Carnet solitaire en Tanzanie Juillet-Aout 2010 - Une histoire improbable
800 – Trajet
Pourquoi la TanzanieParce que nous avions été très frustrés de ne pas voir de félin au
Botswana. On voulait « assurer le coup ».
Pourquoi en solitaireParce qu’on aime ça.
Sans aucun doute aussi pour contrarier tous ces empêcheurs de voyager en rond qui nous prédisaient tous les malheurs du monde, leur démontrer qu’il ne sert à rien de faire peur, juste pour vendre un TO copain. Merci à eux : ils nous ont motivés...
Parce que OUI, définitivement OUI c’est tout à fait possible de faire la
Tanzanie en solitaire, avec son 4x4, comme en
Namibie, en
AFS, au
Botswana etc : Les risques, les plaisirs, les aléas, les possibilités sont les mêmes, EXACTEMENT les mêmes.
Et OUI, on peut rentrer dans les parcs SANS guide. Les personnes qui tiennent les comptoirs d’entrée des parcs n’en sont que plus prévenantes, plus à l’écoute, et comme toujours en
Tanzanie encore plus inclines à vous rendre service, à vous donner des conseils, à vous montrer su une carte où sont les bons endroits.
La sécuritéLes gens sont vraiment très gentils. Ils discutent, proposent mais n insistent pas. Nous n’avons pas rencontré d’agressivité ni de sensation de se faire agresser, encore moins dans les coins les plus reculés, dans les villages lointains, là où ils ne voient que très peu de Blancs.
La sécurité n’est pas non plus un argument pour vous empêcher d y aller seuls.
La conduite sur pisteLa conduite sur piste Tanzanienne se fait obligatoirement avec un 4x4. On voit quelques locaux en voitures mais rarement sur les pistes lointaines. Les pistes Tanzaniennes sont de vraies bonnes (~mauvaises) pistes « africaines » (mais qu’est ce qu’une piste « africaine »... ? on verra ça plus tard).
Ma seule recommandation : prévoir peu de km par jour. Moins de 200 km, pour avoir le temps de profiter des endroits où l’on arrive, pour éviter d’arriver fatigué.
Oui il vaut mieux avoir une certaine expérience de la conduite sur piste, mais ce n’est pas une obligation. L’expérience s’acquiert en pratiquant, et au bout de quelques jours on comprend vite que pour rouler vite, il faut freiner avant les trous... ! mais surtout que pour aller loin, il faut rouler doucement.
La conduite du 4x4, si on a déjà pratiqué, n’est pas non plus un argument pour ne pas voyager seul en
Tanzanie.
Et j’ajouterai au contraire : il nous aurait été IMPOSSIBLE de faire ce voyage, assis derrière, dans un vieux Land Rover à amortisseurs à lames (dur dur pour le dos) d’un TO Local. Choisissez votre 4x4. Prenez plaisir à conduire vous-même.
Compressé contre un co-voyageur inconnu sur la banquette aurait été pour nous un calvaire :
- « excusez moi, je vous ai touché avec mon bras »
- « pardon, puis je me pencher au dessus de votre sandwich à la crème, le temps de faire une photo de ce magnifique léopard qui... mince trop tard... Merci, pardon..., non c’est pas grave, je vous en prie... »
IL FAUT SAVOIR que nous avons fait ce trajet avec une tente sur le toit, MAIS CECI N EST PAS INDISPENSABLE.
On peut très bien voyager en Tanzanie avec une tente au sol car les Public Camp site sont suffisamment pleins pour dissuader les bêbêtes.
Quoi d’autre... bah rien
Alors allons-y...
Jour 1 – Dar Es Salam – Lusotho L’avion du Samedi, réservé en Décembre 2009, 647 euros A/R par personne, taxes et assurances inclues. RàS à part un retard de deux heures à l’escale au
Caire. Les bagages nous suivront tranquillement, la nuit sera courte.
Le Dimanche à 6h15, incroyable mais vrai : 10 minutes, montre en main, pour sortir de l’aéroport : formulaire, douane, bagages inclus. On ne nous demande pas le vaccin contre la fièvre jaune. On ne nous le demandera pas non plus pour prendre l avion vers Mafia.
Improbable 4x4.
Le seul 4x4 avec tente pas trop trop cher a été trouvé à
Nairobi. Il me facture 300 euros pour me livrer la voiture à Dar et 150 euros par jour.
Le loueur s’est réveillé deux jours avant pour nous demander s il s’agissait de 5h15 le matin ou l’après midi... Bah il était temps... ! LE MATIN qu’on t’a déjà dit 17 fois... ! ! !
Est-il là pour nous accueillir ? Beaucoup de panneaux attendent leurs interlocuteurs à la sortie, pas nous...
Au bureau des renseignements, il n y est pas non plus, sur le parking... sur le parking... UN 4X4 avec tente sur le toit... Youpi. Le chauffeur est absent, on attend 5 minutes, il arrive... Ouuuuffff ! ! !
On a nos bagages, on a un 4x4... 8 ou 10 mois de préparation de ce voyage qui vont pouvoir se concrétiser... Choueeeeette !
Bon le 4x4 est un essence, pas un Diesel... Grrrr !
Ah bon, le 4x4 a une boîte automatique... Re-Grrrrr. On va consommer 20% de plus...Choueeette. On fera effectivement du 20 litres au 100 kms sans appuyer. Soit un budget essence de 680 euros au lieu des 500 euros prévus... pour nos 3900 km (au lieu de 3800 kms prévus ;-)
Bon le 4x4 a 110 000 kms au lieu des 60 000 promis... Re-Re-Grrrr. Ça promet sur la probité du loueur... En ce qui le concerne, le pire est à venir.
Monsieur exige un déposit absolument pas prévu du tout, ni sur son Site, ni dans les emails malgré mes questions explicites.
J’étais averti par Michèle à qui j avais donné ses coordonnées... mal m’en a pris, Pardon Michèle. Elle a été plus que moi très mal servie par ce loueur très indélicat. Elle a la gentillesse de m’avertir par SMS dès son arrivée à
Nairobi, et de me raconter ses déboires de 4x4 en « avance de phase », puisqu’elle a trois semaines d’avance sur moi sur les pistes. Cooool... Super Merci Michèle.
Il veut me prendre 2500 euros de caution (alors qu’il a pris environ 1500 euros à Michèle). C’est du grand n’importe quoi.
Ce loueur s’appelle Wago Wago, safariskenya.com, budgetcarhirekenya.com, carhire-
kenya.com, africancenter.eu (se sont tous la même société). NE PASSEZ PAS PAR LUI, c’est un escroc... !
Do not rent your car with them...
Mais je lui ferai une petite « publicité » très personnalisée par ailleurs.
Il manque les couvertures et le frigidaire, les ustensiles de cuisine sont incomplets, les chaises de camping sont presque craquées... mais le gas-cooker est présent avec une bouteille pleine. Heureusement.
On peut dire que le Gas-cooker et la très bonne qualité des pneus ont sauvé ce voyage !
On finit par partir au bout de 3 heures...
Obligé de passer par Dar, la ville est ceinte d’un « boulevard extérieur » saturé. Le GPS nous indiquera tranquillement une route de contournement. Merci Garmin, merci T4A.
