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J14 Jeudi 12/07/07 112150 kmNous avons très bien dormi, l’endroit est vraiment très calme. Bonne douche pour toute la famille, lessive puis nous partons à SPDA faire le plein d’eau, de gasoil, regonfler 1 ou 2 pneus, faire qq courses, avant de regagner l’
Argentine par le Paso de Jama.
Nous retrouvons la pompe à essence presque du premier coup (elle est dans la rue Toconao, suivre la flèche COPEC) et refaisons le plein d’eau. Le seul compresseur de SPDA se trouve dans une gomeria située juste avant le poste de douane en quittant SPDA.
Nous allons ensuite pour 1200 pesos (12FF)/pers déguster un pollo-papas fritas (poulet-frites) dans un petit resto qui donne sur le terrain de foot avec une vue imprenable sur le
Licancabur.
2 chiens opportunistes sont là à attendre les os, bien élevés, restant juste à la porte du petit resto.
Nous dépensons ensuite nos derniers pesos chiliens dans les nombreuses boutiques pour touristes.
Vient enfin l’heure de quitter SPDA, en passant par le poste de douane où nous perdons encore au moins 1h30 (!) Les douaniers chiliens sont vraiment très très c... (du moins ceux du coin) Les Argentins disent que les Chiliens ont l’esprit aussi large que leur pays....
C’est bien dommage de quitter un si beau pays dans de telles conditions...
Nous quittons SPDA à 2500 m pour grimper sur l’altiplano à 4400 m en 40 km. Nous devons à deux reprises laisser un peu refroidir le moteur.
Nous roulons jusqu’à la nuit et décidons de nous arrêter pour ne pas manquer les superbes paysages du
paso de Jama.
Malheureusement nous nous rendons rapidement compte que nous avons oublié de brancher le connecteur qui permet de recharger la batterie de la cellule à partir du moteur.
Il nous faut donc rouler environ 1 h de plus ce qui nous permet de franchir le chaleureux poste-frontière argentin situé juste au col de Jama. Viva
Argentina (surtout comparé aux douaniers chiliens...)
Nous nous arrêtons 40 km après le col à 4150 m en plein vent. La nuit promet d’être fraîche !
J15 Vendredi 13/07/07 112350 km3°C ce matin dans le camping car, -15°C dehors. La pompe est bien sûr gelée, pas d’eau.
Le moteur démarre après qq tentatives, ouf !
Nous roulons jusqu’à Susques, très glauque petite ville où volent des nuages de poussière au milieu de dizaines de camions qui attendent sans doute le passage vers le col. Il n’y a plus de gasoil à la pompe. Bon, ça devrait aller jusqu’à
Purmamarca.
En milieu de journée nous nous arrêtons aux
Salinas Grandes à 3400 m d’altitude.
Ce salar est actuellement exploité, il y a des petits tas de sel partout et qq engins qui travaillent.
L’eau est toujours gelée, on verra plus tard...
Nous nous amusons à faire qq photos,
déjeunons sur le salar puis descendons par la cuesta de Lipan pour arriver dans la très belle vallée colorée de
Purmamarca.
A 2200 m il fait très bon, on a de nouveau de l’eau.
Le village est joliment situé mais ressemble un peu à un attrape-touriste avec son marché artisanal où les bus déversent leur cargaison de clients.
Ca nous dissuade de monter plus au nord vers
Humahuaca qui fait aussi partie des marronniers du coin.
De plus on a déjà vu pleins de magnifiques quebradas avec plein de couleurs et sans personne.
On décide donc d’aller voir à quoi ressemble le
Parque Nacional Calilegua, situé à 80 km au nord de
San Salvador de Jujuy en prenant la route 34.
La route à partir de cette ville est assez quelconque, traversant une région agricole avec pas mal de coins ressemblant à des bidonvilles.
La route est bordée de sacs plastiques.
On voit plein de gens pousser des charrettes à bras pour ramener le bois glané le long des fossés.
