Lilevis · 29 septembre 2019 à 19:41 · 224 photos 48 messages · 12 participants · 6 653 affichages | | | 29 septembre 2019 à 19:41 · Modifié le 13 oct. 2019 à 12:10 Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 1 de 48 · Page 1 de 3 · 5 106 affichages · Partager Bonsoir tout le monde
En Octobre 2018 nous avons fait un superbe voyage en Namibie entre déserts, safaris, et observations animalières. Nous ne l’avons pas fait en individuel comme c’est le cas sur ce forum mais j’ai quand même envie de le partager avec vous. Etant conscients que le montage, repliage de la tente sur le toit ce n’était pas pour nous, que nous n’avions jamais conduit sur piste ni même un 4 /4, mais surtout que si nous crevions nous n’aurions pas la force de changer la roue, nous avons opté pour un safari organisé par une agence en France que nous connaissions et ne l’avons pas regretté. Pour convenance personnelle nous sommes partis de Londres et retour à Paris. Nous retrouvons donc certains de nos co-équipiers à Londres, d'autres a Johannesburg et les 2 derniers à Windhoeck. Nous sommes 14 personnes répartis en deux 4/4 y compris nos deux Chauffeurs-Guides francophones et une Accompagnatrice. Nous logeons en bungalow.
Si notre circuit vous intéresse vous pouvez voir le récit complet avec photos ici
Bristol - Londres - JohannesburgWindhoek - Omaruru Omaruru - Mushara Bush camps (près entrée est du parc National d'Etosha) Parc National d'Etosha (Okaukuejo Lodge) Parc National d'Etosha - Hobatère Lodge (sortie Ouest du Parc) Hobatere Lodge - Epupa FallsEpupa Falls et les alentours (visite Himbas chutes) Epupa Epupa - Palmwag - Grooteberg Lodge Grootberg Lodge - TwyfelfonteinTwyfelfontein - SwakopmundSwakopmund - Wallis Bay - SwakopmundSwakopmund - Sesriem - Sossus Lodge Désert du Namib (Sossus Lodge) Sossus Lodge - WindhoekWindhoek - Paris
7 Octobre
Bristol – Londres – Johannesburg
A Londres nous retrouvons 3 de nos compagnons de voyage partis de Paris ainsi que Caroline notre Guide.Nous voyageons sur un A380, c’est une première pour nous deux. Nous avons réservé des places duo au 1er étage. Ce qui est bien du côté hublot, c’est qu’ il y a un grand coffre où l’on peut mettre ses affaires. Il y a aussi un peu plus de place pour les jambes. Notre avion décolle à 19 h 05. Peu après le décollage on nous sert une boisson, jus de fruits ou autres, puis le dîner. C’est parti pour 12 heures de vol pour Johannesburg notre escale avant d’arriver à Windhoek.
8 Octobre
Johannesburg - Windhoek -Omaruru
Petit à petit tout le monde s’éveille et on nous sert le petit déjeuner.Nous arrivons à Johannesburg à 8 h 10 mn. heure locale. Notre avion pour Windhoek est à midi. Nous retrouvons nos compagnons de voyage.
Nous arrivons à 14 h 00 à Windhoek, il fait gris. Il y a du monde pour passer les formalités, pour mes compagnons de voyage c’est rapide, mais pour moi c’est plus long, je ne sais pas pourquoi, enfin il tamponne mon passeport, ouf je peux rejoindre les autres. A la sortie de l’aéroport les 2 dernières personnes du groupe nous attendent ainsi que nos 2 Chauffeurs –Guides Blandine et Rédemptus. Tout le monde se présente et nous montons dans les deux 4×4 direction Omaruru.
C’est parti pour Omaruru notre étape de ce soir. Premier arrêt au marché artisanal de Okahandja. A peine arrivés tout le monde veut nous attirer à son stand, c’est notre première journée en Namibie je voulais juste regarder tranquillement ce qu’ils vendaient.
Vers 18 h 45 mn, nous prenons la piste vers Omaruru avec un magnifique soleil couchant.
Dîner et nuit à Omaru Game Lodge. Il est situé dans une réserve privée à 15 km au Nord-Est d’Omaruru. Il est construit en style africain avec un toit de chaume. Les chambres et le restaurant sont organisés autour d’un point d’eau. Très beau lodge et très bon repas.Quelques animaux sont là, zèbres, oryx, etc. quel spectacle !
| | À: Lilevis · 30 septembre 2019 à 18:23 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 2 de 48 · Page 1 de 3 · 5 041 affichages · Partager Mardi 9 Octobre
Omaruru -Mushara Bush Camp (près entrée est du Parc National d’Etosha)
Je suis réveillée de bonne heure par l’appel des francolins et d’un autre bruit qui, je le découvrirai un peu plus tard, provient d’un paon. Je me lève et vais faire un tour au point d’eau qui est près du restaurant, il n’y a encore personne à cette heure matinale à part les employés du lodge.
Je m’approche du plan d’eau où se trouvent des ouettes d’ égypte, Il y a aussi des oiseaux, un paon.
Nous prenons un rapide petit déjeuner, montons dans les véhicules du lodge et nous voilà partis pour 2 heures de safari avec pour objectif voir nos premiers éléphants. Nous empruntons une piste de sable dans une végétation dense et sèche composée principalement d’acacias dépourvus de feuilles vu la saison. L’autre véhicule prend une direction différente. Les deux Chauffeurs communiqueront entre eux par radio.
Peu de temps après notre départ du lodge, premier arrêt pour observer les girafes qui mangent les branches d’acacias, nous restons là un moment à les admirer.
Près d’une hutte, ce sont des pintades qui provoquent un nouvel arrêt. Il y en a beaucoup mais la plupart partent lorsque nous nous arrêtons. Ici, une outarde de Kori mais peu de temps après notre arrivée elle part. J’ai juste le temps de faire une photo de cet oiseau que je ne connaissais pas.
Au fil du safari nous observons des zèbres, des chacals à chabraque, des phacochères etc.
En même temps qu’il conduit notre chauffeur scrute les alentours pour débusquer les éléphants, il klaxonne, cherche les crottes ou tout autre indice qui révèlera leur passage, mais ce matin ils se font désirer. La concession abrite une famille de 5 éléphants. Après les avoir longuement cherchés nous les voyons enfin, notre chauffeur s’arrête. Les éléphants viennent vers nous et s’approchent de très très près des 2 véhicules.
Après ce beau premier safari, nous retournons au lodge pour y prendre un très bon petit déjeuner. Encore un p’tit tour au point d’eau, les girafes, autruches et paon viennent tout près de nous.