Mais la sortie de Dar par le nord nous prendra quand même deux bonnes heures, pour faire les 50 kms nécessaires à trouver une route (goudronnée) plus tranquille. On va pouvoir rouler.
Mais attention, la police veille. Radar – jumelle comme à la maison.
005 – l’Afrique tout de suite...
007
008
On roule tranquille jusqu’à Lusotho.
On est accueillis par des chants Luthériens du Collège, dans un grand jardin, un chemin qui serpente jusqu’aux quelques chambres louées. Superbe. Budget super cool : Douche chaude, repas du soir, petit déjeuner le matin avec des crêêêêpes... huuuummmm... ! Tout ça pour environ 40 dollars.
On y fera des provisions de confitures, de vin, de fromage... Huuummmmm !
«
Si c’est ça la vie que tous les moines ont... »
Ce sera le dernier fromage du voyage...
(on ne compte pas les « Vache Qui Rit » et toutes leurs imitations).
Cette région est magnifique. Les randonneurs ont de quoi s’éclater pendant des jours dans des montagnes gentilles, sur des pistes rouges au milieu d’une végétation luxuriante, avec des paysages à couper le souffle... ou des nappes de brouillards improbables qui bouche la vue d’un seul coup...
010 -
Heaven bar
Au loin la Montagne Masaï, début du territoire éponyme.
020 –
Salle de jeu à Heaven bar
A
Lesotho il y a un concours de gentillesse : les Luthériens se « disputent » avec les évangélistes, avec les Attentiste du Dernier Jour, avec les catholicistes, avec les JésusChrisistes, et toutes sortes de congrégations qui rivalisent de sourires et de prévenances.
Première impression d un pays et de gens sublimes qui contraste beaucoup avec certains messages du Forum. Le Grand Méchant Loup ne nous croquera pas cette année... !
Les auto-stoppeuses sont des bonnes-sœurs qui vont nous accompagner au marché, un professeur... aveugle qui priera Dieu pour nous, une femme enceinte qui nous remercie mille fois... Que des gentils. Ce coin là, il fait envie d y vivre, moi je vous le dit...
025
Mais c’est déjà le départ pour le Kili...
J2 – Lusotho – Moshi Kili Kili KiliImprobable Kili
La route est tranquille jusqu’à
Moshi, mais attention aux radars mobiles... !
« Le premier qui le voit a gagné une bière... »
Mais tout le monde a perdu. Pas de Kili.
Perdu dans les nuages, même depuis la porte Marungu (merci A-M) : Enveloppé dans une énorme écharpe de nuages, il ne montrera pas ses cheveux blancs. On aurait bien voulu le voir... Sa majesté en a décidé autrement.
Si on avait su, pour gagner un jour, on serait allé directement à
Arusha...
On dort à Chem-Chem (S3 17 48.6 E37 31 29.3), un petit terrain de camping accolé au Marangu Hotel qui propose repas du soir et petit-déjeuner. Super cool, douche froide, calme.
Au village de Mahungu : ATM et des dizaines de propositions d’accompagnement pour une escalade : pas assez sportif pour cela (je crois que 60% des gens échouent à mi-parcours), nous on a choisit sport mécanique...
Les couvertures empruntées à Egyptairseront bien utiles.
Le loueur de 4x4 nous a promis de nous livrer les couvertures et le frigidaire ce soir à
Arusha. Arrivé là bas on apprend qu’il n’arrive que demain matin : encore une occasion de nous mentir...
J3 – Moshi - ArushaImprobable piste nord pour rejoindre
Arusha.
On prend la route après avoir fait les provisions à
Moshi. Les Super Marchés n’existant pas ou alors sont bien cachés. On trouve des superettes qui ont presque tout, sauf des sacs poubelles. Boulangerie par ici : Ali Abbas Pastry shop (S3 20 52.1 E37 20 25.2) superette juste en face.
On fait le plein comme à chaque fois que c’est possible (il y a beaucoup de pompes à essence en
Tanzanie, surtout sur les routes du nord très fréquentées par les touristes).
Puis on prend la route vers l’ouest, puis une route à droite ici Boma Ngombe Village (S3 19 56.1 E37 09 02.3), pour quitter le « highway ». Un policier nous arrête : un touriste immatriculé au
Kenya, qui va à
Arusha en passant par le nord, il n’y croit pas beaucoup ! Et les policiers sont vigilants dans cette partie du pays, il y intérêt à ralentir en arrivant dans les villages.
On lui explique, on lui montre qu’on a une carte (Google Earth avec notre Trace), et il finit par sourire...
Puis on tourne à gauche ici S3 08 53.2 E37 01 31.5 pour faire la piste parallèle à 25 km de la route principale.
Piste assez difficile. On y rencontre des « vrais gens » qui sont très étonnés de trouver des Blancs-Becs par ici...
030 - «
c’est qui ces Blancs-Becs... ? »
L’arrivée sur le
parc d’Arusha par le nord est jôôli tout plein...
040 – Arrivée à
Arusha par le Nord
Improbable Tarif des Parcs.D’abord savoir que les parcs du nord préfèrent les cartes Visa.
Tarangire sera très réticent à accepter nos Dollars en liquides, que j’avais pris soin d’acheter en Janvier avant la baisse de l’Euro (ce qui m’a fait gagner environ 500 euros).
Bon ! Les parcs du sud s’en fichent. Je ne crois pas que
Ruaha et
Selous aient un lecteur de carte Visa. Le parc Marin de Mafia ne veut QUE du liquide, et des dollars supérieurs à 2006... ou des euros !
En plus, contrairement à ce que j’avais compris, ce n’est pas seulement la nationalité du voyageur qui fait le prix, mais aussi celle de la VOITURE : 10000 TSh (environ 7 euros) pour une voiture Tanzanienne, 40 Dollars (américains) pour une étrangère. La mienne est Kényane... Pas cool !
050 – Tarifs des Parcs
055
Le
parc d’Arusha est très joli, pas bien grand, avec des pistes principale assez faciles, et des pistes divergentes asses difficiles, comme par exemple celle qui monte sur le bord du cratère Ngurdoto (S3 17 44.2 E36 54 17.4) : l’aller-retour prend une petite heure, on ne peut pas croiser une autre voiture (je me demande encore aujourd’hui comment on aurait fait dans cette pente pentue...), et la vue est très belle sur le cratère, sans doute une caldeira.
Les lacs sont beaux. Le coin Pique-nique très fréquenté : je vous conseille de manger juste en face, sur un promontoire improbable de l’autre côté du lac (Small Momela Viewpoint : S3 13 08.8 E36 53 45.3).
Des girafes et autres « habituels », des flamands roses qui courent sur l’eau...
060
Ou qui volent «
dans le ciel bleu d’azur » (un peu couvert quand même)
070 –
Elles ne sont pas rasées sous les bras !
C’est beau, c’est très beau. Un peu cher mais très beau.
Improbable doucheOn dormira le soir à Colobus Camp site, juste après la sortie Sud, à droite, à 300 m de la piste principale, accolé au lodge (S3 18 56.7 E36 52 38.9).
Pas de douche chaude, et ce soir là... pas de douche du tout... (Juste un filet d’eau) !
