Réseau routier, circulation | Même si une bonne partie du réseau routier équatorien n'est pas goudronné, celui‑ci est en constante amélioration depuis quelques années. La "Panaméricaine" qui traverse le pays ou les axes entre les principales agglomérations sont ainsi en assez bon état, et localement payants (mais pas cher), même si l'entretien laisse parfois à désirer. Ailleurs, en campagne, les routes sont moins bonnes et nécessitent à l'occasion un tout‑terrain. De plus, en saison des pluies, certains axes secondaires peuvent être coupés suite à des inondations ou des glissements de terrain. Comme dans beaucoup de pays, le code de la route et la signalisation peuvent être parfois assez aléatoires. Hors agglomérations, il vaut mieux éviter de circuler de nuit. | Voiture, camping-car | Apportez votre contribution en complétant cette section. Sans être indispensable à la découverte du pays, la location de véhicule est une option que choisissent certains lorsqu'ils voyagent à plusieurs ou désirent une liberté totale. On peut louer, dès lors qu'on a au moins 25 ans, aussi bien un véhicule avec que sans chauffeur. Comme il existe diverses sociétés internationales ou locales, il y a donc une certaine concurrence en matière de prix même s'il faut surtout faire attention en plus aux assurances annexes, leurs garanties et franchises qui peuvent faire une sacrée différence en cas de problème. Bref, comptez dans les 40 US $/jour pour un premier prix et au moins le double pour un tout terrain qui sera surtout utile si on compte sortir des sentiers battus. En matière de sécurité, il est plus que recommandé d'éviter de rouler de nuit et nécessaire d'utiliser les parkings gardés sans rien laisser à l'intérieur. Quant à traverser les frontières avec un véhicule de location, très très peu de loueurs l'autorisent et dans ce cas il est préférable alors de demander une confirmation écrite de l'agence le permettant. Dernière chose, les contrôles routiers sont assez nombreux et sévères. Reste qu'à la location d'un véhicule, il existe aussi la solution alternative d'affréter à la journée selon ses besoins un taxi ou tout autre véhicule avec chauffeur. Dans tous les cas, cela facilitera la vie par rapport à une location "traditionnelle" (conduite, caution, gestion des problèmes, etc) et au final ne coûtera pas excessivement cher, ne serait‑ce que parce qu'on ne payera que pour les jours dont on a réellement besoin d'un véhicule. | Bus et véhicules collectifs | Le bus est un excellent moyen de découvrir l'Équateur qui reste un petit pays à l'échelle sud‑américaine. Le réseau est très bien développé avec de nombreuses compagnies concurrentes et des lignes qui permettent d'aller partout ou presque (cf. réseaux, horaires et tarifs). De plus, les fréquences sont nombreuses avec pour avantage que l'on a en général guère à attendre avant chaque départ. Hormis Quito qui en dispose de deux (Quitumbe au sud et Carcelen au nord), les villes n'ont qu'au mieux qu'une seule gare routière. En pratique, on trouvera au choix des bus/minibus "basiques" (les plus nombreux), un peu lents et bondés, et d'autres plus haut de gamme ("Ejecutivo") très bien pour par exemple les trajets de nuit ou les longs parcours. Dans tous les cas, les tarifs demeurent très abordables pour en gros 2 ou 3 US$ les 100 km au moins cher. En route, gardez un oeil sur vos bagages et ne vous séparez pas de vos objets de valeur. Quant à "l'équipement" à prévoir, prenez toujours au moins une petite laine contre la clim si elle existe et surtout l'altitude, ainsi qu'un masque anti‑lumière et des boules Quiès pour les trajets nocturnes. A noter qu'au niveau variante en matière de véhicules, on trouve essentiellement en campagne des camions ou pickup transformés en autobus (les rancheras), plus les fameux chiva qui sont des minibus typiques de la Colombie et de l'Équateur aux couleurs bariolées. Ces derniers ont cependant tendance à disparaître - ou servir de transport