Nous prenons la direction de notre prochaine étape en remontant le plateau central, direction Etosha. Nous sommes toujours en territoire Herrero et c’est à hauteur de l’école de Kalkfelt que nous rencontrons la première dame en robe traditionnelle avec sa coiffe symbolisant les cornes de son bétail.
Petite pause près de la gare d’ Otjiwarongo, il y a entre autres de magnifiques jacarandas en fleurs que j’aime beaucoup, ils ne sont pas endémiques de la Namibie, des bougainvilliers, des bananiers, des termitières, etc.
En chemin nous croisons la mine B2Gold, une mine de diamants créé en 2012 et principalement tenue par des Canadiens. Nos guides en profitent pour nous parler des secteurs économiques les plus porteurs de la Namibie.
Nous faisons une pause déjeuner dans un magnifique lodge. A l’issu de celui-ci je vais me balader dans le joli parc ou j’observe de jolis tisserins
Après ce bon repas nous reprenons la route
Nous nous arrêtons un petit moment au beau petit lac d’Otjikoto, j'aime beaucoup sa couleur verte. C'est un lac karstique dont le plafond s’est effondré. Il est situé à 1250 m d’altitude, à 20 km au nord-ouest de Tsumed. C’est lac circulaire de 102 m. de diamètre, présentant des parois abruptes et une profondeur maximale de 58m. Les Allemands y ont jeté leur armement lors de leur retraite en 1915 avant de se rendre aux troupes britanniques et sud-africaines.
Dîner et nuit au Mushara Bush Camp. Il est situé à l’est du parc d’Etosha et à 10 km de l’entrée du parc. Très beau lodge. Avant d’aller dîner je vais voir le coucher de soleil qui descend sur le bush, Michel reste sur notre terrasse pour se reposer. Esther me rejoint un moment plus tard.
Nous dînons sur la terrasse du lodge. Très bon repas. | | À: Lilevis · 30 septembre 2019 à 19:11 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 3 de 48 · Page 1 de 3 · 5 032 affichages · Partager Bonjour Liliane, Super! Tu t'es lancée dans la publication de ton carnet . Le fait d'avoir découvert la Namibie en circuit organisé est une alternative pour ceux qui n'ont pas la possibilité ou la capacité de le faire en Self Drive. C'est sur que c'est quand même plus cool . | | À: Rouquine38 · 1 octobre 2019 à 10:57 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 4 de 48 · Page 1 de 3 · 4 988 affichages · Partager Bonjour Isabelle Merci de m’avoir lu J’ai longuement hésité à le publier mais je me suis dit qu’il pourrait peut-être intéresser quelqu’un bien qu’il soit classique et organisé. Nous étions une super équipe et avons eu des Chauffeurs-Guides compétents, à notre écoute, ils s’arrêtaient dès qu’ils apercevaient un animal, etc.
Le fait d'avoir découvert la Namibie en circuit organisé est une alternative pour ceux qui n'ont pas la possibilité ou la capacité de le faire en Self Drive.
Effectivement, comme tu le dit ça peut être une alternative. | | À: Lilevis · 2 octobre 2019 à 21:10 · Modifié le 3 oct. 2019 à 11:19 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 5 de 48 · Page 1 de 3 · 4 938 affichages · Partager 10 Octobre
Parc National d’Etosha (Okaukuejo)Départ matinal pour une journée de safari dans le parc d’Etosha. En 10 mn à peine, nous arrivons à la porte Von Lindequist (entrée est). Dès notre entrée dans le parc, nos guides ouvrent le toit de nos véhicules afin de nous permettre de mieux observer les animaux.
La route est goudronnée pendant quelques kilomètres puis ensuite ce ne sont que des pistes.
Nous voyons nos premiers bubales qui s’enfoncent dans le bush à notre arrivée, puis des impalas à face noire une girafe. Nous bifurquons sur la piste, celle-ci dégage beaucoup de poussière blanche, nous devons maintenir une certaine distance entre nos 2 véhicules. Nous continuons notre route lorsque quelques minutes plus tard nous voyons des impalas à tête noire, accompagnés de pintades et, pas très loin d’eux, un léopard tapi à l’ombre de petits arbustes, nous avons le temps de prendre quelques photos puis il disparait. Certes il est un peu loin mais quelle émotion pour démarrer la journée.
Et cela continu, un peu plus loin, c’est un rhinocéros noir qui se trouve à quelques mètres de la piste. Nous sommes en début de matinée et la journée est déjà fructueuse, c’est du moins ce que je pensais à ce moment-là. La végétation qui borde la piste est recouverte de poussière blanche. Au loin nous apercevons un plan d’eau, nous nous dirigeons vers celui-ci mais avant d’y arriver nous continuons nos observations :- des gnous,
- des impalas, des zèbres de burchell, des éléphants,
- un dik-dik, le temps de prendre quelques photos et il s’en va en nous jetant un dernier coup d’œil. C’est l’une des plus petites antilopes que l’on trouve dans le nord du pays.
Un moment plus tard que vois-je, un léopard se reposant en haut d'une branche, queue et patte pendantes, encore un super moment.
Un oiseau tout gris avec une huppe sur la tête et haut perché sur une branche attire mon attention, c’est un jeune touraco concolor - encore une girafe, de nouveau un autour chanteur
Tout à coup nous voyons 2 lionnes allongées à l’ombre sous un arbre, dommage qu’elles soient un peu loin. Nous restons un petit moment à les observer en espérant qu’elles se montrent un peu plus, l'une d'entre elles lèvent juste la tête un court instant, je suis quand même contente de les avoir vues.
Çà continu avec un oryx, des chacals à chabraque, un springbok tout seul au bord de la piste.
Puis nous arrivons au point d'eau,
spingboks, impalas, kudus, oryx, zèbres de burchell, arrivent chacun leur tour et s’installent autour du plan d’eau afin de boire.
Enfin une girafe solitaire arrive doucement, elle scrute les alentours, s’arrête, puis avance vers l’eau, fait le grand écart pour être au niveau de l’eau, regarde encore autour d’elle et finit par boire.
Nous sommes restés longtemps à observer ce va et vient des animaux et c’est à regret que nous quittons ce fabuleux endroit, mais nous devons continuer notre route. La végétation dans ce parc change sans arrêt,
Quelques minutes d’arrêt pour observer une termitière dont j’ai parlé avec Blandine et Caroline. Je pensais naïvement que la partie émergée était l’habitat des termites, mais non celles-ci font des galeries dans la terre. Nous repartons et quelques minutes plus tard c’est un calao qui nous arrête. Plus ou moins cachés par les branchages, des steenboks, en avançant de quelques mètres, nous en voyons deux autres de plus près.
