OldPlatypus · 13 novembre 2019 à 13:38 · 620 photos 177 messages · 23 participants · 14 366 affichages | | | À: OldPlatypus · 28 février 2020 à 9:54 Re: Au pays des Tswanas ( Botswana) Message 141 de 177 · Page 8 de 9 · 909 affichages · Partager Merci pour l'info. Je dois avouer que je me suis moins intéressé aux petits oiseaux qu'aux gros mammifères, sûrement à tort. Il y avait aussi celui-là. J'imagine que tu connais...
C'est un Cordonbleu grenadin ( Uraeginthus granatinus, Violet-eared Waxbill), Ludo. Une femelle comme celle de notre post sur les piafous de Namibie.
Tu n'as pas tort de t'être moins intéressé aux piafous, il y avait dans votre safari tswana largement de quoi faire avec les biquets, chatons et assimilés, avec en plus la conduite du 4x4. Mais bon, un jour de disette mammiférienne, si tu essayes, tu pourrais y prendre goût, qui sait ?
Bonne journée
BL | | À: Blesl · 28 février 2020 à 18:43 Re: Au pays des Tswanas ( Botswana) Message 142 de 177 · Page 8 de 9 · 880 affichages · Partager En plus de la vue, ce qui est, aussi, magnifique avec les piafs, c'est la variété des chants. On revient du Botswana et écouter tous ces oiseaux le matin c'était trop beau | | À: Max68 · 28 février 2020 à 19:00 Re: Au pays des Tswanas ( Botswana) Message 143 de 177 · Page 8 de 9 · 872 affichages · Partager ce sont les piafs qui me reveillent le matin a gabs | | À: Max68 · 29 février 2020 à 8:59 · Modifié le 29 fév. 2020 à 9:29 Re: Au pays des Tswanas ( Botswana) Message 144 de 177 · Page 8 de 9 · 843 affichages · Partager Bonjour,
Nous revenons d' Inde du Sud et là aussi le chant des oiseaux le matin, c'est un bonheur, dans un pays par ailleurs très bruyant! Mais le bonheur n'a pas été moins grand quand, de retour à la maison, j'ai pu retrouver mes amis piafous dans mon jardin, certes moins diversifiés qu'en zone tropicale en terme d'espèces, mais tout de même nombreux (j'ai d'ailleurs participé cet hiver au comptage organisé par la LPO). | | À: OldPlatypus · 29 février 2020 à 9:18 Re: Au pays des Tswanas ( Botswana) Message 145 de 177 · Page 8 de 9 · 839 affichages · Partager Bonjour,
Grand merci de m'avoir fait parcourir ce pays par procuration qui me rappelle par bien des aspects le Serengeti, Etosha ou le Grand Rift. Un pays où nous n'irons vraisemblablement jamais, car nous ne sommes plus formatés pour ce type d'aventure. Cordialement
Michel
PS. J'aime bien ce couple en Y !
| | 09/10/2019 : Kubu Island - Khama Rhino Sanctuary
Une fois de plus, la nuit a été très calme, et vu où nous sommes le contraire aurait été étonnant. Nous quittons Kubu Island avec la crainte de devoir emprunter une piste en aussi mauvais état que celle qui nous a menés ici hier. Pourtant au début, nous roulons au travers du "pan" bien plat et nous avançons donc assez vite.
Malheureusement cela ne dure pas et la piste devient très caillouteuse, nous obligeant parfois à nous arrêter. Mais bonne surprise, la route goudronnée débute plus tôt que nous l’imaginions, dès Mmatshumo. Nous faisons quelques courses et le plein d’essence à Letlhakane, puis poursuivons vers le sud en passant à proximité d’une mine de diamant. C’est en tout début d’après-midi que nous arrivons au Khama Rhino Sanctuary. Il y a longtemps que je ne l’avais pas dit, mais une fois encore l’accueil y est très sympathique et les rangers tentent de s’exprimer avec quelques mots de français.
Le camping est localisé à deux kilomètres de l’entrée, dans la zone a priori la plus éloignée de là où vivent les rhinocéros. Cet animal est le seul, parmi les plus emblématiques de l’Afrique, que nous n’ayons pas encore vu. Et pour cause : à part quelques spécimens réintroduits assez récemment dans le Delta de l’Okavango, au Botswana il n’en existe que dans cette réserve. Mais pour l’heure il fait 38° et nous avons envie d’aller piquer une tête dans la petite piscine située à côté du restaurant. Malheureusement, celle-ci ressemble un peu à un trou d’eau saumâtre que les hippopotames hésiteraient probablement à fréquenter. De plus, la connexion wifi (disponible également au restaurant) est lente et n’arrête pas de couper, alors difficile de donner des nouvelles à la famille. Donc direction les pistes de la réserve ! Très rapidement, en arrivant au Malema’s Pan, nous tombons sur un premier rhinocéros, juste en bordure de la zone d’observation. Tout au long de l’après-midi, nous en observerons neuf, certains en train de courir, d’autres à se rouler dans la boue ou se frotter contre des troncs. Petit souci pour les photos, ils sont souvent à contre-jour. Malgré la présence de quatre rhinocéros noirs dans le parc, nous n’apercevrons que des blancs.
