Madagascar 2009, jamais 2 sans 3 !
Et voilà c’est reparti, 3° voyage à
Madagascar en décembre 2009, cette fois pour le mariage de nos amis, Mahery et Ony qui ont voulu se marier religieusement dans leur pays d’origine. Mais faut-il une raison pour retourner à
Madagascar ? Certainement pas !
Cette fois, très petit voyage de seulement 10j avec le mariage au milieu, grosse angoisse dans un pays où on perd très facilement du temps en déplacement et où rester dans la capitale tout le séjour ne se conçoit pas (en plus on la connaît
Tana, à force !).
Il a donc fallu faire un choix, abandonner l’idée des Tsingy rouges du Nord et se concentrer sur une île inconnue de nous,
Ste Marie.
Lundi : C’est parti directement pour l’
île aux Nattes
Arrivés à 23h après un vol sans histoire en dehors d’un gros ronfleur qui ne s’est pas arrêté pendant 4h et un dîners tard et minable : Air France c’est plus ce que c’était....Queue monstrueuse aux douanes puis récupération des bagages, tout est là y compris le pinard que nous étions chargés de convoyer, pas de casse apparente. Mahery nous attend avec un de ses cousins, il a peur que nous partions avec le vin. ! Nouvelle queue pour changer la monnaie. Par contre, bonne surprise, le visa est gratuit ! Mahery nous a réservé une chambre au Manoir Rouge, notre sympathique hôtel de
Tana. On nous promet un petit déj à 4h, je suis très septique. On arrive quand même à dormir 3h, vive les vacances ! Pas d’eau chaude en se réveillant, hors de question de prendre une douche à 4h du mat, ça attendra. Evidemment pas de petit dej, le réceptionniste n’est même pas levé ! Par contre le taxi est là, normal, il dort dans sa voiture. Arrivée à l’aéroport à 5h, le vol n’a « que » 30 minutes de retard mais l’épouse du président est à bord, ceci expliquant cela. Arrivée à
Ste Marie à 7h30. On a décidé d’aller tout de suite à l’
île aux Nattes car l’aéroport est très proche. La traversée en pirogue est très rapide. Des enfants passent en sens inverse pour aller au collège. Il n’y que l’école primaire sur l’
île aux nattes. Il n’y a que 15 minutes de marche pour aller « chez Régine », hôtel que nous avons choisi. La responsable nous met d’abord dans un bungalow à 50m de la plage, en bambou, très propre, bien décoré. Direction la plage où on rattrape d’abord notre courte nuit. je me décide enfin à aller me baigner et apprécie l’avantage de venir à Mada en décembre, l’eau est quand même bien 5° plus chaude qu’en juillet-août. Pas grand chose à voir dans l’eau, il n’y a pas vraiment de tombant, quelques classiques de poissons de l’océan indien (perroquets, demoiselles, cochets...) mais le corail est très abîmé par le passage des pirogues. Déjeuner à l’hôtel, merveilleux poulpes grillés avec frites maison délicieuses. Et bonne nouvelle, un bungalow s’est libéré, on change donc et là on est vraiment sur la plage avec un hamac et un petit fauteuil en rotin sur la terrasse en prime, on peut donc même faire la sieste à l’ombre. On se décide à aller se balader un peu, au moins trouver le phare. Il faut longer la plage, on a quand même mis 2h aller-retour. C’est sûr qu’on ne s’est pas pressé, le temps de prendre en photo un aye-aye pas farouche et d’énormes crabes (qui malheureusement ne se mangent pas, je parle des crabes mais on ne mange pas non plus les lémuriens évidemment !). Le phare manque d’un petit coup de peinture mais il est sur une colline ce qui permet de traverser un petit village et d’avoir un beau point de vue. Il y a même un petit magasin de souvenirs en haut. Retour au crépuscule, pas de chance, ça s’est bien couvert dans l’après midi. Au dîner, poulpe au lait de coco et rhum arrangé aux letchis assez costaud ! Extinction du groupe électrogène à 20h30 d’après Régine. Ce n’est pas les quelques lucioles du jardin qui vont nous éclairer donc on va se coucher, on se dit qu’on se lèvera tôt.
