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| | | Domdeni · 20 août 2017 à 9:17 12 messages · 5 participants · 1 255 affichages | | | Bonjour en dehors des "croisières" pour touristes, y a t il possibilité de descendre la rivière, par étapes, en dormant dans les villages, avec des transports locaux (pirogues) ? merci pour vos réponses Dom | | Bonjour,
Je connais une agence qui organise ce genre de circuit. Je vous met le lien : www.aucoeurduvoyage.com/...descente-tsiribihina
Je sais qu'ils font du sur mesure, j'ai voyagé sur d'autres destinations avec eux. Peut-être qu'ils pourront modifier le programme pour le rendre plus authentique avec plus de nuits chez l'habitant et la traversée en pirogue y est déjà. Essayez de prendre contact directement avec eux, ils pourront mieux vous conseiller.
Mathilde | | Merci pour votre réponse, mais ma demande était de savoir si je peux m'organiser par moi-même, sur place, sans agence ou y a-t-il une exclusivité des agences sur ce trajet. J'imagine que les villageois locaux se déplacent sur ce fleuve et qu'il est donc possible d'utiliser les mêmes modes de transport (pirogue collective publique) qu'eux ? dom | | Ah, malheureusement, je ne vous serez pas d'une grande aide, je n'ai jamais fait ce genre de voyage en organisant tout moi-même, je trouve ça un peu dangereux, vous en avez du courage et je ne connais personne ayant fait le fleuve de Tsiribihina sans agence.
Toutefois, je ne pense pas que la descente sur le fleuve peut se faire sans agence, du moins je n'en ai jamais entendu parlé. Ou alors peut-être accompagné d'un guide, je pense que ça devrait le faire. A condition de trouver quelqu'un de confiance pour que tout se passe sans problème sur place.
Mathilde | | Je l'ai fait il y a quelques années. Au départ d' Antsirabé: on se fait aborder par un guide, puis on attend qu'il ait constitué un groupe complet. Il n'y a qu'à faire confiance, ils s'occupent de tout. Camping sur les berges sableuses. Attention: longs trajets où il n'y a rien à faire, et même, où il ne faut pas trop remuer, une pirogue ne le permet pas. | | en fait partout où j'ai eu l'occasion de naviguer sur les fleuves, il y avait d'une part l'organisation pour les touristes avec des embarcations qui leur étaient réservées mais aussi d'autre part des embarcations de transport public utilisées par les locaux. Ma question est donc de savoir si ces transports publics existent pour pouvoir les utiliser ? merci de m'éclairer. Dom | | Compris: nous avons croisé, plusieurs fois par jour, de lourdes embarcations à moteur, surchargées de passagers, de riz et de bière. Aucune idée sur le moyen de les prendre. | | Réflexion faite, et personnellement, je ne pense pas que ce soit une bonne idée que de chercher à échapper à ce que les gens du cru ont prévu pour les touristes. En effet, voyager dans des engins surchargés, on doit, je pense en avoir fait assez l'expérience avec les TB à Mada ou ailleurs, cela n'apporte pas grand chose de nouveau. Par ailleurs, le paysage est monotone puisque entièrement déforesté, sans aucune ville ni village côtier. Donc, pour moi, cette descente n'a de sens que parce que c'est quelque-chose d'unique à Mada: en pirogue sur trois jours. C'est plus respectueux du travail des locaux, et rassurez-vous ce n'est pas un tourisme aseptisé pour vieux, habitués aux 4x4 et 4*, c'est vraiment le minimum de confort et d'organisation: l'embarquement est fixé à un ou deux jours près, on emporte un poulet vivant (puisque qu'il n'y a pas de froid à bord) par exemple. De plus, l'essentiel de la journée se passe en pirogue, quasi immobile pour ne pas la faire chavirer. Donc il faut être intéressé par l'authentique << Ne rien faire>>, aimer ouïr le chant des nautoniers, voire y aller en bande capable d'entonner pas mal de refrains. Pour ma part j'avais une occupation supplémentaire durant ces longues heures: imaginer la