06/10/2019 : Victoria Falls (1/3)
A 6h30, le mininus à destination des
Chutes Victoria démarre comme prévu du Senyati Safari Camp. Il faut admettre que c’est assez confortable de partir directement d’ici.
Avant d’arriver au poste frontière avec le
Zimbabwe, le secteur de Kazungula est peu engageant : constructions hétéroclites, routes défoncées, détritus partout et une file de camions de près de deux kilomètres qui s’apprêtent à se rendre en
Zambie. C’est en tout cas un point géographique remarquable puisqu’il réunit quatre pays : le Bostwana, le
Zimbabwe, la
Zambie et le
Namibie. Accompagnés par notre chauffeur, les formalités administratives sont incroyablement rapides puisqu’en moins de quinze minutes nous voilà au
Zimbabwe.
Il reste environ 70 kilomètres jusqu’aux chutes, par une bonne route goudronnée traversant le Zambezi National Park. Sur le trajet, nous apercevons des éléphants, des impalas et surtout un nouveau groupe de lycaons, le 3ème du voyage.
Le chauffeur nous laisse devant l’entrée du parc de
Chutes Victoria et nous fixe rendez-vous en milieu d’après-midi pour le retour. Comme le ticket d’entrée dans le parc ne permet pas d’en sortir et de re-rentrer, nous commençons par nous rendre à pieds sur le pont qui enjambe le fleuve Zambèze et sert de frontière entre le
Zimbabwe et la
Zambie. Le site est d’ailleurs utilisé pour du saut à l’élastique et de la tyrolienne. La vue est superbe même si l’on ne voit pas les chutes d’ici, surtout à cette période de basses eaux.
Plusieurs vendeurs de statuettes nous abordent en nous affirmant qu’ils les ont sculptées eux-mêmes et que c’est important de leur en acheter pour qu’ils puissent faire vivre leurs familles. Autant nous avons un doute sur le fait qu’ils ont fabriqué ces statuettes, nous n’en avons pas sur la pauvreté de la population locale.
Nous repoussons une nouvelle fois notre entrée dans le parc de chutes pour nous rendre au Lookout Café qui offre une magnifique vue sur un méandre du Zambèze et les rapides descendus par des kayaks et des radeaux pneumatiques.
Prudemment, nous croisons des babouins.
Ça y est, nous pénétrons dans le parc national des
Chutes Victoria, un moment que nous attendions depuis longtemps, un rêve qui se transforme en réalité. Bonne surprise : il n’y a pas trop de monde. Un sentier de près de deux kilomètres longe la faille. Nous l’arpentons une première fois dans toute sa longueur.
Nous voyons bien que nous sommes à la saison sèche car l’eau ne coule pas partout, mais c’est tout de même superbe.