On va cailler comme jamais (du moins on le croit...)
Je rappelle que nos couvertures nous attendent (peut être) demain à
Arusha. Les sacs polaires apportés + les couvertures Egyptair seront très très juste.s Il doit faire environ 12 degrés le matin en se réveillant dans un brouillard qui se déplace à la vitesse... d’un nuage.
J3 – Arusha – Natron par La Rivière aux Moustiques
On passe à
Arusha pour récupérer la couverture et le frigidaire...
080 –
Improbable rendez-vous
A coup de frais téléphoniques importants on apprend qu’on a rendez-vous dans un hôtel... qui n’existe pas : personne ne connait, tout le monde veut nous aider, mais rien à faire.
Allez, c’est bon, encore un mauvais point pour ce loueur : On apprendra à ne pas manger de fromage
On part sur le goudron, vers le sud-ouest (Merci gps). En direction de Mto Wa Mbu, à la queue leu-leu avec les 4x4 des TO qui roulent plus vite que nous.
On fait les courses et on échange des sourires
090 –
Tout l’or du monde :
Puis on cherche la piste Nord indiquée sur T4A
(« fermée, prenez celle qui est 300 m plus à l’ouest... »)
La piste est belle et c’est le début de 2500 km de piste dont une très grande partie de tôle ondulée.
On traverse des villages Masaï.
100 -
Boite Postale ?
Bien sur un auto-stoppeur, un papi tout gentil, tout en longueur, tout mince... C’est seulement quand il descendra à Selalei qu’Elisabeth verra la longue dague qu’il porte à la ceinture. Mais aucune crainte, au lieu de nous curer les dents, il nous promet de prier pour nous tous les dieux de la terre et du ciel Masaï, et je crois qu’ils sont nombreux dans sa « religion ».
Petite pause sous un arbre, en contre-versent du Ngoro, pour notre soupe – tomate – riz – bananes rouges (Huuuummmm) quotidiens.
110 –
Contreforts du Ngorongoro
On reprend la route pour la partie plus difficile. On passe souvent en première, dans des lits de rivières creusées par les coulées du volcan. C’est beau, mais c’est tape-cul.
120
Après 7 heures de piste, on arrive au Lac.
130 –
Moivaro Campsite (ET Special Camp)
Il est beau ce lac, il est sauvage, il est loin, tranquille, peuplé de gens super-gentils
140 –
Photo prise par Thomas
145 –
Montagne Sacrée
Thomas nous « guide » jusqu’au lac. C’est surtout bien sur, l’occasion de bavarder.
Il nous fait arrêter juste devant une dizaine de femmes qui fabriquent de
magnifiques bijoux Masaïs.
On se promène, il nous confisque le petit appareil photo numérique, et il mitraille, zoom à fond dans les pixels...
« C’est quoi, c’est une mouche ?, non, non c’est un pixel... »
Franche rigolade... mais pas trop parce que fierté et orgueil sont visibles.
150 - Thomas
En rentrant je lui prête le volant (boîte automatique, c’est facile). Il a déjà conduit
une fois et se débrouille très bien pour caresser les arbustes... Et comme tous les mâles de la terre quand ils sont au volant, il veut frimer devant ses copains en arrivant à Moivaro, accélère et frôle le poteau avec le rétro.. Rien de cassé. Ca serait dommage, un si beau 4x4 !
160 –
Un mec au volant
Je vais lui envoyer la photo, il sera content...
Ou si quelqu’un y va bientôt, je lui envoie la photo pour qu’il la donne à Thomas, vous verrez, c’est génial de leur montrer les photos dont ils n’ont vu que la face avant du téléobjectif... !
D’ailleurs en rentrant au camping, je lui donne les photos prise par Anne-Marie (merci A-M) pour qu’il les donne à son guide qui n’est pas là ce soir.
Petit repas au milieu du camping tranquille, juste à côté des Tented Camp à 100 ou 300 dollars pppn...
170 –
Boma
Un petit diner aux chandelles...
175 – Bon anniversaire Zaza...
Puis dodo : il est 20h30 !
J4 – Natron – Lobo (Serengeti)Improbable raccourci... trouvé !
Au premier croisement, la piste part à droite vers Liliondo : continuer sur la gauche (photo ci-dessous)
180
Ce matin à Moaviro, on a posé des questions aux gens qui venaient de
Serengeti.
L’un d’eux nous indique très clairement le deuxième croisement où il faut quitter Eco Trail qui part au nord et prendre à droite.
Magnifique. La piste semble meilleure que Eco-trail et longe le Lac. On se régale.
190 –
Lac Natron
On se régale aussi de rencontres de masaï qui nous vente sa fortune : 80 vaches et 60 brebis, obligé de vendre une vache pour marier sa sœur, son père mort quand il avait 5 ans. Il est beau comme un Légionnaire en rouge (private joke Colibry...), son oncle l’accompagne, il traduit la conversation...
Puis s’en vont totalement spontanément quand on sert la soupe, malgré les bols et les cuillères sortis pour eux... très polis ces gens là, très dignes, très respectueux, très classe.
200 -
Piste nord Natron
La piste est encore longue et difficile. On aura en tout 20 ou 30 km (sur 230) où l on pourra rouler à 60 km/h, Plus de la moitié des km à petite vitesse, et un seul endroit où la piste se perdra dans un village incertain... Vive le GPS Garmin avec T4A bien sur ! En fait, dans ce village très éparpillé, il faut rester sur éco-trail (que l on a rejoint un peu avant Wasso).
A Klein Gate (
Serengeti), le caissier ainsi qu’un guide nous félicitent d’avoir fait cette piste tout seul (ah bon... ?), mais ne s’étonnent pas du tout de nous voir rentrer seuls dans le Parc sans guide, c’est le cadet de leurs soucis, faut dire que les pistes de
Serengeti sont vraiment plus faciles que celle qui arrivent ici.
Le camping Lobo 25 km après la Gate est tranquille. Il y un petit bar juste au dessus où la bière est nettement moins cher qu’au Lodge juste en dessous.
Les Sud Af qui arriveront tard ne feront du bruit que jusqu’à 21h30
La douche est propre et... pas trop froide. Les babouins ne sont pas trop téméraires ; la vue à perte de vue.
J5 – Lobo – Seronera Les félins au rendez-vous
On apprendra ce soir qu’on a raté une migration (un « crossing » !) de gnous qui traversaient la rivière Mara à 25 km de là. Mais bon... c’est la vie... !
« Alors, on prend la petite piste parallèle pour descendre à Seronera, comme repéré sur MapSource, ou on reste sur la piste principale ? »
La petite piste parallèle semble... petite et lente. On rattrape la piste principale qui s’avère redoutable de tôle ondulée.
Une autruche pleine de désiiiiiiirr, qui court après sa belle....
210 –
Tu peux toujours courir... t'en auras pas du ça qu'est bon...
Puis nos premiers lions.
220 – Lion qui boude
Sérengeti est, il est vrai, un grand bestiaire. A partir du sud de Lobo, il y a de plus en plus d’animaux.
Tourner à droite ici S2 19 17.1 E34 50 45.9, pour rejoindre Hippo Pool qui est une grosse baignoire à hippos. Il paraît qu’il y a des mouches Tse-Tse... Tse-Tse je na sais pas mais qui piquent ça c’est sûr... purée !