Ici 2 éléphants viennent à notre rencontre, nous les voyons de près, il y en a même un qui traverse à quelques mètres de notre 4×4. Les observations continuent : encore une girafe, mais la contrairement à d’habitude elle baisse la tête pour manger, un rhinocéros couché dans l’herbe jauni par le soleil avec pour ombre les branches dénudées, des zèbres de burchell.
A springbokfontein des gnous bleus se reposent à proximité d’une zone boueuse et humide.
Au loin, très loin 5 éléphants se dirigent dans notre direction, nous patientons pour les voir de plus près.
Au loin très loin également, derrière les éléphants, certains aperçoivent aux jumelles un guépard en train de chasser, on m’indique la direction, etc., j’ai beau écarquiller grands les yeux, même avec les jumelles je ne le vois pas, je n’arrive pas vraiment les stabiliser. Je prends une photo des éléphants et que vois-je regardant mes photos, le fameux guépard, certes c’est seulement un point, mais c’est bien à l’endroit où je regardais.
Arrêt à Goas. Ici c’est tout un groupe d’éléphants (constitués cette fois de femelles et de petits) que nous observons ainsi que des zèbres, etc.
Encore un rhinocéros couché au pied d’un arbre.
Pour notre première matinée à Etosha, nous avons vraiment été gâté avec l’observation en quelques heures seulement de léopards, lionnes, rhinocéros, éléphants et un guépard pour ceux qui l’on vu, plus bien entendu tous les autres animaux, un vrai festival, on a vraiment été chanceux.
Nous allons déjeuner au campement d’Halali, l’heure est très largement dépassée, mais prendre son temps pour toutes ces observations ça en valait la peine.
Après cette pause nous reprenons notre exploration en direction de l’ouest. Les mammifères se reposent à l’abri du soleil, nous portons donc notre attention sur les oiseaux.
A Ritfontein, un petit groupe de girafes s’abreuvent en compagnies de petites aigrettes blanches et autres oiseaux. Un troupeau de gnous et nous nous arrêtons encore pour les regarder, il y en a beaucoup. Certains se reposent, d’autres sont plus belliqueux. Plus loin encore des girafes, ensuite se succèdent le long de la piste : une autruche, qui vient vers nous mais nous ne nous arrêtons pas. un messager sagittaire,
des oryx, des éléphants, un babule, des springboks qui se protègent du soleil sous le seul arbre à l’horizon. et un rhinocéros accompagné d’un springbok.
La fin de journée approche, nous allons à Gemsbokvlakte. Rédé a vu un rhinocéros au loin Blandine aussi, mais au lieu d’attendre qu’il arrive vers nous elle décide de se rapprocher du point d’eau et de l’attendre la-bas. Et là c’est la surprise : à quelques mètres de notre 4×4, 2 jeunes lions mâles à la crinière naissante se reposent, des oryx, springboks, oiseaux sont pourtant à proximité mais ils sont surement repus car il ne bougent pas et les animaux ne semblent pas effrayés. Nous sommes là scotchés à les regarder. Je me retourne le rhino approche doucement, il passe tout près du 4×4 de Rédé, continue d’avancer mais il est parfois obligé de dévier de son chemin car des véhicules se trouvent sur sa trajectoire. Un chacal, un springbok et une outarde à miroir blanc sont dans le coin aussi. Blandine aperçoit encore trois lionnes un peu plus loin sous des arbres, elle déplace notre véhicule et allons les voir d’un peu plus près, une s’en va pratiquement tout de suite, mais nous avons le temps d’ observer les deux autres,
puis allons reprendre notre poste d’observation près des deux lions couchés au point d’eau. Il y a aussi des springboks, oryx, chacals.
Le rhino poursuit toujours son chemin vers l’eau, les lions et les autres animaux l’ont vu, tout le monde s’écarte pour lui laisser la place. Les lions le surveillent de loin. Le rhino part mais revient au bord de l’eau peu de temps après. Une fois parti, les animaux reviennent au bord de l’eau, Les lions viennent très très près de notre 4 x4, à un moment je ne peux même plus le photographier car il est juste à l’arrière, puis ils s’éloignent de quelques mètres.
Après cette trèèèès grande journée riche en émotion nous reprenons la route pour notre lodge.
Lorsque nous arrivons à notre lodge, il fait déjà presque nuit, on nous annonce qu’il y a, paraît-il, 5 rhinos, un chacal et un springbok au point d’eau. Michel et moi déposons vite fait nos affaires et allons au point d’eau, malheureusement lorsque nous y arrivons ils ne sont plus là. Je prends quelques photos des oiseaux que je vois près de moi et nous allons dîner. Après-celui-ci Michel et moi retournons au point d’eau, il n’y a pas d’animaux pour le moment mais un beau coucher de soleil.
Il fait maintenant nuit noire, et pas d'animaux, je raccompagne Michel à notre bungalow car nous n'avons qu'une seule lampe puis je reviens toute seule au point d'eau et j'attends.
Il y a des personnes autour de celui-ci, mais pas un bruit. Au bout d’un moment dans un silence le plus complet je vois arriver un, puis deux rhinocéros, ils restent un certain temps à boire, puis ils s’éloignent.
C’est au tour maintenant d’un springbok et d’un chacal d’entrer en scène, ils font le show en se poursuivant, un oiseau arrive aussi. Le chacal et le springbok s’éloignent à leur tour, puis plus rien ne se passe, j’attends quand même. J’ai bien fait car au bout d’un certain temps arrivent au loin et silencieusement des éléphants, ils s’abreuvent à leur tour, puis s’en vont. J’en ai compté 18. Une fois les deux derniers éléphants partis le rhino qui n’était pas loin revient boire. Un lièvre fait son apparition, puis on voit de nouveau le chacal et le springbok. Une fois ces derniers partis un autre groupe d’éléphants et éléphanteaux arrivent.
Une fois les éléphants partis les deux rhinos reviennent, boivent puis repartent. J’attends un moment mais plus d’animaux à l’horizon alors je vais me coucher avec des étoiles pleins les yeux suite à cette journée et nuit magiques. Je n’ai absolument pas regretté d’avoir attendu et de mettre couchée très tard Pour notre première journée à Etosha nous avons vraiment été gâtés. Image attachée: Photo postée par le membre Lilevis. | | À: Lilevis · 3 octobre 2019 à 19:51 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 6 de 48 · Page 1 de 3 · 4 884 affichages · Partager Jeudi 11 Octobre Parc National d’Etosha – Hotbatère Lodge (Sortie parc)Réveillée de bonne heure je vais jusqu’au point d’eau, mais pour le moment point d’animaux. Je reviens à notre bungalow et nous allons déjeuner.