Même si nous sommes très heureux d’avoir pu voir l’ensemble des "big five" durant notre voyage, il faut bien avouer que l’observation des rhinocéros est bien moins intéressante que celles des éléphants par exemple (bon ok, les buffles ce n’est pas terrible non plus). Ils n’en demeurent pas moins la cible des braconniers, et une jeep de militaires sillonne la réserve en permanence pour les protéger. D’autres espèces comme des zèbres, des girafes, des phacochères, des gnous et des élans du Cap sont facilement visibles. Il parait qu’il est aussi possible (mais rare) d’observer des léopards, mais nous n’aurons pas cette chance.
Par contre, les rhinocéros se montrent toujours.
De retour au camping (dont peu d’emplacements sont occupés), un petit scorpion couleur sable se montre alors que nous sommes en train de préparer le repas. Prudence ! | | À: Michant · 3 mars 2020 à 13:46 Re: Au pays des Tswanas ( Botswana) Message 148 de 177 · Page 8 de 9 · 736 affichages · Partager salut il ne faut pas dire ca. ca depend des conditions...et des moyens valerie | | Bonjour Ludo,
Ah génial ces rhinos et ce dans une ambiance désolée sans autres présences que vous mêmes....seul au monde quoi! Merci pour le récit et les images. J'aime bien celle du phaco. | | On n'était pas tout à fait tout seul, mais c'est vrai qu'il y avait très peu de monde. Le phacochère se trouvait au "bird hide", un des rares endroits avec de l'eau.
Plus que 2 ou 3 étapes... On arrive enfin au bout de ce voyage ! | | Beaux rhinos originaux, Ludo ! Originaux car rhinos blancs mais blanc tacheté. Toujours aussi intéressant et bien illustré, ce fil.
Bonne journée
BL
PS : et beau Touraco concolore aussi | | Bonsoir, bonsoir,
A défaut de Rhino noir, ce sont des "noir et blanc" très belle photo des Rhinos qui font la course J'aime particulièrement les Elands, alors cette photo me ravit Et j'aime aussi beaucoup le Phacochère
Merci | | 10/10/2019 : Khama Rhino Sanctuary - Pilanesberg
Petit problème technique ce matin : une sangle servant à serrer la bâche couvrant la tente de toit vient de lâcher. Heureusement, Madame MacGyver répare tout cela à l'aide d'une manivelle, d'une barre en métal tordue, d'une paire de ciseaux et d'une pince à épiler. Nous sommes prêts pour cette étape de transition, sans grand-chose de particulièrement intéressant sur le parcours. Je m'en excuse par avance : pas de photo pour cette étape.
Le sud-est du Botswana est bien plus peuplé que les régions du pays que nous avons visitées auparavant. Peut-être la proximité de mines... Ici pas d'éléphant sur le bord de la route, mais il y a tout de même des vaches et il faut se méfier. Nous arrivons au poste frontière de Martin's Drift / Groblersbrug. C'est un lieu de passage important entre les deux pays, et les démarches administratives sont plutôt rapides. Bye-bye Botswana ! Back to South Africa ! Après ces presque quatre semaines merveilleuses au Botswana, nous resterions bien quatre semaines de plus en Afrique du Sud. Surtout qu'ici, le paysage est plus vallonné, ça change du Botswana.
Nous faisons notre pause du midi à Lephalale. Le ciel se couvre et devient même menaçant pour la première fois du voyage. Nous espérons une bonne averse qui nettoierait l'épaisse couche de poussière collée à la voiture, les restes de centaines de kilomètres de pistes. Mais il ne tombe finalement que quelques gouttes et le ciel s'éclaircit à nouveau. Aux environs de Thabazimbi, nous apercevons ce qui semble être de la fumée, un important feu de brousse apparemment. Mais en nous approchant, nous nous rendons compte qu'il s'agit d'une immense tempête de sable et de poussière. Le ciel s'obscurcit et la température chute brutalement de 38° à 27°. La tempête couvre un grand territoire et nous suit jusqu'au parc national du Pilanesberg que nous devons visiter demain. Le camping de Bakgatla pourrait être agréable, mais le vent gâche tout. Le 'resort' est immense, et comme il y a très peu de monde, nous cherchons l'emplacement le plus à l'abri possible. Même s'il ne fait pas très chaud, nous profitons de la vaste piscine. Durant la soirée, nous faisons un premier bilan du voyage avec nos amis, car les vacances touchent malheureusement à leur fin. Enfin... les nôtres ! Eux vont poursuivre leur tour du monde en Chine (c’était avant le coronavirus). Le vent commence à se calmer. | | Salut, savoure ta chance avec les rhinos. L un d entre eux vient d etre abattu dans l okavango.A cote d un lodge, rien vu ni entendu. Soit disant le bruit du generateur... la corruption est terrible meme au Botswana, pays dit vertueux. J e ne me lasse jamais de voir des rhinos parce que ce sont les derniers en liberte. Mais la liberte tue. Ceux de khama rhino sont certes tres proteges. Il y en a beaucoup, et du coup on les redistribue dans le pays, resultat... | | À: Zezettedez · 6 mars 2020 à 8:57 Re: Au pays des Tswanas ( Botswana) Message 155 de 177 · Page 8 de 9 · 625 affichages · Partager C'est pas une bonne nouvelle ça ! | | À: OldPlatypus · 11 mars 2020 à 16:22 · Modifié le 28 mars 2020 à 12:13 Re: Au pays des Tswanas ( Botswana) Message 156 de 177 · Page 8 de 9 · 572 affichages · Partager VF m'interdisant de rajouter des photos à ce carnet de voyage, vous n'aurez donc aucune image pour illustrer la fin de mon périple. Dommage, il ne restait que deux jours ! Il faudra faire jouer votre imagination...