D’énormes camions transportent la récolte de canne à sucre, principale ressource locale apparemment.
Partout des chevaux paissent sur les bas côtés au bout de leur longe.
Il y a une densité incroyable de terrains de foot : au moins 4/km dans certains endroits : les jeunes garçons s’y retrouvent après l’école.
Nous faisons de grosses courses à General Liberator San Martin, dernier gros bourg avant le parc dans un vrai supermarché, le premier depuis celui de BSAS. On est un peu l’attraction locale, pas beaucoup de tourisme étranger apparemment dans le coin.
Nous trouvons finalement l’entrée du parc (pas facile avec la nuit) et croisons les gardes qui redescendent et nous disent de nous installer pour la nuit.
2 renards (zorros) observent avec intérêt notre arrivée.
J16 Samedi 14/07/07 112795 kmNuit très calme, 13°C dans le camping-car au réveil.
On se renseigne sur les différentes possibilités de balades dans le
Parc Calilegua : le personnel très gentil nous donne plein de brochures concernant les sentiers, l’identification des traces d’animaux et des oiseaux.
Nous remontons d’abord à pied la piste sur 4 km puis bifurquons à droite sur le sentier de Junta, balade annoncée pour 5 h. Les sentiers sont bien balisés.
Il y a très peu d’animaux, très peu d’oiseaux. Il faut dire que nous sommes en hiver.
La végétation est luxuriante, sub-tropicale.
Nous descendons au fond de la vallée et longeons vers l’aval l’arroyo Aguas Negras
pour finalement rejoindre l’entrée du parc où est garé le camping car, avec un petit détour vers la Lagunita, toute verte.
4h de balade au total, très dépaysante, au cours de laquelle nous avons vu des dizaines de traces d’animaux, Le bouchon de l'objectif fait 67 mm de diamètre!
dont certaines de bonne taille (il y a des jaguars...).
Parc apparemment très peu fréquenté car nous sommes samedi et il n’y a que 2 autres voitures, mais qui vaut le détour.
Après avoir déjeuné, nous décidons d’aller faire un tour demain dimanche à
Salta.
Nous tentons de monter plus haut dans les
Yungas
pour aller jusqu’au village de
San Francisco situé à 40 km où l’on peut peut-être faire une balade à cheval. Mais la piste se dégrade de + en + et au bout d’une heure et 20 km, il faut nous rendre à l’évidence : nous arriverons seulement une heure avant la nuit et n’aurons plus le temps de faire de balade.
Ici on va aussi vite à cheval.
Nous rebroussons chemin et au retour un fourmilier traverse juste devant nous, assez lentement et se réfugie dans un arbre.
On a tout le temps de l’observer avant qu’il disparaisse dans les fourrés.
Nous allons passer la nuit au camping du parc à l’entrée (5 pesos/adulte, 3 pesos/enfant, 3 pesos/voiture. Toilettes, des lavabos crados, pas de douches) Ce sera notre seule nuit en camping.
Nous sommes seuls avec la vue sur la vallée.
Les enfants allument un gros feu avec bien du mal.
La forêt génère pas mal d’humidité.
Demain nous irons à
Salta située à environ 160 km.
J17 Dimanche 15/07 112835 kmAu réveil, nous remarquons un renard qui vient nous rendre visite.
Il est méfiant mais s’approche très près.
On s’était étonné de l’absence de chien à l’accueil du parc car en
Argentine et au
Chili, comme en
Bolivie, il y a des chiens vraiment partout, souvent très joueurs et affectueux et toujours gourmands.
Nous lançons d’abord un morceau de poulet au renard, puis des crêpes... Il apprécie et approche à moins d’un mètre.
Les enfants en sacrifieraient presque leur petit déjeuner de crêpes !
Finalement nous reprenons la route pour
Salta.
C’est la récolte de la canne à sucre. Tout est super-organisé. A chaque entrée de champ, un homme et un gyrophare préviennent des passages de camions. La piste est mouillée par un camion citerne pour éviter la poussière sur les cannes. Bien que l’on soit dimanche, tout le monde s’active pour la récolte.