Comme hier, ce sera une journée de safari dans le parc. Nous ouvrons le toit et c’est parti. Hier, nous avons longé le pan d’Etosha, le lac salé asséché qui forme une vaste dépression d’argile blanchâtre qui ne se remplit d’eau qu’à la saison des pluies.
Aujourd’hui, c’est la partie ouest que nous allons explorer. Une vingtaine de minutes après notre départ des impalas, une puis girafe et un troupeau de springboks profitent des premières heures de la journée pour se nourrir.
C’est plat et sec, les voitures laissent derrière elles un nuage de poussière blanche recouvrant les petits buissons qui bordent la piste.
3 aigles ravisseurs scrutent la savane, hauts perchés sur un acacia eriobola mort colonisé par de grands nids de républicains sociaux (petits oiseaux, cousins du moineau, qui construisent des nids communs pouvant faire plusieurs mètres de long et abriter plusieurs centaines d’individus).
Tout à coup c’est un ratel qui gratte le sol dans une savane herbeuse dégagée que l’on voit puis il part. L’oiseau qui est avec lui un peu plus loin me semble être un vanneau couronné, mais je le vois mal.
Dans de parc le paysage change sans arrêt, je me répéte.
Nouvelles rencontre avec les girafes, oryx, calaos et petits oiseaux.
Un éléphant vient vers nous. Plus loin c'est un troupeau de gnous et de zèbres que l'on voit.
Nous nous arrêtons aux différents points d’eau et les observations sont encore abondantes. C’est un ballet incessant, entres zèbres de Burchell, oryx, girafes, bubales, gnous bleus, autruches. Toutes les espèces cohabitent.
Après un long moment d’observation nous repartons.
A un autre point d'eau, on voit encore des zèbres, bubales, oryx, girafes, autruches, etc.
Puis les éléphants arrivent, les autres animaux s'écartent du plan d'eau.
Petit à petit nous arrivons à Olifantrus où nous pique-niquons. On y trouve un petit centre d’information, un tout petit musée intéressant sur les éléphants et l’Olifantrus Hide.
Une passerelle en bois mène à un mirador en forme de hutte et vitré d’où l’on peut observer les animaux, nous y allons. Belle vue sur les alentours.
En m’avançant près du mirador un éléphant est là tout près.
J’entre dans celui-ci, quelques personnes sont assises sur les bancs d’autres sont debout, personne ne parle. Un super spectacle se déroule sous nos yeux : l’éléphant s’abreuve, quasi immobile sous nos pieds. Les kudus, les zèbres, les oryx, etc. attendent leur tour.
Au bout d'un moment l'éléphant s'écarte du point d'eau mais reste à proximité. Une éléphante arrive à son tour, se désaltère puis va le rejoindre. Elle se rapproche très très près de lui mais il n’a pas l’air d’accord, quelque chose doit le déranger car elle repart vers le point d’eau s’asperge et retourne vers l’éléphant, cette fois il l'accepte. Je ne verrais pas la suite car malheureusement je dois rejoindre mes compagnons, c'est l'heure de repartir.
Nous reprenons la direction de Galton gate,
On rencontre des zèbres entrain de patauger dans la boue à la recherche d’eau qu’il trouve à quelques pas de là, une autruche les regarde de toute sa hauteur.
Le paysage change encore, ça devient plus vallonné.
Nous quittons Etosha N.P. qui nous a vraiment gâté avec toutes ces observations d'animaux. Je ne pensais pas en voir autant. Nous y avons passé deux jours extraordinaires. Nous avons énormément apprécié que Rédé et Blandine nous laissent beaucoup de temps pour profiter tranquillement de ces observations, si besoin et à notre demande, ils déplaçaient le 4/4 de quelques mètres voir centimètres afin que tout le monde puissent voir ou photographier dans de bonne conditions.
Nous arrivons au Hobatère lodge, notre étape de ce soir. A peine avons-nous parcouru une courte distance dans la réserve que nous voyons encore des zèbres. La piste n’est pas très bonne, nous sommes brinquebalés dans le 4x4, je prends quelques photos du paysage.
Dîner et nuit au Hobatère lodge. Il est situé à la sortie ouest du parc d’Etosha entre Kamanjab et Opuwo, sur une réserve privée de 32000 Ha, parsemée de blocs de granite. Très beau lodge. Du fait de sa proximité avec le parc d’Etosha les animaux viennent ici en toute liberté. En attendant les clés je vais sur la terrasse, quelques zèbres, impalas, Kudus, éléphant, oiseaux, etc, sont en vue, des fils électriques et un fossé nous séparent d'eux.
De la fenêtre de ma chambre que vois-je : des éléphants s’avançant vers notre terrasse, heureusement qu'une clôture nous sépare car ils m'impressionnent d'autant plus que je ne m'attendais pas à les voir si près.
Comme à mon habitude petite visite des lieux. De la terrasse du restaurant nous voyons des lions venir boire dans le point d’eau qui est un peu plus loin, mais il commence à faire sombre, mes photos ne sont pas géniales, c'est la plus exploitable.
Vue de la terrasse du restaurant.
Beau lodge et très bon repas. | | À: Lilevis · 4 octobre 2019 à 17:08 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 7 de 48 · Page 1 de 3 · 4 855 affichages · Partager 12 Octobre Hobatère lodge – Epupa falls
Après un bon petit déjeuner je flâne un peu sur la terrasse du restaurant lorsque tout à coup je vois une lionne se diriger vers un tout petit point d’eau, s’abreuver puis repartir.
Différentes espèces d’oiseaux sont là aussi, ils se font entendre. Quelques photos du lodge et de ces alentours et c’est parti pour Epupa falls, nous avons une longue route à faire aujourd’hui.
Nous prenons donc aujourd’hui la direction du Nord-Ouest, mais auparavant nous traversons ce qu’on appelle la barrière sanitaire. Nous pénétrons un territoire que l’on appelle encore le Kaokoland. C’est une terre aux paysages grandioses qui est aussi le refuge des himbas, le fameux « peuple rouge », un des derniers peuples sur terre à savoir vivre en harmonie avec la nature sauvage.
Nous nous arrêtons un petit moment à Epuwo, centre administratif et commercial de la région de Kunene où nous constatons le contraste entre vie moderne et vie pastorale. Profitant de cet arrêt chacun part de son côté. Avec cette chaleur chaude et sèche, mes lèvres se dessèchent rapidement, il me faut donc un baume à lèvres. Ça tombe bien un centre commercial me tend les bras. Michel et moi entrons, on y rencontre différentes ethnies faisant leur courses (Herrero, Himbas, Ovambos, etc.) il est très bien achalandé, et je trouve mon bonheur. En ressortant je vois sur la place opposée au supermarché, un petit marché artisanal. Aimant bien ces marchés nous y allons. Je n’ai pas le temps de regarder quoi que ce soit, que je suis entourée de jeunes femmes me proposant des bracelets et me les mettant d’office, ils ne sont pas fermés, c’est donc assez facile. J’en vois qui me plaisent, j’en achète mais il m’est bien sûre difficile de satisfaire tout le monde.