230 –
Priorité à droite, pas de soucis... !
232
On fait le tour par KubuKubu Lodge en suivant la rivière, jolis paysages : il doit y a voir du gibier, mais on ne le voit pas. Puis on rejoint la piste principale (tôle ondulée)
Quelques km, proche de Broken Bridge (qui n’est plus cassé), on croise un TO qui conseille à tout le monde de tourner à gauche.
- « Cheetah at 500 meters, in the tree, just close to the road... »
Facile à repérer...
240 - Léopard
Quoi, vous ne le voyez pas ?
Mais Nooon, pas celui qui est sur la roue de secours...
Celui-là :
250 –
Il ne veut pas montrer sa bouille... Tant pis.
On arrive tranquille à Seronera Ranger Head Quater juste pour... voir.
La petite boutique est vraiment petite (eau, chips,...), il y a du monde, les guides attendent.
- Bonjour, on cherche un guide juste pour 2 heures
- Demandez à ce monsieur
- Good afternoon, my name is Franky
- Hello, my name is Franky4! ! !
Il va nous montrer les endroits où il y a des lions, mais à 200 mètres, il confond les hyènes et les lionnes ! ! !
Il finit par nous raconter qu’il est stagiaire – chercheur en première année. Pas grave, on repère les coins le long de la rivière pour demain matin, puis deux lions et deux lionnes en chasse après un groupe de Gazelles... Pfff tu parles, elles courent 50 m et abandonnent.
Mais quand même, c’est beau... !
260 –
Lionne en chasse - unsucceed
270 –
Lion qui fait le beau
On traine ainsi autour des Kopjes à la recherche de ces fainéants...
Puis retour vers le campsite. Il y a trois Public Camp Site. On réussit à éviter la foule de Dik-Dik, Temba est fermé provisoirement, en poussant 300 m plus loin, il y a de la place et une douche... froide « mais pas trop »... !
Et de jolis oiseaux
280
J6 – Seronera – NgorongoroImprobable Léo... ?
290 –
Tiens ! Voilà mon « copain »...
On se lève tôt puis on traine toute la matinée autour de la rivière, on repère les lions qui roupillent...
300
Puis à nouveau un guide prolixe
- Hello
- Bonjour
- Vous êtes français ?
- Oui oui...
- Tournez par ici, il y un Léopard dans un arbre
Et celui-ci va daigner montrer son museau...
Quel régal !
Les photos seront de mauvaise qualité car je privilégie le regard direct... Il est beau. Le voilà l’objet de nos convoitises depuis plusieurs années de frustration... !
310 –
Merci Léo...
On descend le long de la rivière, pas grand-chose à se mettre sous l’objectif.
On rejoint, puis on quitte par la gauche la piste principale pour une piste parallèle plus roulante, qui passe autour des kopjes... Personne, ça roule un peu mieux que sur la tôle ondulée.
Franchement, les pistes de Seronera dans un vieux 4x4, je plains les pauvres gens qui ont mal au dos... !
320 – Piste Seronera
Personne sur cette piste parallèle moins ondulée que la piste principale. On roule tranquille en direction d un monticule vers Simba Kopjes (!), virage à droite... 6 LIONS... !
WAAOOOOHHHHIls sont là à 5 mètres, sur le monticule à se faire dorer la pilule... un septième de l’autre côté de la piste.
330 –
Elle rouspète quand je passe les bras par la fenêtre... !
Les petits jouent à cache-cache. C’est sur, à 50 mètres, dans les herbes,
personne ne les verrait
340 –
Invisible...
On va rester de longues dizaines de minutes, seuls à contempler leur théâtre, certains se « disputent » une place, d’autre signifie au mâle que ce n’est pas « l’heure »...
C’est beau... inoubliable...
Puis piste – tôle jusqu’à la Gate de sortie de Seronera qui est aussi la Gate d’entrée de Ngoro.
Et là il faut calculer... 24h00 = 200 dollars mais 24h00 + une minute = deux jours = 2 x 200 dollars... !
Et encore 200 dollars de plus pour descendre dans le cratère, pas plus de 6 heures (+ 20 Doll mini pour le guide OBLIGATOIRE).
Pique-nique à la Gate... on passe le temps jusqu’à 15h00... avec les autres dizaines de touristes qui engloutissent leurs Lunch-boxes. On leur explique qu’on voyage seuls, ils nous refilent les restes de leurs sandwiches... on doit avoir vraiment l’air de clochards... ça fait longtemps qu’on n’avait pas vu un gâteau au chocolat... !
Et ils s’étonnent de nous voir seuls...
350 -
Bain de midi
Nous passons aux gorges d’Olduvaï où une fausse piste nous fera découvrir ce joli rapace...
360 –
Chasseur sachant chasser...
Si vous ne rentrez pas dans le « musée » vous ne payez pas, mais si vous vous pointez à la caisse en hésitant, vous payez quand même, pour avoir le droit d’être sur le site... !
Pour compléter le tableau, en arrivant au Cratère, un Guépard à 100 mètres, sur la colline.
Cette fois, nous sommes comblés...
Simba Public Camp Site A (le B est Special Camp Site réservé par les TO).
Le Camp est juste au dessus du cratère...
370 –
Quelques minutes de « grand » soleil.
Le gardien du camping nous pique notre papier d’entrée du parc... impossible de le récupérer. Ce sera sa monnaie d’échange contre la certitude que je prendrai un guide demain matin pour le cratère... ! Les allemands qui sont là tout seul aussi ont subi le même sort...
Les douches sont ch... froides et sales (normal vu le nombre de personnes), alors ce sera lingettes ce soir et demain matin (même si le camping n’est vraiment pas plein)
Brrrr.
On va cailler comme jamais...
On fait chauffer la soupe sur le Gaz-Cooker dans le coffre. Impossible de manger dehors à cause du vent qui se lève.
Soupe « Minestrone spéciale Afrique » (dénommée ainsi par Liebig), achetée à Iringa... dégueulasse... à déguster assis sur les sièges avant, la « soupe » posée sur l’accoudoir : deux clochards de luxe, qui vont se venger sur quatre bananes roses...
hhhuuuuummmmmm ! ! !
380 –
Délicieuses, sucrées... !
Puis couchés tôt : 19h30, il fait nuit noire, faut se lever tôt, et il fait très froid, du brouillard. Collant de sport d’hiver, polaires, sac polaire, couverture achetée à
Arusha 15 euro pièce... ! Bonne nuit... ! Brrrrr !
J7 – Ngoro – Karatu Lutherian HostelImprobable Soleil... !
Réveil en pleine nuit pour un truc complètement inhabituel : p...
Il fait grand froid et très humide... Brrrrr
Puis réveil à 5h15 pour être sur d’être à la Gate du Cratère à 6h00. Le café froid est un régal, la banane rose avec de la confiture dessus : superbe... !
Le guide (obligatoire pour descendre dans le cratère. Coût 20 dollars minimum
« plus si vous voulez ») nous attend à la porte du camping.
On est les premiers, on ne voit personne d’autre que nous pendant environ une heure, mais pas de Léo, pas de Guépard, pas de Rhino ni noir, ni bleu, ni vert, ni blanc...
