve.
Depuis la terrasse de notre rooftop de luxe, la vue sur la ville est incroyable, avec en arrière-plan le soleil couchant qui se déchaîne.
Alors bien sûr, on a tendance à pester un peu contre ces maudites grues qui tentent de nous boucher la vue sur les fameuses tours Petronas.
Mais finalement, ce lieu est tellement incroyable que malgré tous leurs efforts, les deux grues ne parviendront pas à nous gâcher le plaisir de nous trouver dans un endroit pareil.
Si j'osais abuser, je mentionnerais quand même un "inconvénient" de cette tour : il est presque impossible de dormir dans une chambre pareille ! Je m'explique : la vue est telle depuis la grande baie vitrée que nous ne réussirons quasiment pas à fermer l'œil de la nuit, ce dernier étant plus attiré par la vue sur la ville éclairée qui s'étend aux pieds de notre lit, que par l'envie de dormir ! Une sorte de pulsion scopique irrépressible...
Le lendemain matin avant de partir, nous comprenons comment Kuala Lumpur a fait pour se moderniser autant : elle a rasé ses quartiers modestes les uns après les autres pour que les promoteurs les remplacent par des tours. Aux pieds de celle dans laquelle nous nous trouvons survit pourtant l'un de ces quartiers. Mais pour combien de temps encore ?...
Je reparlerai plus tard et un peu plus en détail de ce lieu d'exception mais en bref, il s'agit du Victoria Home Platinum Suites. Notre suite (43e étage) d'une bonne centaine de mètres carrés quand même, était entièrement équipée et tout confort. Son prix via Booking : 124 euros pour 4 personnes (ou plus d'ailleurs car il y a de quoi dormir pour au moins six personnes), en plein mois de juillet.
Bon, à ce stade du récit, j'avoue qu'il est difficile de faire moins authentique comme escale ! C'est donc le monde à l'envers puisque nous nous sommes un peu embourgeoisés le temps d'une nuit et c'est exactement le contraire de ce que nous recherchons d'habitude. Disons que c'est l'exception qui confirme la règle, et que nous avons passé un moment absolument génial, tous les quatre ensemble dans ce site d'exception : nous ne sommes pas près de l'oublier...
Demain, direction les Perhentian... | Carnets similaires sur l'Asie du Sud-Est: Heure du site: 9:38 (21/09/2024) Tous les droits réservés © 2024 MyAtlas Group | 542 visiteurs en ligne depuis une heure! |