Nous arrivons à
Salta en fin de matinée et comme c’est dimanche, trouvons à nous garer facilement. La circulation est fluide.
Nous faisons le tour de la Plaza du 09 Juillet (belle architecture coloniale)
puis en passant par l’église San Francisco
et sa tour penchée (où se déroule une messe à guichets fermés, quel succès !) comme tous les gens du coin allons manger des empenadas sur la Plaza del Lago.
Il y a plein de marchands ambulants qui vendent toutes sortes de nourritures salées et sucrées, des barbes à papa, des trucs à faire des bulles, des cerfs-volants.
Sur le Lago on peut faire du pédalo ou de la barque.
C’est la sortie familiale du dimanche, très bon enfant.
Tout est très bon marché pour nous autres européens, bien moins cher qu’au
Chili.
Sur une scène se succèdent des groupes de danse folklorique et de musique contemporaine, que les gens applaudissent entre deux bouchées, assis à des tables disposées partout dans le parc.
Beaucoup des habitants de
Salta sont de type indien.
Comme partout dans le Nord-Ouest, les véhicules font de l'usage!
En milieu d’après-midi nous prenons la route puis la piste pour
Cachi (160 km)
La piste est très bonne en général. Il y a plein de voitures qui redescendent du col Pierra del Molino à 3300 m. Toute la vallée subit la poussière de tous ces véhicules...
Peu après le col, nous remarquons un gros oiseau posé à terre qui me fait d’abord penser à une autruche vu son volume. C’est en fait un condor qui s’envole avant que je ne puisse le photographier au zoom. C’est vraiment une grosse bestiole !
Nous faisons un détour (8km A/R) vers la vallée Encantada (seuls les chevaux ont le droit de s'y promener...)
dans le Parc National Los Cardones : de curieuses formations rocheuses rougeâtres, jolies mais la randonnée y est interdite comme partout dans le parc, dommage.
Nous descendons ensuite la recta de Tin Tin, longue ligne droite entre deux « champs » de cactus.
Bof, des cactus, il y en a dans plein d’autres endroits. Pas de quoi en faire un parc, sauf pour attirer les touristes...
Nous arrivons enfin à
Cachi où nous avons l’intention de faire une randonnée à cheval.
Nous décidons d’aller dormir à Las Pailas d’où nous devrions avoir une vue sur le Nevado
Cachi qui culmine à plus de 6000 m.
La nuit tombe avant que nous n’y arrivions et nous nous posons pour la nuit à flanc de montagne.
J18 Lundi 17/07 113230 km10°C dans le camping car à la fin de cette nuit à 3000 m.
Bonne surprise, nous sommes presque arrivés à Las Pailas.
Il reste 1 km.
Une famille vit là avec 2 petits enfants, qq chiens, 1 chat, plein de chèvres et 2 ou 3 petits champs.
Un chevreau est né à l’aube, il est encore mouillé et a toujours son cordon ombilical. Il flageole sur ses longues pattes pour boire le lait de sa mère.
Ici, le bois est rare. Heureusement il y a les cactus!
Las Pailas est un site archéologique laissé dans son jus situé dans un cirque montagneux magnifique au pied du Nevado de
Cachi qui culmine à 6300 mètres.
Les indiens semblent avoir créé autrefois des petits champs propices à la culture ou à l’élevage en érigeant de gros murs des pierres ôtées des parcelles.
Nous nous y baladons pendant 1 heure ou 2 avant de redescendre sur
Cachi, situé à 16 km. Le petit village est mignon, constitué de qq rues et comme toujours d’une place centrale.
Nous cherchons en vain où faire une promenade à cheval. Senor Toro n’est pas là... (à Payogasta il y avait une pancarte indiquant aussi des rando à cheval mais nous n’avons trouvé personne. Il semble que nous soyons vraiment hors saison)
Nous mangeons pour 70 pesos des bife con papas fritas (vuelta y vuelta) et un cabrito con ?