Je suis content de pouvoir quand même suivre les traces que j’avais prévues, entre autre Table Crater indiqué par BLESL : vue superbe sur le Cratère.
Puis une jolie chasse de lionnes sur des buffles... ratées.... Oh mince... On ne verra pas un festin de lions se tartiner les babines avec du sang tout frais... mince !
- Did you prefer the lion catch the buffalo, or are you happy for the Buffalo... ?
- I don’t know... I am not God... !
390 –
Cath me if you can... not
Voilà, c’est à peu près tout pour cette matinée, faut ressortir avant midi. On va raccompagner le guide au Ranger Post, et on quitte la montagne embrumée...
Jusqu’à Karutu Lutherian Guest House (à gauche en haut de la côte en arrivant au village) : très sympa, chambre propre et douche... chauauaude... huummm ! Double ration svp... !
Un grand tour dans la ville à rencontrer des gens très gentils, tirer des sous aux ATM sous protection, faire laver le 4x4...
Il y a une poussière dans ce pays, du fèche-fèche très fin qui se comporte comme de l’eau qui fait des vagues quand on arrive dedans, et qui s’infiltre partout. Et surtout, il y a un espace grand comme ça entre la portière du coffre et la carrosserie, bonjour les tas de sable sur les valises... !
On rencontre plein de locaux, on bavarde, on échange des emails, on fait des photos qu’on leur enverra à notre retour, ils sont contents comme tout.
Le soir diner au restau pour changer des pâtes et du riz, alors on a... du riz... ! Et du bon pain huuummm délicieux.
Puis re-douche et dodo bien mérité... Demain
Manyara, ce n’est pas loin.
J8 – Karatu – Manyara – Tarangire Camp SiteImprobable Hot Spring
Manyara est un parc charmant. Facile à faire, on ne peut pas se perdre, on descend et on remonte quasiment par la même piste.
Les lions sont dans les arbres, mais les arbres il n y a que ça.
Manyara est une forêt au bord du lac éponyme. Belles photos à faire près du lac, pélicans, cigognes, beaucoup de singes, y compris des Blue Balls, des Dos Bleu et de très jolis oiseaux au Pique-nique (interdit de nourrir les oiseaux svp...).
400
– Hydravion
410 –
Je ne pouvais pas rater ça...
420 –
Il a du en manger des cacahuètes avariées
pour devenir comme ça ?
Puis une belle ballade à la recherche de la Source Chaude en s’engouffrant dans le sud du parc qui est plus sauvage. On trouvera la source au retour, par hasard, sous une roche en contrebas...
430 –
Improbable source d’eau chaude
Sortie du parc en milieu d’après midi en ayant pris un peu notre temps, puis direction
Tarangire Public Camp Site à 5 km de la Gate de
Tarangire.
Ils ne voulaient pas de nos dollars, trop peur qu’ils soient faux, ils voulaient une Carte Visa. Le chef va passer 10 minutes à observer bêtement chaque billet, mais bon...
Le camping est très sympa. 2 douches seulement (froides), mais comme on est 2 dans le camping, ça tombe bien...
440 -
Tarangire
450
Un énorme troupeau d impalas rodera une partie de la nuit autour des deux tentes, suivie d’une « migration » de gnous et zèbres... des milliers qui passent pendant presque une heure, pendant notre petit déjeuner du lendemain matin.... C’est beau... ! C’est dingue... !
J9 – Tanrangire – Kondoa Improbable goudron...
Une grande ballade toute une grande matinée dans le parc, qui est très beau. On verra beaucoup de gnous et zèbres qui courent dans la même direction...
Mais où vont-ils ? Il y a des soldes chez Prisunic ?
460 –
Boire un coup ?
Puis une grande ballade pour trouver (tout seul) des lions qui viennent de terminer leur repas. Les lionnes ont les babines presque propres, toutes léchées, et les petits ont encore plein de sang autour de la gueule... ils vont se coucher sous un arbre, se dorloter, se papouiller, s’allonger... s’endormir.... Huuuummmm ! Profitez-en, vous ne mangerez rien pendant 2 ou 3 jours... !
470
Pique-nique oiseaux... Qu’est ce qu’ils sont beaux ces oiseaux. C’est vrai que ça vaut le coup de faire un safari – oiseaux... (Bernard :)
485 –
Un Rouge Gorge qui a mal tourné
Toujours et encore des singes...
490
492
494
Puis départ pour ce que je pensais être une belle route goudronnée.
Heureusement que Michèle m’a confirmé qu’il fallait couper le trajet en deux entre
Tarangire et Iringa, donc une halte à
Kondoa.
Mapsource et T4A ne font pas la distinction entre « goudronnée » et « en construction » : la trace est rouge dans les deux cas, et j ai pas fait attention à la note de bas de page : j’avais bien vu A104 (une autoroute comme chez nous... ? choueeeetttte... !) mais je n’avais pas vu « bad condition » ! ! !
On s’attendait donc à du goudron : que de la piste qui tape, et des tronçons de travaux qui rétrécissent la piste, difficile de doubler les bus, les camions, les charrettes, les poules, les troupeaux, les trous, les bosses, les écoliers, les marchands, les ouvriers de la route, les machines outils,...
Purée, je pensais rouler à 80, on roule à 25 km/h. A ce rythme là... Mais bon...
Dernière station à Babati (S4 12 55.8 E35 44 54.8). Attention toutes les stations n’ont pas du Super.
On arrive à
Kondoa vers 17h00.
Kondoa... !
Là tu te dis que tu es vraiment loin de tout, en Afrique pour de vrai...
Superbe petite ville au fin fond de l’Afrique, une place de marché où les gens rigolent de nous voir confondre les graines d’haricots avec des cacahuètes (l’appel de l’apéro...), des rues perpendiculaires, et des gens super gentils... pas un blanc, un p’tit gars qui nous propose une visite guidée...Les ados qui viennent éprouver leur Anglais... Une vraie grande sensation de se sentir très très loin de tout...
On finira la journée au Restau derrière hôtel New Planet...
Cool : un morceau de poulet et... du riz tout frais !
500 –
Pour changer...
Douche... froide. Hotel 15 euros. Pas de petit déjeuner.
Bonne nuit... avec une grosse angoisse pour les 400 kms qui nous attendent demain. Si le goudron ne fait pas son apparition, on risque bien d’arriver très très tard à Iringa...
- Chérie, si on passe le cap de cette journée, tu pourras tout supporter de moi... !
J10 – Kondoa – Iringa Improbable goudron (bis)
La piste sera difficile tout le long, jusqu’à Iringa. A peine plus tendre après le barrage de Mtera, 50 km avant Iringa. Difficile de rouler à bonne allure, faut rester très concentré, c’est assez fatiguant.
On espère le goudron en le voyant apparaître en arrivant à la capitale, on se dit que celle ci pourrait être reliée par une « voie rapide » vers le grand sud, mais rien à faire, la piste ardue (tôle ondulée) reprend ses droits 3 km après la sortie de la ville d’où le GPS nous sortira des petites rues.
Dodoma Bon... plus que 280 kms... va t on y arriver... ?