touristique - au profit de véhicules plus "classiques" et modernes. Comme dans d'autres pays andins, les camions peuvent servir parfois d'alternative aux bus. C'est plus ou moins payant (moins cher que le bus) et on voyage selon la place en cabine ou à l'arrière. Pour les touristes, c'est quand même plus une "expérience" ou une solution pour palier un manque d'autres transports qu'un mode de locomotion à envisager pour circuler dans le pays. | Deux roues | Apportez votre contribution en complétant cette section. Comme dans les autres pays de la région, le vélo est loin d'être l'idéal pour voyager (dénivelés, altitude, climat, circulation...) et s'adresse avant tout aux plus motivés. Ou alors très localement pour faire une balade. | Auto-stop | C'est dans les zones peu ou mal desservies par les transports que le stop est pratiqué (parfois de façon payante) notamment auprès des camions. Donc, rien n'empêche d'essayer à l'occasion même si le prix plus que modique des transports n'oblige en rien de circuler dans le pays de la sorte. | Trains | Nariz del Diablo, Équateur · © VoyageForum Après des années de décrépitude et de quasi disparition, le chemin de fer revient à l'affiche dans le pays grâce au gouvernement du président Correa qui en a fait une "priorité nationale". Ainsi, plusieurs projets des Ferrocarriles del Ecuador sont en cours ou à l'étude, y compris en commun avec la Colombie. A l'heure actuelle, il existe déjà plusieurs lignes à vocation plus ou moins touristiques sur l'axe Quito‑Guayaquil, incluant le célèbre Nariz del Diablo qui circule au départ d'Alausi dans de superbes paysages. Reste que, de façon générale, le train en Equateur demeure dans son ensemble tout autant un mode de transport qu'une attraction touristique pour les visiteurs. Quant aux prix, même si à trajets égaux ils sont supérieurs au bus, ils restent néanmoins abordables, y compris pour le Nariz qui revient à 25 US$. | Bateaux | Réserve de Cuyabeno, Équateur Comme dans tous les pays qui disposent d'un bout d' Amazonie, le bateau ou plus simplement la pirogue sont omniprésents dans cette partie du territoire équatorien où les routes sont rares. C'est même souvent d'ailleurs le seul moyen de déplacement possible entre les villages, hors parfois les petits avions. En pratique, ces embarcations fonctionnent aussi bien sur le même principe que les bus avec (plus ou moins) des horaires et des dessertes définis, ou alors s'affrètent à la demande. Dans tous les cas, ou tout du moins pour les plus petits bateaux ou pirogues, prévoyez de quoi vous protéger du soleil et des moustiques de même que d'emballer vos affaires. À signaler qu'à partir de l'Equateur on peut rejoindre, via les différents rios, la région d' Iquitos au Pérou en 8 jours puis ensuite le fleuve Amazone jusqu'à son embouchure au Brésil. Sur le littoral Pacifique les possibilités de circuler le long des côtes ou sur les rivières sont également bien présentes. Là aussi la configuration des lieux fait que parfois il n'y a pas de routes ou que l'accès fluvial/maritime demeure le plus rapide. Si les Galapagos se découvrent sur l'eau, on y accède cependant uniquement par air pour ce qui est des transports publics. Il n'y a en effet aucun ferry entre l'archipel et le continent, et les cargos qui assurent régulièrement le ravitaillement ne sont pas autorisés à prendre des passagers. Par contre, les plaisanciers ont le droit de venir aux Galapagos avec leur voilier. Néanmoins il faut savoir que l'accès maritime et les déplacements à l'intérieur du parc marin sont très réglementés. Il est donc obligatoire de bien se renseigner avant, à commencer via le site officiel du Parc des Galapagos. Une fois sur place, les possibilités de transports sur l'eau pour tous ne manquent pas. Entre les îles habitées on trouvera ainsi des navettes publiques, et pour les autres les visites sont réglementées et impliquent de passer par des tours organisés en bateaux. Donc, le problème du transport