Nous quittons Opuwo et fais quelques photos de la ville en roulant. Femmes Herrero à Opuwo
Nous nous arrêtons quelques kilomètres plus loin pour déjeuner au Opuwo Country Hôtel, beau restaurant avec une superbe vue sur les montagnes et la vallée.
Après ce bon repas nous empruntons la piste vers le Nord, piste poussiéreuse et peu fréquentée qui nous donne à contempler un paysage aride, de terre rouge et de mopane (bois résistant aux termites servant aux constructions des huttes himbas). Nous observons çà et là des villages, des troupeaux de chèvres et de vaches.
et tout à coup un lit de rivière éphémère comblé d’une végétation plus verte et plus abondante, j’y vois même quelques arbustes a fleurs.
Lorsque nous arrivons à Omarunga lodge, sur la C43 la lumière est toujours très belle. Nous descendons vite fait du 4×4 et allons voir de près, le fleuve Kunene et le début des chutes d’ Epupa Falls.
Dîner et nuit au Omarunga Lodge à Epupa. Il est situé au bord du fleuve Kunene à l’ombre des palmiers makalanis. Tous les bungalows ont vue sur le fleuve. C’est un site superbe !
Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Blandine. Nous lui organisons un apéro-surprise avec petite bougie. C’est l’endroit rêvé pour le fêter. | | À: Lilevis · 6 octobre 2019 à 19:16 · Modifié le 1 déc. 2019 à 18:54 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 8 de 48 · Page 1 de 3 · 4 815 affichages · Partager 13 Octobre Epupa et les alentours (visite Himbas, chutes)
Ce matin je suis réveillée par de drôles de bruits. Je me lève et vais voir ce qui se passe. Ce sont en fait des petits singes qui voltigent de branches en branches sur les palmiers makalanis. Pas facile de les prendre en photos ils sont toujours en mouvement. Ce Gymnogène haut perché se fait aussi entendre.
Il est encore trop tôt pour le petit déjeuner, j’en profite pour faire des photos de ce cadre très beau cadre.
De plus la lumière est belle
Notre bungalow
Les palmiers malakanis, mesurent jusqu’à 10 m. et possèdent de grandes feuilles en forme d’éventails. Les fruits du palmier makalani sont ronds et plus gros qu’une balle. Entre les bungalows de petites parcelles ont été plantées de plantes aromatiques.
Aujourd’hui nous consacrons notre matinée à la visite d’un village Himbas, non loin de notre lodge.
Pour la visite, Tom guide local traducteur, lui-même Himba, nous accompagne. Nos chauffeurs guides ont apporté des cadeaux (farine, etc) pour remercier les villageois de nous recevoir.
Il nous explique que le chef du village est absent (il s’agit en effet d’un peuple semi-nomade et à cette période qui précède les pluies, les hommes partent faire paître le bétail dans des contrées éloignées plus généreuse en nourriture). C’est donc la première femme du chef qui nous reçoit. Elle habite dans la hutte principale (otjizero) qui fait face au feu sacré et à l’enclos à bétail. Le guide nous explique que cette ligne constitue un chemin sacré qui ne doit jamais être traversé par des étrangers au village.
Il nous apprend quelques mots de base, je les transcris ici en espérant ne pas me tromper et bien les orthographier. Bonjour – moro Comment allez-vous – Perivi Ca va bien - peri naua Les recommandations préalables étant posées, nous pénétrons dans l’enceinte du village. Les huttes coniques en terre rouge sont disposées en cercle.
Les femmes et les enfants vaquent à leurs occupations. Leur poitrine et leurs membres nus brillent sous la graisse rougie par la poudre d’hématite. Les chevilles et les poignets des femmes mères sont encerclés de bijoux cuivrés. Leurs cheveux sont coiffés en tresses lisses et épaisses également enduites d’ocre rouge. Vêtues d’un simple pagne et de sandales elles sont tout simplement magnifiques. Très vite, un climat d’échange s’installe, Tom traduit nos questions ainsi que les leurs. Elles veulent notamment savoir qui est avec qui, nous nous mettons alors avec nos conjoints respectifs, cela nous fait tous bien rire.
Je fais un petit tour dans le village et m’arrête observer des femmes à l’ombre sous un arbre, pilant une pierre d’hématite pour la réduire en poudre dont elles s’en enduiront.
Pendant qu’une partie de notre groupe est reçu par la femme du Chef du village dans sa hutte pour une démonstration de leurs gestes quotidiens, je patiente avec d'autres dehors. C’est alors que les enfants engagent une partie de foot avec nous, Paul est le gardien de but. Qu'est-ce que nous avons bien rigolé! Nous entrons à notre tour dans la hutte, Tom traduit et explique à quoi servent les objets qu’elle nous montre. On est bien loin de notre mode de vie ! Des enfants, des jeunes-filles et des femmes nous montrent leurs danses, à la fin elles nous proposent de se joindre elles.
Elles chantent aussi et nous demandent de chanter une chanson de chez nous, ce que nous faisons et cela les fait encore bien rire. Nous allons voir les objets artisanaux qu’elles fabriquent, je me laisse tenter par un joli petit hippopotame. Elles ne sont pas insistantes comme à d'autres endroits.
Nous avons passé un excellent moment de partage avec tout le monde dans ce village. Nous retournons au lodge pour notre déjeuner. Sur le chemin du retour nous faisons quelques petits arrêts photos
En début d'après-midi Caroline, Blandine et Rédé, nous font une présentation récapitulative sur les différentes ethnies et sur l’histoire des peuples de Namibie. Puis Catharina, Jacques, Michel, Denise, Annie, Caroline et moi allons nous balader au village. Au petit marché artisanal himbas, il y a de jolies pièces que nous pouvons regarder tranquillement.
Le début des chutes est tout près, nous y allons. Des personnes se baignent ou lavent dans les petits bassins. Elles puisent même de l'eau pour la boire.Nous n'y restons qu'un petit moment car nous y reviendrons tout à l’heure avec tout le monde.
Nous retournons au lodge nous détendre un peu avant de revenir un peu plus tard aux chutes.