La piste est dure... mais les paysages sont beaux. Piste rouge, baobabs, villages dans les baobabs, forêt à perte de vue, le barrage au loin, très peu de véhicules...
510
520
On arrive à finalement à Iringa vers 16h30. Le temps de repérer la boulangerie et Internet Café pour vérifier le compte en banque, si le loueur a débité quelque chose, comme il l’a fait aux copains qui m ont précédé et informé jour par jour de leurs mésaventures sur la piste cabossée, et sur la piste magnétique de leur CB... !
Puis Iringa River Side Camp Site... bungalow mérité (35 $)... Eau ? Chaude... Youpi !
On rencontre des gens qui vivent là pour apprendre le Swahili (canadiens, Sud’Af, Ecossaise, Italiens...). Une personne y est depuis trois mois... elle devrait aller parler avec des vrais gens... Ils vivent là en espèce de communauté.
- Je vais chercher une bouteille d’eau ?
- Non, non on a une bouteille en commun.
-... ???
A peine le temps de profiter d’un petit cours pour nous enseigner les balbutiements...
Bon repas. Bonne nuit. Bon petit déjeuner, et départ pour
Ruaha...
J11 – Iringa – Ruaha - J12 – Ruaha
Départ pour deux nuits à
Ruaha... On va pouvoir se reposer... dans un cadre superbe.
On passe par Iringa, faire des courses chez Mama J Myo (S7 47 03.2 E35 41 25.9) : il y a vraiment de tout chez Mama J Myo.
530 –
Chez Mama Myo, y a tout c’qui faut
Boulangerie et marchand de vin près du marché, à l’autre bout de la ville.
Ah au fait, le 4x4 commence à tomber en miettes : j ai perdu une biellette de barre anti-roulis que j’ai du finir de démonter. Du coup la roue avant gauche fait un peu près ce qu’elle veut, on croirait une danseuse qui fait des pointes... et hop... Talon... Pointe... Talon... Pointe... Au moins on gagne en débattement... !
Puis la piste encore difficile, et belle, qui traverse plein de villages (pas un coin tranquille pour pi...) et concours d’obédiences...
540
550
A la Gate, je ne suis pas sur qu’ils aient un lecteur de carte visa. Tarifs standards pour tous les camps. On paye en liquide, dollars achetés en janvier à l’époque où il ne valait pas trop cher.
- Vous avez une Banda de libre (10 euros plus cher que le camping, ça évitera de fermer la tente pour partir en drive)
Il appelle avec son GSM...
- Yes, it’s OK
- Asante. Ansante sana.
Début d’un petit paradis. Je retrouve les sensations de
Moremi : Beau, sauvage, rivière, calme, couleurs, diversité, pistes, solitude, grand... très grand. Sur mon GPS j ai téléchargé 2 drives de 150 kms chacun... ! Il y a de quoi faire, et évidemment, on fera moins de 80 kms sur deux jours.
Il y a de tout ici, y compris de très jolis oiseaux...
Celui-ci est mon préféré. Et pour une fois que je réussis une photo...
560 –
Mon préféré
Celui-là, avec un « joli flou » autour...
570
Et même celui-ci
580 –
Camaïeux de bleu
Des lions non loin des bandas (petite cabane en tôle sans électricité, sans eau, juste deux lits avec draps) dont on verra les traces un matin en se levant...
Et les éléphants la nuit, qui picorent, qui souffle, qui gratouillent, qu’on aperçoit à travers le petit grillage de la banda...
Heureusement que je ne suis pas sorti pi... Tomber nez à nez avec lui, enfin nez à nez si je puis dire.
Je devrais dire « trompe à trompe »... enfin « trompe à trompe » si je puis dire...
Et les impalas par dizaines qui passeront une partie de la nuit à quelques mètres...
Je vous dis... c’est beau... !
Les ballades le long de la rivière sont superbes, vers le nord-est comme vers le sud-ouest, on ne fait pas du 10 kms/heure, on s’arrête dans tous les recoins.
Une girafe par ci
590
Un Sac à Main par là...
600
Des lions, mâles et femelles..., des steacks...
605 –
Feuilles de chou
Bon, il y a aussi un peu de monde, mais vraiment beaucoup moins que dans les parcs du nord.
610
On passe deux jours et demi de grand plaisir. On a réussi à trouver à Iringa de quoi faire un apéro, coucher de soleil, rivière, éléphants qui s’approchent...
Pffff... veux pas rentrer... Sniff... !
620
Le lendemain rebelote, mais avant il faut trouver d’où vient ce bruit depuis Iringa, quand je passe dans certaines bosses... Je me glisse en dessous... Pfff facile, le pot d’échappement est coupé net derrière le silencieux, la cinquième soudure n’a pas tenu. Colère
Il n y a plus qu’à le démonter... Transpire un peu...
Je vais en faire quoi maintenant : je le ramène, donc je lui dis au loueur – voleur, ou je le mets à la poubelle ?
Bon je l’accroche là, au moins il ne prendra pas de place... !
630 -
Comme toi O grand arbre, j’ai les racines en l’air...
Mais le bruit persiste. Ça fait des grands KLONK dont je ne trouve pas l’origine. Direct au garage qui a la bonne idée d’exister dans ce parc. Le petit gars costaud trouve le problème : un amortisseur (pas le ressort) s’est déboité de son emplacement, impossible de le remettre, le pas de vis est foiré... Bah tant pis, pas besoin d’amorto, j’ai le ressort, ça suffit...
Du coup, j’ai une patte folle à l’avant gauche et un kangourou à l’arrière gauche, un morceau de pot d’échappement en moins, une porte arrière entre-ouverte, une biellette dans le coffre... etc etc.
Ruaha, c’est deux jours de bonheur...
J13 – Ruaha – Iringa – Baobab ValleyImprobable goudron...
Puis le départ... Bouhouhou
La piste dans l’autre sens, moins rapide qu’on pourrait le croire, tôle ondulée, amortisseurs en vrac... !
Puis Iringa à nouveau pour faire les pleins, puis enfin, le goudron... enfin presque, beaucoup de travaux, des temps d’attente pour les one way, des camions de travaux qui arrivent à fond en face sur ces one way, obligé de se jeter sur le bas côté... ! Et les kms qui n’avancent pas. Puis quelques dizaines de km en virage, route dangereuse.
640 –
Tu as raison, planque ton vélo...
On voulait peut être s’arrêter à Mukomi NP, mais finalement on va (encore) suivre les conseils de JC : Stop à Baobab Valley 60 km avant Mukomi
Jolie douche chaude sous le baobab, campsite solitaire, et des baobabs... cool.
Bonne étape pour le repos. Bière fraiche.
J14 – Baobab Valley – JukumuImprobable goudron...
Le goudron qui traverse
Mikumi NP, rouler doucement, voir des bêbêtes, des petites, pas de grosses...
Morogoro, grande ville, c’est un peu le bazar, suivre le GPS pour trouver la piste sud qui part vers
Selous (bizarre, on ne prononce pas le « s » final...).
JC avait dit 6h00 pour faire ce trajet entre Morogoro et
Selous, ça fait du 25 km/h, ça parait pas très pessimiste... pourtant c’est ça.
On ne pourra pas atteindre Tagalala Public Campsite à l intérieur de
Selous...