Mardi : Le petit paradis de l’
île aux Nattes
Nuit agitée, orage monstrueux, j’hésitai entre le tsunami et l’effondrement du bungalow. En fait ces toits en paille sont super étanches, aucune goutte d’eau à l’intérieur. Finalement on ne s’est pas levés si tôt que ça (10h....) et ce matin, pas de soleil radieux. On se renseigne sur la plongée mais il n’y a plus de centre sur l’
île aux Nattes, les plongeurs viennent de
Ste Marie.
On feignasse donc sur la plage et on déjeune d’un poulet grillé avec petits légumes revenus au beurre, très bon. L’après midi, ballade à l’intérieur de l’île, école, zébus, rizières, pleins d’enfants, très sympa. Encore une petite baignade avant le dîner, cette fois je suis tombée sur 2 patates intéressantes avec de beaux poissons dont un baliste picasso. Dîner toujours chez Régine (on ne change pas une équipe qui gagne et surtout c’est trop loin du village pour se permettre d’aller dîner ailleurs) : frites avec un poisson qu’elle nous a montré en photo genre mérou, assez compliqué à manger car chair TRES ferme et pas trop de gout. En dessert, ananas flambé (faut bien rattraper le poisson) et rhum arrangé au fruit de la passion. Faut avouer que ce ne sont pas les champions du rhum arrangé, en même temps le patron est visiblement Breton (grand drapeau dans la salle commune pour les nostalgiques), on aurait du goûter les crêpes plutôt. Le groupe électrogène a un problème (le pauvre !) et doit être éteint à 20h. On avait décidé de se lever tôt de toute façon.
Mercredi :
Ile Ste Marie, à l’abordage !
Petit dej et addition chez Régine. Le patron qui était là nous a fait une ristourne de 5000 Ar/nuit compte tenu des « conditions désastreuses de notre séjour ». Pas bien compris, on était quand même pas loin du paradis, je pense qu’il faisait allusion au groupe électrogène mais pas réussi à en savoir plus. Pirogue pour traverser puis taxi jusqu’à la « capitale » de
Ste Marie. Assez loin, on a bien mis 40 min mais avec une route goudronnée assez exceptionnelle ! On s’est arrêté directement au club de plongée qui nous en a promis une pour le lendemain puis à l’hôtel d’à coté « chez Ziana ». Chambre sans aucune déco ni vue mais propre et d’un prix imbattable. Nous avons ensuite entrepris de visiter la capitale. Eglise la plus ancienne de Mada, malheureusement fermée puis petit tour au cimetière (celui des non pirates) d’où on a une jolie vue sur l’île aux forbans. On a ensuite cherché un resto prés du cimetière des pirates mais absolument aucune gargote dans ce coin, bizarre. On s’est donc retapé toute
la digue pour en trouver un sur le port. Spécialités chinoise, on s’est donc fait une soupe Van Tan (sorte de rituel quand on vient à Mada) et des crevettes sautées aux légumes très bonnes. On a maintenant décidé de manger la même chose pour diminuer le temps d’attente et de toute façon, Alexandre ne partageant pas, inutile de prendre des menus différents. Bon petit repas mais un peu trop copieux, difficile ensuite d’aller voir ces fameux pirates ! A l’entrée, il y a une sorte de bureau genre ANGAP où on nous alloue un guide qui nous mène à pied puis en pirogue (c’est marée haute) au cimetière. Il y a une cinquantaine de tombes dont une dizaine où il y a encore quelque chose de lisible dessus avec la provenance et la date du décès du proprio (1830-50 environs). Pirates mais aussi marins, pas mal décimés par le palu. Petite colline très arborée avec une impressionnante concentration d’arbres du voyageur (vers l’au-delà ?). Quelques petites explications historiques et botaniques du guide : ananas, giroflier, mangues...Au retour, on se renseigne sur les locations de kayaks. C’est un ami du proprio qui nous reçoit. On en loue un et on va se balader dans cette sorte de lac formé par la crique et les digues. Aucun courant, on fait facilement le tour de l’île aux forbans puis de la crique avec plusieurs tentatives foireuses d’incursions dans la mangrove (le kayak est trop gros, on s’échoue lamentablement dans les palétuviers). C’est une promenade très sympa surtout en fin d’après midi où il ne fait pas trop chaud. Retour à l’hôtel, cette fois il y a l’électricité « courante ». Bon c’est pas pour ça qu’on s’est couché hyper tard...