3 minibus de 24 personnes déchargent leur cargaison de touristes argentins. Il y a plein de tours organisés depuis
Salta.
C’est le moment de prendre la piste vers
Cafayate (la ruta 40), vraiment très pénible, que de la tôle ondulée.
Nous passons à côté de
Los Molinos.
Le paysage est agricole avec qq champs et des maisons en adobe très modestes
comme partout dans le NOA, presque toutes les maisons ont leur four.
On devine des jours meilleurs autrefois en admirant quelques façades à colonnes.
Plus au sud, le paysage devient plus spectaculaire avec des quebradas colorées. L’agriculture est plus développée et le niveau de vie semble meilleur.
Nous arrivons enfin à Angastaco
après 90 km de piste (en 4h !), joli village tranquille lové au creux d’une quebrada jaune et ocre.
Les chiens et les chevaux sont omniprésents.
L’hosteria Angastaco propose des rando à cheval, d’après le Lonely Planet. Nous essayons de nous y renseigner mais ne trouvons que la jardinière qui nous dit que c’est possible demain matin. On lui dit qu’on viendra pour 8h30. On verra bien.
Nous allons poser le camping car pour la nuit un peu à l’est du village, sur un promontoire surplombant le Rio Calchaqui.
En contrebas, il y a qq fermes, des ânes, plein de chèvres.
Profitant des derniers rayons du soleil
nous descendons jusqu’au Rio, slalomant entre des roches typées far-west.
Chaque balade ici est prétexte à des leçons d’anatomie : on trouve partout des squelettes de cheval, âne, vache, chèvre, mouton... Les enfants adorent...
J19 Mardi 18/07 113333 kmQuelle chaleur étrange. A 23h30 nous sommes réveillés par de fortes rafales de vent. Il fait 25°C dans le camping-car. C’est le zonda, un vent chaud qui peut être très puissant.
J’ai peur qu’une bourrasque nous précipite dans le ravin en contrebas, nous sommes secoués comme des pruneaux. On préfère changer de place pour se mettre plus à l’abri, juste à l’entrée d’Angastaco.
Au matin, nous allons attendre à l’Hosteria Angastaco la personne qui doit nous accompagner pour la rando à cheval. Au bout d’une heure, toujours personne.
On abandonne et on reprend la piste : encore 50 km de tôle ondulée jusqu’à San Carlos. Le paysage est plus banal. C’est vraiment dans la région d’Angastaco qu’il est le plus surprenant.
Au total, vu l’état de la piste et l’intérêt des paysages, il vaut bien mieux passer pour la route 68 qui relie
Salta à
Cafayate, d’autant plus qu’il n’y a pas moyen d’y faire de rando à cheval comme nous l’espérions.
Les petits hameaux rencontrés sur cette mauvaise piste existent aussi ailleurs, en particulier sur la route du paso San Francisco.
Nous rejoignons
Cafayate, passons les ruines de Quilmes et bifurquons vers
Tafi Del Valle : nous escaladons les Cumbres Calchaquies, très arides sur leur versant ouest puis atteignons un col situé à 3000 m et redescendons côté est dans un paysage de montagnes suisses, avec plein de bétail, d’herbe bien rase, de résidences secondaires.
La descente est interminable, très sinueuse, traverse une forêt sub-tropicale du même type que celle du
parc Calilegua.
Enfin, nous arrivons dans la plaine de Santiago del Estero, au-dessus de laquelle flotte une chape brunâtre...
La récolte de la canne à sucre bat son plein.
Quand celle-ci est terminée, les paysans mettent le feu aux champs fauchés et ça sent bon le caramel.
Nous traversons la ville de Termas de Rio Hondo, très animée. Des enfants jouent en plein hiver sur des toboggans aquatiques.
Nous nous arrêtons pour la nuit un peu plus loin sur un chemin perpendiculaire à la route N°9.