La rivière Kunene est l’une des rares rivières de Namibie à couler toute l’année. En langue himba, Epupa signifie « eaux fracassantes set écumantes » Spectaculaires, ces chutes se trouvent sur le fleuve Kenene qui marque la frontière avec l’Angola. A cet endroit, le fleuve se déploie en une vaste plaine inondée et se précipite à travers une série de chutes parallèles. Epupa Falls désigne la plus grande de ces cascades qui dégringole le long d’une étroite crevasse haute de 37 mètres. Le soleil donne quelques signes de déclin. Nous allons à pieds aux chutes d’Epupa, nous avons une vue différente de celles-ci par rapport à cette après-midi. La lumière commence à être très belle, les appareils photos crépitent.
Nous sommes restés un bon moment à contempler ces magnifiques chutes, nous prenons maintenant les 4x4 pour rejoindre la crête. La lumière de cette fin de journée est de plus en plus belle. Nous avons un point de vue superbe sur la cascade (bien qu'à cette époque elle ne soit pas au maximum de son débit), sa végétation luxuriante et sur le village d’Epupa, nous en profitons pour trinquer devant ce paysage toute beauté !
Puis c'est l'heure de quitter ce magnifique endroit. Nous avons passé encore une journée extraordinaire. | | À: Lilevis · 6 octobre 2019 à 20:25 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 9 de 48 · Page 1 de 3 · 4 806 affichages · Partager Merci Liliane pour ce carnet! J'adore ces images de point d'eau très fréquenté La Namibie est une destination qui nous tenterait bien et c'est toujours intéressant de voir plusieurs façons de voyager pour la même destination afin de faire son choix. Ce qui est difficile je trouve avec la Namibie c'est le besoin de programmer très à l'avance.......vous aviez réservé à quelle période? | | À: Sylvie56 · 6 octobre 2019 à 21:00 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 10 de 48 · Page 1 de 3 · 4 801 affichages · Partager Bonsoir Sylvie Merci pour le message. Voir tous ces animaux c était super. Nous avons adoré la NamibieNous avions réservé en décembre 2017 Bonne soirée. Liliane | | À: Lilevis · 7 octobre 2019 à 8:25 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 11 de 48 · Page 1 de 3 · 4 780 affichages · Partager Tiens, un carnet que j’avais loupée ! J’embarque ! | | À: Girardinpho · 7 octobre 2019 à 18:00 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 12 de 48 · Page 1 de 3 · 4 758 affichages · Partager Bonsoir Nathalie Avec plaisir, il y a encore de la place. Liliane | | À: Lilevis · 9 octobre 2019 à 12:26 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 13 de 48 · Page 1 de 3 · 4 695 affichages · Partager Dimanche 14 Octobre
Epupa falls- Palmwag- Grootberg pass
Ce matin encore ce sont les singes et les oiseaux qui me réveillent. Je sors pour essayer encore de les photographier, ce n’est pas très facile, mais j’arrive quand même à en avoir un.
Après un bon petit déjeuner nous prenons la route pour le Damaraland en réempruntant d’abord la piste vers Epuwo. Ce matin nous avons une passagère qui va rejoindre sa famille, nous la laisserons un peu avant Epuwo. Je suis assise à côté d’elle. Durant le trajet je lui demande son prénom que j’ai du mal à prononcer, ça la fait beaucoup rire je sors une feuille elle me l’écrit, je lui donne le mien elle le répète très bien et je l’écris aussi. Nous avons passé un bon petit moment à essayer de communiquer.
Sur la route entre Epupa Falls et Opuwo.
Nous la laissons à un croisement de pistes où elle continuera son chemin et nous le nôtre. Blandine l’aide à porter ses bagages sous un arbre où elle attendra de trouver un autre véhicule.
La piste est jolie, elle est bordée d’enclos pour le bétail. Des touracos concolores sont perchés sur l’un d’eux.
Nous arrivons à Epuwo. Petite halte ravitaillement au SPAR où se côtoient les différentes ethnies, dans leur costume traditionnel ou leur tenue moderne.
Venant du Kaokoland, la porte d’entrée vers le Damaraland se situe à Sesfontein. Jusqu’en 1989, le Damaraland correspondait au homeland des Damaras dont la langue officielle était le nama. Très aride, cette région surprend par l’authenticité de sa beauté. Géologie exceptionnelle (impressionnants plateaux granitiques, lits de rivières sablonneux, rocs rouges de basalte, etc.), faune sauvage sans frontière (c’est le secteur des « conservancy » où les habitants cohabitent avec les animaux sauvages) et végétation étonnante (notamment euphorbe damarana et arbre bouteille).
Nous avons une longue route aujourd’hui, mais nous faisons de nombreux arrêts.
quelques rencontres sur la piste.
Tout-à-coup Rédé qui est devant nous s’arrête et part vers un baobab, les fuits du baobab se balancent au bout des branches. Blandine s’arrête également. Il cueille le fruit pour nous le montrer et nous le fait gôuter. En effet l’intérieur est comestible, j’ignorais qu’un baobab donnait des fruits. Ceux qui l’ont goûté m’ont dit que cela ressemblait étrangement à de la meringue).
Pour le pique-nique nous nous arrêtons dans le bush sous un kalahari Appel-leaf. Nous passons à côté de la montagne sacré où les Himbas collectent l’hématie pour en faire leur fameuse poudre ocre rouge, on la trouve au pied des arbres blancs.
Nous passons à côté de la montagne sacré où les Himbas collectent l’hématie pour en faire leur fameuse poudre ocre rouge, on la trouve au pied des arbres blancs.
Nous nous arrêtons quelques instants à Joubert Pass, 1440 m. (le seul passage goudronné de la journée, sinon ce n’est que de la piste). En haut de la piste, vue d’un côté
de l'autre
Petit stop, Blandine va cueillir une branche du « buisson de la résurrection » à première vue il semble mort mais elle la met dans un bouteille remplie d’eau, elle reprend miraculeusement vie.
toujours un beau paysage.
Arrêt à Warmquelle dans un bar de brousse très animé. Blandine nous a dit qu’ils y font de bons ventkuelé, c’est une sorte de beignet, il peut être accompagné de viande ou nature. Michel et moi y allons. Il y a beaucoup de monde. A l’entrée 3 femmes s’affairent une autour de bassines à frire, l’une mélange la farine, l’autre fait frire, la troisième nous sert, et un quatrième encaisse. Blandine avait raison il sont très bon. Nous continuons notre route avec toujours des paysages variés et magnifiques. Nous observons aussi un oryx et des girafes.
Nous nous arrêtons à une pompe à essence perdue au milieu de nulle part. A côté il y a un tout petit stand de bijoux artisanaux.
Un peu plus loin sur la route.
Nous entrons dans le Khoadi // Hôas Conservancy Nous passons par le Grootberg Pas 1540 m.