Jeudi : sous l'eau
Arrivée à 8h30 au club de plongée après un petit dej pain au chocolat à la boulangerie chinoise du coin. Nuit pas terrible à coté du groupe électrogène géant qui alimente toute l'île, les chiens etc... et en plus pas d'air marin donc une chaleur d'enfer. Départ pour la plongée avec un moniteur vasaha et 4 Allemands venant d'
Afrique du Sud, en bateau jusqu'à "la crique". Belle ballade par un temps parfait. On arrive au large d'un hôtel situé sur une plage de sable blanc avec des rochers de granit noir, très bel endroit. Pendant la première plongée du groupe, j'essaie de voir quelque chose sous le bateau mais c'est trop profond. Je suis donc allée jusqu'en bord de plage où il y avait plus de coraux et de poissons. Evidemment le conducteur du bateau, un Malgache, a eu peur, j'ai déjà remarqué qu'ils n'aiment pas quand on nage trop loin. Mais je suis revenue à bon port tout ça pour que le bateau revienne accoster précisément sur la plage. J'ai pu retourner faire un peu de snorkelling, en fait tout prés de la plage c'est beaucoup mieux, corail très abîmé mais quelques belles patates. Les plongées d'Alex ont été moyennes d"après lui et il a eu des problèmes avec l'appareil photo. On a déjeuné à l'hôtel : salade de poulpe et palmiste (une première à Mada) et crêpe au chocolat. Retour tranquille à la ville. Passage à la banque pour changer de l'argent, service leeeent mais efficace puis recherche de la poste ce qui est toujours une aventure en voyage... En fait, elle est juste en dessous du château d'eau ce qui pourrait en faire un bon pont de repère car on le voit de loin, mais non, on préfère nous indiquer l'orphelinat qui est certes dans la même direction mais pas vraiment à coté. On a acheté des letchis en route au cas où on y passe la nuit mais on les avait fini avant d'arriver, vraiment très bons. Le service a été plus rapide qu'à
Tuléar (difficile de faire pire en même temps...) On repart avec nos timbres pour les cartes postales et ceux de collection (les orchidées). En sortant on s'aventure sur un chemin qui a l'air entretenu et qui monte à l'ancien fort (puis bagne puis actuellement terrain militaire) avec la tombe de S. Roux, administrateur de l’île avec un très beau point de vue sur les digues. Un peu de shopping au retour, T-Shirt, bouteille de rhum de Nosy-Be. Pour le reste on verra à Mada, moins de complications à l'aéroport. Après une douche, je retourne au pont de vue du terrain militaire pour prendre des photos du coucher de soleil. Dîner au même qu'hier, "William Kid" : beignets de poissons et calamars frits. Définitivement ce ne sont pas les rois du rhum arrangé mais par contre il y avait un groupe qui répétait, certaines chansons étaient assez au point, peut être de futurs tubes?
Vendredi : vélo, zoo, Ivato
Lever tôt car on veut faire du vélo + aller au zoo + prendre l'avion qui est à 16h30!