Lente mais superbe, la piste est magnifique, luxuriante, peuplée, beaucoup de villages, petits et plus gros à traverser, piste rouge, ma – gni – fi – que. On se sent vraiment au fond de l’Afrique, on ne croise pas un Blanc, très peu de voitures (normal, t as vu la piste ?).
Sur les conseils de JC on s’arrêtera à Jukumu Scoot Station Campsite.
- oooops, j’ai raté la piste qui monte à droite (S7 17 17.4 E37 50 46.4).
650 – Jukumu
Petite piste bordée de hautes herbes. Quelques centaines de mètres, on arrive, un bâtiment qui sert de salle de classe (?), des latrines (qui ne sentent pas mauvais, non non !), et un grand champ arboré... Plus seul au monde tu meures !
Puis papy qui arrive en mobylette
- Comment il sait qu’on est là ?
- Bah ! le tam-tam africain... !
Il nous prend 20 000 TSh pour la nuit, puis nous emmène à la source, pour puiser de l’eau dans nos petits seaux, on rencontre plein de gens tous aussi gentils les uns que les autres, qui nous laissent passer pour prendre de l’eau (...), qui rigolent de nous voir patauds, qui cherchent la conversation, comme nous...
- Madame, tu veux une couverture ?
- Asante sana, asante... ! et un grand sourire.
Puis Papy nous ramène au campsite, on « discute », on « bavarde », on gesticule, cours de diction, on rigole, on écrit sur le tableau noir, on dessine, on boit un coup...
- Bon ! c’est pas tout ça mais on aimerait bien prendre une douche
Comme Marahanga (c’est le nom du Papy) descend au village pour déposer les 20 000 Tsh dans la caisse du comptable ou pour se désaltérer (devine...), on en profite pour faire douche : bouteille de 8 litres sur le toit, tuyau, aspiration dans le tuyau et vas-y mon kiki, tout nu dans la nature, instants sympathiques, douche, savon, douche chacun son tour... Super Cooool.
660
Puis un bon feu de bois et Marahanga qui revient en zigzagant très fort (le comptable a perdu), partager deux trois morceaux de notre repas, puis au lit.
Silence, 20h15, nuit noire
Puis des chants en contrebas, les femmes qui entonnent des chants rigolos, puis les hommes qui répondent. Ça dure quelques dizaines de minutes, berceuse efficace, seuls au monde, avec Marahanga qui garde le camp (il se lèvera toutes les deux heures pour faire sa ronde, incroyable), et le ciel comme vous l’imaginez : inimaginable !
Encore un « hôtel » qui se mérite, mais à recommander...
J15 – Jukumu – Selous river camp
Réveil.
Partager un bon café noir avec Marahanga.
Puis départ pour
Selous.
Piste difficile... on commence à fatiguer de ces pistes difficiles. Ma douce va finir par craquer.
Mais les gens croisés, les fruits et légumes achetés par-ci par-là nous changent les idées.
Puis
Selous Gate.
Le parc le plus cher de
Tanzanie (après Ngoro bien sur), tarif normal + 35 $ d’éco-participation.
JC avait dit « c’est le seul parc où je conseille éventuellement un guide ». C’eut été une bonne idée.
On s’en est sorti sans guide mais les pistes sont dans tous les sens, beaucoup de « rivières » à traverser, « ponts » cassés impraticables, à moitié bloqué en croisement de pont, obligé de faire le grannnnnnd tour..., obligé de monter au nord ouest pour trouver la piste principale qui part vers le sud est...
C’est déroutant, c’est le cas de le dire, mais on progresse.
Les paysages sont beaux. On parvient à Tagalala Lake. On s’arrête près du lac où le GPS nous indique le campsite. Encore seuls au monde. L’endroit est paradisiaque. Sauvage à souhait, plein de bestioles, des grosses, des petites, des gros oiseaux, des petites libellules...
670 –
Paradis trouvé
Et un gros hippopotame à 3 mètres ! 3 mètres... pas 5, pas 10 : 3 mètres.
On finissait de manger, on avait rangé tout le matériel (heureusement), posé les appareils photo sur le siège arrière, près à partir...
- Tu veux un café... ?
- Oui je veux bien... Tu as vu l’hippo à 100 mètres, il vient de plonger...
- Tiens j’ai mis du sucre... Schlip Schlop Schlip Schlop... quitouille... quitouille... quitouille... (bruit de la cuillère dans le verre).
Et là figé, on entend un gros bruit d’une masse qui sort de l’eau bruyamment, on se retourne dans le même geste, moi le verre à la main, Elisabeth la cuillère... Hippo à 3 mètres, juste au bord de l’eau, il y a juste un pauvre buisson avec trois branchouilles toute maigres entre lui et nous...
- Glups... (bruit du café qui a du mal à passer la glotte...)
- Monte dans la voiture Viiiite.... (pas le moment de se tromper de côté...)
J’ai balancé le café, jeté le verre vide dans le carton, claqué la porte arrière et grimpé dans le 4x4 en moins de temps que vous n’avez mis pour lire cette phrase, ça c’est sur... !
Il est là juste derrière... adulte, énorme.
- Non pas de photo... Rouououououuuuuleeee... !
- Tu as raison, il risquerait de nous réclamer des royalties... !
Bah purée... Dire qu’on a faillit camper ici ??????
Puis on déambule à chercher la piste principale.
Ce parc est magnifique.
Les lacs les plus intéressants sont le premier et le troisième en venant du sud. Les lacs sont beaux. Ils drainent toute la faune africaine.
Ce parc est magnifique (je l’ai déjà dit... ?)
680 –
Quelqu’un peut il s’assoir dans l’arbre svp, pour la photo ?
On va se régaler les yeux (peu de photos) jusqu’en fin d’après midi, arrivée à la Gate sud...
Inoubliable... à demain...
Comme on est rentré à 10h30 à la Gate nord, on aura le temps de revenir jusqu’au premier lac, quelques heures dans le parc demain matin dès l’ouverture (6h00)...
Bonne nuit à
Selous River Camp.
On commence à lever le pied. On prend bandas (grande, douche...froide) au bord de la rivière Rufiji...
Purée c’est magni...
Coucher de soleil... Bière fraiche... Cacahuètes... Enfoncés dans un fauteuil...
Repas sympa (full board : 90 $ pour deux), éléphants qui se promènent sur le parking, puis dans le camp la nuit.
Bonne nuit les petits...
J16 – Selous River Camp
Morning walk.
Nez à nez avec un éléphant à 10 mètres. On se regarde, on recule, il retourne à ses occupations.
Ces face-à-face à pied sont toujours impressionnants, comme avant hier à
Ruaha face à une gazelle, le regard vivant, scrutant, inquiètant... Qui va baisser les yeux, qui va essayer de s’imposer. Une réelle sensation profonde d’appartenir à cette faune et de n’être rien qu’un fétu de paille.
Le guide nous apprend « les chose de la nature » : l’ébène qui n’est pas noir à l’extérieur, les bou-boules qui contiennent des fourmis pour protéger l’arbre des girafes qui grignotent,
690
Les escargots géants (30 cm...), les feuilles qui se ferment quand on les caresse...