lors de celles‑ci ne se pose pas. | Vols intérieurs | En plus d'une multitude d'aérodromes locaux, l'Equateur possède une trentaine d'aéroports disposant d'au moins une liaison régulière généralement vers Quito et/ou Guayaquil opérée par une des compagnies locales. De fait, pour relier deux villes "secondaires", il y aura donc le plus souvent un changement à prévoir. Cela dit, hormis pour aller aux Galapagos ou faire Loja (au sud) - Quito, l'avion n'est pas forcément nécessaire vu les distances relativement faibles entre villes. À la limite, celui‑ci est plutôt d'abord un bon moyen de découvrir les magnifiques panoramas andins vu du ciel. Au niveau prix, les vols intérieurs ne sont pas onéreux. Le plus souvent un vol de la capitale vers n'importe quelle autre ville coûtera moins de 100 US$ le trajet. Seule exception - et de taille! - l'accès aux Galapagos qui lui au contraire revient cher aux visiteurs étrangers qui ont une majoration comparé aux nationaux. Sur cette ligne, comptez au mieux dans les 200 US$ par sens vu qu'en plus les voyagistes locaux bloquent régulièrement des stocks de sièges pour leur clientèle rendant ainsi difficile l'obtention de bon prix pour les voyageurs individuels. Les quatre compagnies que compte le pays sont les seules à proposer des vols domestiques. Il sera donc facile de comparer. | Avianca Ecuador: l'ex Aerogal est maintenant une filiale du colombien Avianca. Elle propose un peu moins d'une dizaine de villes équatoriennes pour ses lignes intérieures. |
| Emetebe: cette toute petite compagnie n'assure que trois dessertes internes aux Galapagos. Même chose avec Saero. |
| Lan Ecuador: la filiale locale des chiliens de LAN limite ses dessertes internes à l'essentiel avec Quito, Guayaquil, Manta, Cuenca et les Galapagos. |
| TAME: c'est la compagnie nationale, basée à Quito, avec un réseau d'environ une vingtaine de villes pour ses vols intérieurs. C'est le transporteur le plus "complet" au niveau domestique. | | En ville | Les taxis (jaunes) sont assez nombreux dans les villes et disposent généralement d'un compteur en état à Quito et Guayaquil; sinon il faut négocier sa course avant. De façon générale, les prix ne sont pas excessifs et on peut tabler pour un trajet urbain de jour entre 1 US$ (petite course) et 5 US$ (longue course). Comme dans beaucoup de pays, les taxis peuvent également s'affréter par exemple à l'heure ou la journée pour les besoins d'une visite; au final cela coûte généralement moins cher qu'une location de voiture avec en prime les "soucis" en moins. Apportez votre contribution en complétant cette section. | Que choisir pour ses déplacements? | Même si le bus est le moyen de transport le plus pratique, d'autres modes offrent aussi quelques intérêts comme l'avion pour de beaux panoramas des Andes et le bateau en région amazonienne où il n'y a d'ailleurs pas trop le choix. Bref, on pourra choisir de circuler essentiellement en bus tout en se faisant un petit plaisir en avion, voire à l'occasion en affrétant un véhicule pour les besoins d'une visite hors sentiers battus. Mais, vu la taille réduite du pays, de toute façon les durées de transports entre les lieux ne sont jamais très importantes ni les tarifs trop onéreux. | Distances entre villes | Distances (km) entre les principales villes du pays: | Banos | Cuenca | Guaya. | Loja | Manta | Otavalo | Rioba. | Quito | Tena | Banos | | 320 | 290 | 515 | 430 | 275 | 80 | 185 | 135 | Cuenca | 320 | | 200 | 200 | 385 | 540 | 255 | 450 | 400 | Guayaquil | 290 | 200 | | 390 | 190 | 515 | 230 | 425 | 425 | Loja | 515 | 200 | 390 | | 575 | 735 | 450 | 645 | 535 | Manta | 430 | 385 | 190 | 575 | | 475 | 410 | 385 | 555 | Otavalo | 275 | 540 | 515 | 735 | 475 | | 305 | 115 | 245 | Riobamba | 80 | 255 | 230 | 450 | 410 | 305 | | 205 | 215 | Quito | 185 | 450 | 425 | 645 | 385 | 115 | 205 | | 185 | Tena | 135 | 400 | 425 | 535 | 555 | 245 | 215 | 185 | |
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