Petit dej à la boulangerie puis on trouve 2 vélos dans un état correct, Alex demande quand même à ce que les pneus soient regonflés. Départ pour la petite boucle de l'Est décrite dans "le routard" après avoir confirmé les vols à Air Mada. C'est facile, il faut suivre le panneau "Boraha Village" devant l'école en face de l'église. Jolie route au milieu des rizières avec le départ des enfants pour l'école dans leurs uniformes multicolores. La route n'est pas trop pourrie, la preuve j'arrive à me tenir sur mon vélo sans tomber. En plus c'est presque tout plat et les Malgaches ne nous mettent pas trop la pression, dès qu'il y a une cote, ils descendent du leur. On rejoint la cote est et on arrive à un village où il y a une fourche. Comme on est très en avance par rapport à ce qu'on pensait, on prend à gauche. Joli bord de mer, les enfants s'amusent et les hommes partent à la pêche. En continuant cette piste on finit par revenir à la route goudronnée de l'aéroport et miracle, juste au niveau du zoo. Comme il n'est que 10h on décide d'y aller de suite. Super visite avec de nombreuses espèces d'animaux dont beaucoup de différents lémuriens et caméléons. En plus on peut rentrer dans les enclos, les lémuriens aiment manger les bretelles de nos sacs à dos et on assiste au repas d'un des caméléons (impressionnant). Et aussi un très mignon lémurien mangeur de bambous. En plus, la guide est sympa, elle ne presse pas. Coté botanique, dommage, ce n'est pas la saison des orchidées.
Retour en ville par une belle route goudronnée sauf sur les digues, un peu scabreux. Déjeuner au William Kid, calamar au coco très bon. Ensuite pas grand chose à faire donc on décide de prendre un taxi brousse pour l'aéroport vu qu'on a le temps... Il était censé partir 30mn après. Comme 1h après il n'était toujours pas parti... on a donc pris un taxi et on a même pris un travesti en route. Longue attente à l'aéroport avec encore plus de 30 min de retard, pénible. Arrivés à Ivato, il pleut. Après 3 échecs pour se faire coiffer (trop tard, comprend pas etc...) on a fini par trouver un très joli salon juste au-dessus du resto le panda dans la rue de l'hôtel. ça s'est bien passé sauf que la shampouineuse s'est trompée de produit, qu'il a fallu tout refaire et que ça a duré 3h. Mais bon travail à un prix imbattable! Evidement il faut considérer que l'eau est chauffée sur la gazinière. Quand je sors, il pleut encore, dommage pour le brushing mais ça a à peu prés tenu. Dîner au manoir, toujours pas terrible coté cuisine mais cette fois entre amis, très sympa. Mais il n'y a pas d'eau, ça promet pour les préparatifs pour le mariage demain matin.
Samedi : le mariage
Journée de mariage. On a eu un seau d'eau pour se préparer finalement mais froid...
Par discrétion pour mes amis je ne raconterai pas cette journée formidable, trop personnel.
Si les mariés veulent le faire, on leur fera une petite place!
Une seule chose à dire : félicitations à Ony et Mahery, tous nos voeux de bonheur.
Je tiens également à leur rappeler qu'on s'est levé à 6h45 et que ce n'est pas notre faute si on est arrivé en retard à l'église...
Dimanche : after
Donc en fait on a dormi à l'hôtel où s'est passé la réception, l'hôtel des Hautes Terres, toujours à Ivato. Un peu plus classe que le Manoir c'est sûr mais je reste attachée à ce dernier. Lever à 10h. Il y a une rizière devant l'hôtel où je vais faire quelques photos. Nous avons été invités et très bien reçus chez l'oncle de Mahery qui habite une très jolie maison à Ivato. La maîtresse de maison est un cordon bleu et nous a préparé de très bonnes brochettes de zébu. Malheureusement, on est tous moyens sur le plan digestif. Retour au manoir rouge. Petite sortie pour aller chercher du scotch marron et de la ficelle pour emballer la chaise d'Aziz et Ibtissam qui partent déjà ce soir. Effectivement s’il y a un truc à ramener de Mada c'est bien une chaise en bois sculptée mais difficile à ramener. Mylène et Antony ont trouvé des huiles essentielles à la pharmacie, pas bête. On se résout à dîner au manoir rouge car pas grand chose d'autre dans le coin. L'eau est revenue.