Et des singes rares pour satisfaire mon apprentissage du « joli flou autour »
Blue Back qui se lime les ongles
700
Colobus qui fuient dès qu’ils se sentent repérés parce qu’ils étaient chassés il y a peu.
710
Belle ballade, toute simple, bien sympa.
Puis repos, repas, sieste (ça faisait longtemps)... on décompresse.
Un petit saut au dispensaire du village voisin, puis un joli boat drive en fin d’après midi.
L’occasion de voir et écouter une chorale
720
Quelques crocodiles par trop gros, des hippos inquiétants qui coulent...
De jolis Magala King Fisher...
730
Un king fisher qui fish 740
«
Encore » un joli coucher de soleil.
750
L’endroit est très beau, la patronne une anglaise un peu « british », les repas un peu frugaux, le camping très serré les uns sur les autres, notre banda à l’écart est au calme... impeccable !
760
Encore une bonne nuit et un départ aux aurores pour boucler la boucle à boucler... Direction Dar pour l’avion vers Mafia.
J17 – Selou – Dar es Salaam – Mafia
C’est incroyable comme JC avait raison : il avait dit 2h30 pour rallier le goudron, j’ai mis 2h15... Que des humps et des bumps, et j’ai failli partir en tonneau à cause de l’amortisseur arrière qui manque : le 4x4 se met en travers, il part dans le fossé gauche se met en crabe, une grosse crevasse se rapproche très vite, lâcher les freins pour retrouver de la motricité... on eu chaud.
Puis 30 km, j’ai bien dit les seuls 30 km de piste rapide que l’on aura vus en
Tanzanie : on roule à 80, quel bonheur, incroyable !
770
Puis
Dar es SalaamLe « rendu 4x4 » sera épique ! Il n’a pas le double du déposit avec lui. On le menace de tous les noms, de garder les clés.
Puis on lui fait signer le contrat comme quoi il nous doit la caution.
Purée les nerfs... !
A ce jour, nous sommes toujours en litige. Il a remboursé 1600 euros sur les 2400 volés...
Il s’appelle wago-wago, ou budgetcarhirekenya, ou safariskenya.com et
il ne faut surtout pas travailler avec lui.
Bref, avion vers Mafia pour se reposer beaucoup...
On est inquiet parce que les gens qui partaient à Mafia ce matin n’ont pas pu atterrir à cause de la tempête « tropicale » à Mafia. Ils ont du faire demi-tour...
Mais bon, tout se passera bien avec à peine deux heures de retard.
De fait, on n’aura vraiment qu’une seule journée de soleil. Du coup, partir pour la plongée (avec ou sans bouteille), ça ne vaut pas vraiment le coup. Alors on ne va rien faire... (Alain :
)
Trois jours de plaisir : sieste, repas enfin bons (même s’ils auraient pu nous faire du poisson grillé au lieu des boulettes de poisson), sieste, ballade en bateau jusqu’à l’ile de Cholé, sieste, poisson grillé sur la plage avec le « business local », sieste, petit tour à Kilindoni en Tchouk-Tchouk dont il faut durement négocier le prix...
- naaaaan pas 15000 Ths, allez 12000... ?
- Bon d’accord
La négo, c’est vraiment pour la forme.
780
Petite visite à Cholé.
J’avais imprimé et emporté là encore des photos transmises par Alain... (merci Alain).
C’est un vrai bonheur de montrer leurs photos à ces gens qui ne se voient jamais, ils sont heureux, ils rigolent de se voir, de voir leurs copains de classe, ils se reconnaissent, citent les noms, éclatent de rire. C’est vraiment magique.
Mama aura la même réaction de fierté de se voir avec ses neveux. Elle est contente, elle demande une autre photo pour la donner à son neveu « Ok pas de soucis... »
790
Si vous voulez emporter des photos, n’hésitez pas.
On va passer trois jours super calmes.
Je n’avais pas de quoi décharger et trier mes photos, alors on fait sieste, sur le dos, sur le ventre, sur la plage, sur la terrasse de le chambre, dans le jardin...
Et du poisson grillé avec les potes du village d’à côté, sur la plage...
Et je peux enfin lire le mode d’emploi de mon appareil photo...
On atterrit à Dar le soir et on reprend le Gros N’Avion le lendemain matin à 6h00...
Le taxi du soir sera tout gentil de venir nous chercher le lendemain à 4h00... L’hôtel est petit, bruyant, sale, très sale (cafard ou punaise, je ne sais pas, une fois étalée sur le carrelage dégueulasse, on ne reconnait plus). On a dormi tout habillés, on s’est aspergé de tout l’anti-moustique qui restait... !
Le soir il y a concours de chant à l’extérieur : chants traditionnels assénés à travers un haut parleur qui grésille, muézine qui est content de rompre le jeûne avec la prière du soir (qu’est ce qu’ il chante faux...), la « gardienne » des lieux qui écoute la télé. La nuit il y a de nombreux aller-retour dans une chambre à côté avec à chaque fois la porte qui claque.... Grrrrr !
Le lendemain matin à 4h15 on part en claquant la porte, 3 fois, en frappant à la porte de la chambre d’à côté, en réveillant brutalement la « surveillante », en oubliant de payer...Trop c’est trop !
L’avion sera... dormant... !
Et le retour sera... Pfffff Retour !
Voili-voilou...
On a fait un super voyage, inoubliable...
La prochaine fois...On restera plusieurs looooonnnnngs jours à
Ruaha et à
Selous (4 lacs = 4 jours)... j’ai déjà un parcours en tête, jusqu’au
Malawi, en passant par chez Didier à
Tanganyika...
D’autres regrets ? Non pas du tout.
On a dépensé exactement ce qui était prévu (on ramène 80 dollars et 40 euros) on a fait 3900 kms au lieu de 3800 prévus.
Et on est vraiment bien contents d’être partis tout seul, avec la petite maison sur le toit, sans guide, parce que je vous le dit et vous le répète : on peut partir sans guide en
Tanzanie... !
Trop de kilomètres ? En ce qui me concerne j’aime la piste, toute sorte de pistes.
Bon ! Ma petite femme en avait un peu marre. Faut dire pour celui qui ne conduit pas, être balloté à côté, ce n’est pas toujours un grand bonheur, surtout vers la fin, avec un kangourou à l’arrière... !
Bref... on y retourne quand vous voulez...
Peut être avec vous tous... Mais avec vous tout seul hein... !
Et avec les Tanzaniens qui sont tellement mais tellement gentils... !
Un grand merci à Anne Marie qui m’a transmis sa passion pour ce pays, à Jean-Charles qui m’a donné tellement de bons tuyaux, et Alain qui m’a raconté son périple et transmis de bien beaux passeports sous formes de photo d’un précédent voyage.
Merci à Joss et à Michèle qui m’ont raconté leur voyage quasiment en direct puisqu’elles étaient sur place 3 semaines avant moi et qu’elles m’envoyaient des messages.
Merci aussi à BLESL (Bernard) pour son site très complet sur les parcs tanzaniens
www.safari-tanzanie.com/
Et merci aussi à ceux qui ont cherché à me dissuader : ils m’ont donné envie...
Puissè-je vous transmettre cette même envie, mais TOUT en positif.
Bises à tous...