Dîner et nuit au Grootberg Lodge. Le Grootberg Lodge est perché sur le plateau d’Etendeka à 1540 m d’altitude. Il offre une superbe vue. Les bungalows avec terrasse sont posés au bord de la falaise. Le lodge est construit avec les pierres rouges de la région. La piste qui même au lodge est très raide, notre 4×4 monte sans problème. Les bungalow.
Nous avons une vue superbe depuis notre bungalow. bungalow
Avant d’aller dîner j’assiste, de notre terrasse à un beau coucher de soleil.
Le lodge n’est pas clôturé et depuis 3 semaines des lions sont aussi sur le plateau. De ce fait, après un bon dîner, nous sommes raccompagnés à nos bungalows par un membre du personnel. | | À: Lilevis · 9 octobre 2019 à 12:53 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 14 de 48 · Page 1 de 3 · 4 692 affichages · Partager Merci Liliane, je me replonge en marche arrière, puisque nous l'avons parcourus dans l'autre sens, dans notre séjour en Namibie . Le Grootberg Lodge, un de nos coup de cœur . Eh! oui, apparemment les lions n'étaient pas un mythe . | | À: Rouquine38 · 9 octobre 2019 à 16:27 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 15 de 48 · Page 1 de 3 · 4 674 affichages · Partager Bonjour Isabelle
Ça ne m'étonne pas que tu ais eu un de tes coups de coeur pour le Grootberg Lodge, il est merveilleusement bien placé, j'ai bien aimé notre bungalow, nous y avons bien dîné et la vue est superbe. Bon après-midi Liliane | | À: Lilevis · 9 octobre 2019 à 17:30 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 16 de 48 · Page 1 de 3 · 4 666 affichages · Partager Bonjour Liliane et merci pour le partage,
Vous avez fait de bien belles observations à Etosha! Nous aussi nous avons beaucoup aimé le Grootberg, le bungalow et la vue incroyable. Par contre niveau nourriture, ce fut très inégal : excellent le premier soir et médiocre le 2e (côtelette de porc, mais le pauvre animal avait dû souffrir de la sécheresse, il n’y avait que de l’os...) Je me réjouis de lire la suite de votre périple,
Sybille | | À: Syb74 · 9 octobre 2019 à 20:03 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 17 de 48 · Page 1 de 3 · 4 648 affichages · Partager Bonsoir Sybille
Merci pour ton petit mot. Oui nous avons fait de superbes observations à Etosha. Un an est passé et nous en parlons encore.
Par contre niveau nourriture, ce fut très inégal : excellent le premier soir et médiocre le 2e (côtelette de porc, mais le pauvre animal avait dû souffrir de la sécheresse, il n’y avait que de l’os...)
Alors nous avons eu de la chance de tomber sur un bon jour. La suite arrive. Liliane | | À: Lilevis · 9 octobre 2019 à 21:19 · Modifié le 10 oct. 2019 à 17:33 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 18 de 48 · Page 1 de 3 · 4 641 affichages · Partager Lundi 15 Octobre
Grootberg pass – Twyfelfontein
Comme à mon habitude réveil matinal pour voir le lever de soleil et admirer la vallée entourée de montagnes tabulaires.
Petit à petit le soleil tourne et vient éclairer la montagne.
Après un bon petit déjeuner nous prenons la route pour la concession de Palmwag qui est située à une vingtaine de kilomètres. En redescendant du lodge.
Nous avons à peine quitter le lodge que nous apercevons un Kudu en partie caché par les arbres et des girafes.
J'aime beaucoup le paysage aride et minéral avec cette lumière qui est encore assez douce.
Ce matin nous faisons un safari 4x4 sur la concession de Palmwag, l’une des plus grandes concessions privées d’ Afrique Australe en zone ouverte. Aucune clôture ne délimite la propriété, ici les prédateurs circulent librement. Pas de points d’eau non plus, seulement des résurgences. Dans cet environnement minéral et aride, nous observons des espèces similaires à Etosha, mais uniquement les plus adaptées et les moins dépendantes en eau (springboks, oryx, etc.) Côté végétation, beaucoup d’euphorbes damarana, euphorbes virosa.
Pause déjeuner au Palmwag lodge. Pour accéder au restaurant nous passons sur une petite passerelle tout près d’un éléphant qui mange tranquillement.
Un peu plus loin sur un mur, je vois l’agame des rochers, c’est un gros lézard à la tête et à la queue rouge orangé. J’ai juste le temps de prendre quelques photos et il part.
A peine parti c’est un petit serpent qui prend sa place, je ne m’approche pas, je zoom et le prend vite fait en photo pour la montrer à Blandine et Rédé. Il s’agit d’un cobra cracheur, il ne faut surtout pas s’en approcher à moins de 5 m car il crache du venin.
Notre bon déjeuner terminé nous reprenons la route. Quelques plantes observées dans le Damaraland.
Comme toujours je fais quelques photos en cours de route.
A suivre | | À: Lilevis · 10 octobre 2019 à 18:54 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 19 de 48 · Page 1 de 3 · 4 604 affichages · Partager Grootberg Lodge - Twyfelfontein (suite)
Cette après-midi nous avons rendez-vous avec les éléphants du désert, enfin nous l’espérons. Le Damaraland est en effet traversé par des rivières éphémères qui crées des poches de verdure et d’humidité qui ont permis aux éléphants de s’adapter aux conditions climatiques extrêmes. Ces vastes espaces constituent l’un des derniers territoires d’ Afrique Australe où ils évoluent encore en toute liberté. Après déjeuner nous partons à la recherche des éléphants du déserts. A Fonteinbos, nous quittons la piste pour rejoindre le lit de la rivière Huab dans une lente progression. Le paysage très vallonné est encore plus magnifique. Chaque jour c’est un renouvellement et un nouvel émerveillement. Nous sommes à une centaine de kilomètres à vol d’oiseau de l’océan. Un vent d’ouest souffle et amène des grains de sable qui transforment les montagnes en dunes.
Nous évoluons maintenant doucement dans le lit sablonneux de la rivière, entre les acacias erioloba et les faidherbia albida. Redé est aux aguets et cherche le moindre indice pouvant lui signaler la présence des éléphants.
Tout à coup après un bon moment de recherche, Sylvie aperçoit un éléphant dans la végétation qui est plus dense à ce moment-là, puis disparaît, nous continuons notre recherche et là dans un tournant de la piste il est là. Nous restons à distance afin de ne pas le déranger.
Nous reprenons la piste pour en chercher d’autres et bingo, plus loin, c’est une petite harde de six femelles et deux éléphanteaux qui nous est donnée d’observer. Super moment.
Nous quittons le lit de la rivière par le village de Deriet, un village du bout du monde habité par les Riemvasmaker, un peuple anciennement déplacé d’ Afrique du Sud.