Lundi : départ pour Ampify
Levés à 7h, même Anto et Mylène qui arrive à se lever tôt uniquement pour faire du shopping. Direction le marché de
la digue en taxiBe. Comme d'habitude, il y a beaucoup de bouchons. Beaucoup d'achats mais pas trouvé de table basse, dommage. ll y a peu de touristes donc les prix baissent pas mal. Il y a des nouveautés coté boites de conserve recyclées, des avions, des bateaux et des voitures de plus en plus petites. Retour en taxi normal, c'est quand même plus pratique. On déjeune au manoir et on va à nouveau à la pharmacie racheter des huiles essentielles, ça fait des petits cadeaux sympas. Mahery et Ony viennent nous chercher avec Marco, un cousin dans un minibus. On va chercher les sœurs de Mahery chez son oncle, on dépose sa mère chez ses tantes (vous suivez?) et on part pour de bon. Très belle route, des rizières, des villages en terre et un magnifique bitume d'où une moyenne de plus de 50km/h, passage de la 4° et tout, du jamais vu!!!
La région d'Ampify ressemble à
Clermont Ferrand, plein de petites collines vertes et un grand lac. On choisit un hôtel qui surplombe le lac avec un bungalow à 3 chambres. ll y a un anniversaire donc beaucoup de monde dans le restaurant. Le dîner n'est pas terrible sauf les beignets de banane sauce coco-citron au dessert. On se couche à 22h, tout le monde est crevé.
Mardi : que d'eau!
Mahery voulait partir de l'hôtel à 8h. Evidemment à 9 c'est infaisable donc on part vers 10h. Petit déjeuner décevant, on nous avait promis des beignets et on n'en a pas eu, je sais ça fait caprice mais ils ont pris la commande la veille et ils nous ont soutenu le contraire, ça énerve. Fallait juste dire que c'était pas possible, on a l'habitude. Route pour les fameuses chutes de la rivière Lilli. Petite marche d'une heure en plein soleil au milieu des champs de mais. Petit village prés des chutes où des enfants très collants vendent des objets que je trouve très moches en pierre volcanique peinte. Par contre les chutes sont très belles, très grandes et ça fait un brumisateur naturel très appréciable. On aimerait en ramener un peu pour le chemin de retour. Déjeuner à Ampify au resto "La terrasse", bon repas mais un peu lourd pour midi. Reprise de la route cette fois pour aller voir les geysers. Site rigolo avec des petits geysers sur de la roche très ferrugineuse et 2 petites piscines aménagées où l'eau est bien chaude. Les garçons n'ont pas voulu se baigner, les pleutres! Pourtant c'était très sympa. Retour à
Tana par la même route, dîner et nuit au manoir pour changer.