forme du croissant de Lune que nous ne manquerions pas de voir la nuit, au campement. Le changement d'hémisphère influe-t-il sur cette forme ? Voilà une question dont la réponse n'est pas évidente, surtout quand on ne choisit pas la bonne méthode de raisonnement. On peut aussi essayer de réfléchir au pourquoi l'on voit du riz transporté dans les deux sens. Enfin, je pense que les rencontres les plus authentiques que l'on fait en voyage ne sont pas celles des locaux, qui forcément jouent le rôle que l'on attend d'eux, mais celles des autres voyageurs. Et les soirées au campement sur la plage, pour cela, sont très bien. | | J'ajoute qu'il ne faut pas, selon moi, opposer activité spécialement prévue pour les touristes et authenticité. Bien au contraire. Le déplacement en pirogue fait partie de ces traditions et savoir-faire ancestraux, complétement dépassés et qui n'intéressent plus personne là-bas. Sauf les touristes. Donc répondons à l'offre si nous voulons la maintenir. C'est bien cette demande "d'authentique" par les touristes qui maintient un tant soit peu ce qui nous plait tant en nous donnant l'impression, qu'à Mada, nous vistons un musée vivant des arts et traditions populaires d'un autre âge. | | il faut aller à miandrivazo pour avoir les contacts des pirogues. | | Bonjour, Vous pourrez en vous débrouillant à trouver des gens qui font du transport autre que de voyageurs directement à Miandrivazo. Mais il faut avoir le temps et pouvoir se permettre des arrets imprévus, des jours de délai... Honnetement je ne pense pas que cela sera d un immense intéret supplémentaire car la descente de la Tsiribinha est déjà assez roots à faire même avec un accompagnement "touristique" et en outre, c est assez monotone.
Pour ma part, avec le temps et pour ce type de voyage, je préfère soit prendre les bateaux taxi sur le canal des pangalanes ou il y a bien plus de vie, ou bien faire un trajet en boutre / en pirogue et passer qq jours avec les vezo pour faire un trajet du type Ifaty - Andavadoaka (en pirogue) / Morondava - ailleurs (boutre)... Campement sur la plage le soir sous la voile et départ et arrivée en fonction des vents (en pirogue), nuit dans la bateau (en boutre).
Sinon pour le meme style que la Tsitibinha mais un peu moins pratiquée (même si Tsiribinha n est pas non plus l immense foule), la descente de la Manambolo après s etre rendu à Tsiroanomandidy. | | Bonjour, Rien de spécial, chacun voyage comme il le préfère et je comprends votre point de vue et le partage plutot sur l'interet de la Tsiribinha hors accompagnement touristique.
Enfin, je pense que les rencontres les plus authentiques que l'on fait en voyage ne sont pas celles des locaux, qui forcément jouent le rôle que l'on attend d'eux, mais celles des autres voyageurs
Juste vraiment pas d'accord pour cela. Bien entendu il existe des malgaches (ou autres) parfaitement rompus aux us de l'homo touristicus mais l immense majorité sont juste comme ils sont, sans calcul spécial, en rencontrant les vazaha que nous sommes (et restons quoi qu'il arrive, qu'on soit backpacker ou en 4x4). Bref heureux d'inviter, de papoter, de faire découvrir leur culture (que majoritairement ils pensent sans intérêt pour nous)... Ce sont donc des rencontres interculturelles authentiques avec tt ce que cela comporte. J aime bien rencontrer aussi d autres voyageurs mais je ne trouve pas ces rencontres plus authentiques et cela n exclue pas et ne remplace pas la rencontre avec les malgaches qu'on peut rencontrer (et on peut les rencontrer qu'on voyage accompagné ou en solitaire, qu'on voyage à l'aise ou à l'arrache... on ne rencontrera juste probablement pas les mêmes personnes). | Discussions similaires sur Madagascar: Heure du site: 16:30 (24/09/2024) Tous les droits réservés © 2024 MyAtlas Group | 1 023 visiteurs en ligne depuis une heure! | | |
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