En route pour le lodge dans une belle lumière de fin de journée sur une piste de sable bordée d’herbes dorée, nous rencontrons deux nouvelles espèces d’outardes : outarde de Rûpell (endémique) et outarde de Ludwig, assez rare à observer, malheureusement elles sont un petit peu loin.
Dîner et nuit au Twyfelfontein Country Lodge qui se trouve dans la « Twyfelfontein Conservancy », à 4 km du site de Twyfelfontein. (classé patrimoine de l’UNESCO) et à 6 km de la Montagne Brûlée et des Orgues basaltiques.
C’est un magnifique lodge intégré dans les montagnes de grès rouge de Twyfelfontein. | | À: Lilevis · 10 octobre 2019 à 20:17 Re: Voyage en Namibie en octobre 2018 Message 20 de 48 · Page 1 de 3 · 4 594 affichages · Partager 16 Octobre
Twyfelfontein – SwakopmundQuelques photos du lodge puis je vais petit déjeuner.
Ce matin direction Twyfelfontein, avec au menu, l’art et la géologie, mais pas que.
Twyfelfontein est une site archéologique classé depuis 2007 au patrimoine mondial de l’UNESCO. Vaste cirque montagneux dominé par un chaos de roches lisses, rouges, il recèle une des plus grandes concentration d’art rupestre d’Afrique, avec plus de 2500 gravures datant, pour les plus anciennes, de 6000 ans
Nous sommes accompagnés par une guide du parc qui nous explique la signification des motifs gravés dans la roche.
Un sentier serpente parmi les rochers, pas toujours facile (parfois marche trop haute pour moi), mais avec l’aide des uns et des autres, ça passe. Il y a aussi quelques échelles métalliques pour accéder aux plates-formes, mais là pas de problème. Réalisées dans le grès rouge par les premiers bushmen avec des outils en quartz, ces gravures avaient une fonction de transmission, mais étaient également utilisées par les populations locales pour des rites chamaniques. Parmi les motifs représentés, une carte avec les différents points d’eau de l’époque et beaucoup d’animaux sauvages, mixant parfois des caractéristiques humaines et animales : oryx, rhinocéros noir et blanc, koudou (symbole de fertilité) lion dont la queue se termine par une main à 5 doigts, autruche à 4 cous, girafe (très représentée car les bushmen pensaient que les girafes étaient des animaux sacrés pouvant amener la pluie). La représentation d’une otarie et d’un manchot laisse supposer un contact entre les bushmen et la côte pourtant distante de 100km.
Côté faune et flore, nous observons de jolis acacias du Brandberg (endémique) avec leur forme typique de plumeau, des petits buissons qui prennent la couleur de la cendre pour se protéger du soleil, des édelweiss du désert à l’aspect laineux et le fameux daman des rochers, ce petit mammifère qui ressemble à un rongeur, mais qui est un ongulé primitif se révélant en fait « proche » de l’éléphant ! etc.
De la présence des Afrikaners sur ce site, il ne reste que le nom de la source qu’il abrite, source dont le débit pouvait être douteux. D’où son nom twylfel pour le doute, fontein pour fontaine).
Nous enchaînons avec la visite de la montagne brûlée et des orgues basaltiques (organ pipes). L’occasion pour nos guides de faire un petit cours de géologie en plein air, d’expliquer les phénomènes à la base des paysages namibien et de rappeler l’origine de la création du pays avec, comme point de départ il y a plus de 1000 millions d’années, 2 cratons apparaissant comme des îles au milieu de l’immensité de l’océan : le craton du Congo au nord et le craton du Kalahari au sud. Petit arrêt à la montagne brûlée, nom donné pour ses couleurs.
Puis nous reprenons la route pour quelques kilomètres. Nouvel arrêt. Un chemin mène aux orgues basaltique.
Continuant notre périple nous passons au-dessus du lit de la rivière Ugab et quittons définitivement le territoire des éléphants du désert. Quelques photos en roulant.
Nous déjeunons en cours de route dans un « restaurant herero » au Ozohere Campsite.Très bon accueil.
Nous sommes servis par 2 dames en robe et coiffe traditionnelles sur leur terrasse. Plat mijoté typique dans une marmite en fonte (« potjie »).
Puis départ pour Swakopmund. Pour y arriver, nous empruntons une piste qui traverse le désert du Namib. L’environnement est super aride. N’y poussent que quelques rares espèces qui captent l’humidité du brouillard.
Dans cette partie du désert, de petits stands de vente de pierres (roses des sables, quartz, etc) bordent la piste ici et là.
Après quelques achats nous repartons. On rencontre quelques autruches en balade.
Tout à coup, on voit Rédé arrêté au bord de la piste, Blandine s’arrête aussi, nous descendons et allons voir ce qu’il se passe. Un jeune couple de Suisses est aussi arrêté en bord de piste son 4/4 a un pneu complètement éclaté, le système de freinage est même légèrement endommagé, ils sont un peu Rédé, Blandine et Paul aide le Monsieur à changer la roue, remettent en état le système de freinage car il n’était pas question qu’ils repartent comme ça ils auraient eu des problèmes de freinage au bout de quelques kilomètres. Nous sommes restés sur place plus d’une heure, aucune voiture n’est passée, la seule que nous ayons vu c’est lorsque nous repartions et bien sûr pas de réseau téléphonique. Ils remercient chaleureusement leurs dépanneurs car ils étaient bien embêtés.
Au fur et à mesure que nous nous rapprochons de l’océan il n’y a plus aucune végétation, c’est du sable à perte de vue. Le brouillard arrive aussi.
Au bout de la piste à Henties Bay, c’est une belle route goudronnée coupant le Désert en 2 qui longe l’Océan Atlantique.
Il fait nuit lorsque nous arrivons à Swakopmund et plus frais, quel contraste avec le Kaokoland et le Damaraland.
Nous sommes presque arrivés à destination lorsque d’un seul coup notre 4×4 fait des siennes, il n’avance plus. Blandine téléphone à Rédé, lui explique ce qu’il en est, on a de la chance il est déjà à l’hôtel et les bagages viennent tout juste d’être finis de déchargés. Quelques minutes plus tard il arrive pour nous tracter jusqu’à l’hôtel qui n’est pas loin.
Dîner et nuit au Strand hôtel à Swakopmund. Il est situé sur la fameuse et historique Swakopmund mole.
Un bon feu nous accueille à la Réception du Strand Hôtel, ce que nous apprécions grandement car nous sommes encore en tee-shirt, les valises seront montées dans notre chambre dans un petit moment. Très bon dîner. | Carnets similaires sur la Namibie: Heure du site: 8:29 (21/09/2024) Tous les droits réservés © 2024 MyAtlas Group | 425 visiteurs en ligne depuis une heure! |