Cette route comme beaucoup d'autres ressemble à une de nos nationales, latéralement elle est bordée des 2 côtés par une bande de 20 ou 30 m d’herbe rase, ce qui permet de voir à l’avance d’éventuels obstacles : charrettes tirées par des chevaux, cochons, chevaux, poules, cyclistes. Il y a quand même pas mal de chiens morts sur les bas-côtés.
Nous sommes à environ 1100 km de
Buenos Aires.
J20 Mercredi 19/07 113763 kmLongue journée de route ingrate, comme à l’aller.
Seul événement marquant : plein d’oiseaux de toutes sortes, même des flamants roses dans la région de Selva, à mi-chemin entre Santiago del Estero et Rosario, là où la route passe entre 2 gigantesques marais.
Au début de la journée, plein de charrettes tirées par 1 cheval.
A la fin de la journée, qq grosses voitures rutilantes.
Toute la journée, on a doublé des dizaines et des dizaines de camions.
On se pose pour la nuit environ 50 km avant Rosario après avoir fait qq courses à Totoras.
Demain nous visiterons Rosario.
J21 Jeudi 20/07 114522 kmVisite de Rosario, située au bord du
Parana, 2ème fleuve le plus grand d’
Amérique du Sud après l'
Amazone,
qui se jette dans un estuaire qui fait 100 km de large en certains endroits. Qq gros cargos passent sur le fleuve. Nous sommes maintenant à 25 m d’altitude...
Il y a un million d’habitants. Nous arpentons les 2 rues commerçantes pour dépenser nos derniers pesos, avec bien du mal. Aucun magasin d’artisanat pour touristes. Finalement les enfants achètent des chaussures!
Balade au bord du fleuve, jusqu’au monument au drapeau national.
Pour 1, 50 pesos, nous montons en haut de la tour (vue sur le fleuve), mangeons des barbes à papa, buvons un coup...
Nous allons dormir dans un champ à 25 km de Rosario vers BSAS.
J22 Vendredi 21/07 114654 kmEncore 300 km jusqu’à BSAS
.Visite matinale du gaucho de la ferme voisine qui propose gentiment aux enfants de monter sur son cheval, adorable.
Il nous fait admirer ses vaches... Elles méritent bien une photo car elles sont très appétissantes (le bifteck est à 3 euro/kg!)
Après avoir parcouru 1 km nous crevons ! Le dernier jour...
Route sans histoire jusqu’à BSAS, à part une voiture qui évite de justesse une palette, quitte la route et fait un tête à queue, juste devant nous.
Nous arrivons à l’agence vers 15h00.
6200 km au total, 120 USD pour le pneu, bon à changer. Avec les km supplémentaires, cela fait un surcoût de 313 USD.
Sebastian et Cristian ont bien confirmé le vol de retour, qui est retardé de 21h00 à 1h00 du matin demain samedi.
1h15 de route jusqu’à l’aéroport, ça bouchonne.
3h !! pour s’enregistrer, 1h rien que pour nous !!
Finalement on ne décolle qu’à 3H du matin...
Taxes aéroport inattendues de 18 USD/pers !
Bon pour un repas de la part d’Aérolineas au resto qui ferme et nous donne juste des sandwiches pas fameux et des boissons..
On sait déjà qu’on n’aura pas notre correspondance à
Madrid. Il faudra se débrouiller sur place avec AA.
J23 Samedi 22/07/07 On arrive à
Madrid à 19h00.
Bien sûr, 4 de nos 6 sacs sont perdus puis retrouvés au bout d’une heure et demie.
Queue encore une fois chez AA pour savoir quel vol nous ramènera à
Paris.
Demain dimanche il n’y a de la place que vers Orly à 7h50. Pas le choix...Navette surchargée jusqu’à l’hôtel.
Re-queue à la réception de l’hôtel Auditorium, luxueux. Bon buffet qui nous réconforte (sur 24h, 11 h de vol, 13h de queue !!)
Courte nuit, coucher à 23h30, lever à 5h.