Mercredi : tout à une fin mais aventures jusque dans l’aéroport
Mylène s'est réveillée à 5h car elle savait qu'on allait faire du shopping, ça doit être dans les gènes... Evidement on s'est levé plus tard surtout qu'on attendait le peintre qui réalise presque toutes les très belles aquarelles du Manoir Rouge qu'on aime beaucoup. Il s'est pointé à l'heure avec sa fille et on a réussi à négocier une très belle aquarelle avec une charrette à zébu à un prix raisonnable. Il y a d'après lui peu de peintres à
Tana et pas d'école des beaux-arts. C'est très dommage. Départ pour le centre ville après un détour à l'aéroport pour changer des sous et confirmer les vols. On a mis une heure, bouchons et bouchons et bouchons. Boutique de TShirt en haut de l'avenue de l'indépendance et déjeuner "Au glacier" (très bonne soupe Van Tan). Il y a le marché de Noël sur la place de l'indépendance. Il y a des pères Noël dans des guérites pour faire des photos avec les enfants. A noter que les enfants Malgaches pleurent autant que les Français quand ils se retrouvent sur les genoux de ce père Noël contre leur grès. La grande roue et les manèges sont actionnés par des mecs, au moins ça ne va pas trop vite. Il y a aussi un imitateur de Mickael Jackson et pleins de stands de jouets made in China et des buvettes avec des boissons très douteuses et en plein soleil. L'ambiance est très bon enfant mais il y a un monde fou! Galère absolue pour trouver le marché Pochart que les Malgaches ne connaissent pas sous ce nom visiblement. ça avait été pareil l'an dernier, on est vraiment pas bons. Mais ça vaut le coup, très beau choix de broderie. Toujours pas de table basse mais on s'est rabattus sur un très joli coffre sculpté et on a fini les cadeaux de Noël. Cette fois, taxi obligatoire, on a tellement de trucs qu'on a à peine de la place pour nous. Détour par encore une boutique de TShirt et le supermarché pour acheter du "Clos Masalah", le vin qu'il y avait au mariage (en plus du
Bordeaux bien sûr) et qui se buvait très bien. On a aussi acheté un gros tas de letchis pour mettre dans les 13 desserts de Noël même si ce n'est pas très académique. Trajet retour encore pire qu'à l'aller. Très sympathique moment de répartition des affaires et stratégies diverses pour que tout rentre et au bon endroit (la soute ou la cabine?). Mais on a réussi. Il faut dire qu’on a de l'expérience dans ce genre de trucs. Le proprio du Manoir a été sympa et a accepté qu'on prenne des douches avant de partir. Dernier dîner au manoir, puis départ pour l'aéroport. Normalement quand je raconte mes voyages je m'arrête là mais à Mada, l'aventure continue tant que l'avion n'a pas décollé. On est bien arrivé en avance, on a bien tout déclaré au guichet du Ministère des eaux et forets (sauf les pierres du solitaire qui se déclarent au ministère des mines mais on n'en a pas parlé). Par contre on a payé quelque chose ("ce que vous voulez" on nous a dis très naturellement, je rêve). Ensuite, 46kg de bagages par personne mais uniquement 2 bagages/personne en soute sachant que le vanity de Mylène a été considéré comme comptant pour 1... ce qui n'était pas le cas à l'aller. Il a fallu tout réarranger pour que ça tienne dans les 2 sacs qui étaient déjà bien blindés ('sinon elle pouvait aussi payer 200 euros de supplément...). Les allouals avec des têtes de zébus au bout donc des cornes ont été considérés comme des objets dangereux donc départ en soute obligatoire mais on ne te le dit qu'au scan des bagages donc obligés de revenir au guichet, de faire revenir les bagages et de les scotcher comme on pouvait à l'extérieur des sacs (impossibles de les rentrer dedans), sinon on repartait dans le premier problème, ajout d'un bagage (voire 2, 1 par allaoual) dons supplément. Heureusement qu'on avait notre scotch marron, y penser pour le prochain voyage. A noter quand même que Mylène a quand même passé tous les contrôles avec ses ciseaux de podologie dans son sac à main.. Evidement à Roissy ils ont été confisqués !
Voilà pour ce petit séjour à Mada, en espérant qu’il y en aura d’autres !
A titre indicatif, voilà ce que nous avons payé :
- pirogue
Ste Marie-
Ile aux nattes : 10 000 Ar aller
- Bungalow pour 2 sans salle de bain « chez Régine »
île aux nattes : 30 000 Ar, plat 15 000 Ar
- Taxi aéroport
Ste marie-capitale
Ste marie : 10 000 Ar
- Plongée 90 000 Ar, accompagnant 30 000 Ar
- Location vélo demi-journée
Ste Marie : 6 000 Ar
- Plat classique resto
Tana : 8 000 Ar
- Chambre dans l’hôtel « Hautes Terres »
Tana : 80 euros