J24 Dimanche 23/07/07Enregistrement rapide sur un vol d’Air Europa.
Arrivée à Orly à 10h00.
64 euro/5 pers. pour la navette Air France, 35 minutes, ça roule bien, on est dimanche.
Arrivée à Roissy, on récupère la voiture : 175 euro de parking.
Arrivée à
Nancy à 16h00.
Le chien et les chats sont là ! Tout va bien ! Demain au boulot !
BUDGET : Avion pour 5 : 4040 euro (adulte 845 euro, enfant 626 euro)
Location camping-car: 3230 US$ (2343 euro)
1 pneu à changer : 120 US$ (87 euro)
Papiers pour passage du camping-car au
Chili : 100 US$ (73 euro)
Tour en
Bolivie pour 5 : 600 US$ (436 euro)
Dépenses en
Argentine : 3400 pesos (792 euro)
Dépenses au
Chili : 204000 pesos chiliens (286 euro)
Taxes aéroport BSAS pou 5 : 90US$ (66 euro)
TOTAL POUR 5 : 8123 euro soit 1624 euro/personne.
Bibliographie :
Lonely Planet pour
Argentine et
BoliviePetit Futé pour
ChiliCarte
Argentina 1:1 900 000 de Freytag et Berndt
Carte
Chile 1:2 000 000 de Borch Map
Quelques liens utiles :
agence location camping-car
: www.andeanroads.com/cartes routes en
Argentine :
www.andeanroads.com/cartes routes au
Chili :
www.turistel.cl/v2/météo et stats :
www.tutiempo.net/...-Aires-AR004627.htmlétat des routes en
Argentine :
www.aca.org.ar/...o/vial/framevial.htmsite argentin (voyages hors des sentiers battus, cartes, photos) :
viajeros.freeservers.com/site argentin (voyage à vélo et rando dans le NOA, cartes, photos) :
www.latitud-cero.com.ar/site français (
amérique du sud en camping-car) :
espacla.chez-alice.fr/site français (
amérique du sud en camping-car) :
www.lesderoutes.com/index.htmlsite belge francophone (
amérique du sud en camping-car) :
www.aquandes.be/accueil.htmlandinisme (en français) :
www.cimes-et-sommets.net/chili/clbienvenue.htm. entre autres, bien sûr!
ON A ADORE : Le Paso San Francisco (et je crois que le côté chilien est au moins aussi beau)+++++
La
Vallée de la Lune à San Pedro de Atacama au lever du soleil+++++
La virée en
Bolivie dans le Sud Lipez+++++
La balade au nord de
Cafayate près de la route 68++++
La vallée de l’Arc en Ciel au Nord de san Pedro+++
La balade dans le petit canyon au NE de san Pedro+++
ON A AIME La route du Paso de Jama et ses paysages
Les paysages du paso de Sico mais PAS sa piste !
Le
parc national Calilegua.
UN PEU DECUS PARLes vallées calchaquiès
Rosario
2 endroits selon nous exagérément mis en valeur par le Lonely Planet.
UN REGRET : Nous ne parlons pas du tout espagnol et c’est vraiment dommage car les Argentins en particulier sont très chaleureux et on ressent une grande frustration de ne réduire les échanges qu’au strict nécessaire. Le Français et l’Espagnol sont cependant très proches et c’est un vrai plaisir que de réussir à comprendre une phrase simple en espagnol, souvent prononcée avec calme et patience par notre interlocuteur. Il est par contre plus difficile de s’exprimer. Sur notre parcours, pratiquement personne ne parlait anglais. (Il est vrai que la guerre des
Malvinas pèse toujours lourdement sur l’estomac des Argentins...ce qui ne doit pas rendre l’anglais très populaire à l’école)
En Conclusion : beaucoup de km (6200 dont trop de piste en tôle ondulée !) mais un superbe voyage, des paysages fantastiques, une autre planète, des sensations vraiment inédites.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas! Je me ferai un plaisir d'essayer d'y répondre!
Marie