11/10/2019 : Pilanesberg
Le ciel est couvert ce matin, ce qui paradoxalement n’est pas forcément une mauvaise chose puisque ce temps plus frais pourrait nous permettre de voir pas mal d’animaux habituellement inactifs sous de fortes chaleurs. C’est notre troisième visite dans le parc national du Pilanesberg. Lors de notre premier voyage en Afrique du sud il y a 25 ans, c’était même la toute première réserve où nous nous étions rendus. Nous l’avions tellement appréciée que nous y étions retournés 12 ans plus tard. Et comme là, c’était un peu sur le chemin entre le Botswana et Johannesburg, difficile pour nous de ne pas nous y arrêter. Située dans l’enceinte d’un volcan éteint, la réserve regroupe la plupart des espèces animales emblématiques de l’Afrique dans un très bel environnement. Avec ce ciel tout gris, c’est tout de même un peu triste. Grande différence avec les parcs du Botswana : une partie des chaussées sont goudronnées et par ailleurs les pistes ne nécessitent pas un 4x4. Autre différence notable : il y a pas mal d’endroits où l’on peut sortir de la voiture pour se rendre à pieds à des « hides » permettant par exemple d’observer les animaux à des points d’eau. Et justement au premier d’entre eux, nous apercevons un hippopotame qui aurait bien besoin de passer chez l’orthodontiste. D’autres visiteurs sont là et nous indiquent qu’il y a une maman guépard et trois jeunes pas loin d’ici. Nous remontons vite fait dans les voitures en espérant avoir bien compris où ils ont été vus. On a toujours tendance à penser qu’on voit davantage d’animaux sur les pistes que sur les routes goudronnées, et c’est une erreur. En tout cas ici, c’est sur Tshewene Road, la route probablement la plus empruntée du parc puisque venant de Manyane Gate, que les guépards se trouvent. Et difficile de rater l’endroit car une bonne dizaine de véhicules sont déjà arrêtés ! Les chats ne sont cependant pas juste au bord de la route. Nous les apercevons aux jumelles à une cinquantaine de mètres, en partie cachés par des branchages. Visiblement ils sont attablés autour du produit de leur chasse : un impala. Nous sommes tout de même un peu frustrés car ils ne sont pas bien visibles, même si l’on distingue les jeunes (pas des bébés). Mais tout à coup la maman se lève et commence à marcher en direction de la route et des voitures, suivie par les jeunes. La maman porte un collier émetteur indiquant que le groupe est tracé. Et voilà les quatre guépards qui traversent la route au milieu des voitures et disparaissent dans les hautes herbes ! Nous essayons de les retrouver en prenant l’Hippo Loop, mais nous ne les reverrons pas. Nous poursuivons notre chemin en direction du Mankwe Dam. Sur la piste nommée Letsha : nouveau regroupement de voitures ! Cette fois ce sont une vingtaine de véhicules qui sont agglutinés (ça aussi ça change du Botswana). Tant bien que mal nous nous faufilons jusqu’à apercevoir un couple de lions. Ils avancent d’un fourré à un autre, se posent, repartent... Finalement nous ne sommes pas si mal placés que ça pour les observer. Et nous nous rendons compte qu’ils ont dans le viseur un petit groupe de zèbres en train de s’abreuver dans le lac. Génial, nous allons assister à une chasse ! Les félins s’avancent, ventre à terre, la lionne devant et le lion suivant tranquillement derrière. Ils ont beau se faire le plus discret possible, il n’y a plus de hautes herbes sur les cinquante derniers mètres qui les séparent des herbivores. Ceux-ci les ont repérés et détalent avant que la lionne n’ait lancé l’attaque. Dommage ! En poursuivant sur la même piste, nous tombons sur un couple de rhinocéros couchés sur le bas-côté. Il n’est pas encore 10 heures, c’est incroyable d’avoir déjà pu observer autant d’espèces généralement difficiles à voir. Le Pilanesberg tient toutes ses promesses !
Nous réalisons une grande boucle sur des pistes un peu excentrées où nous voyons des gnous, des zèbres, des hippopotames, des koudous et bien sûr les incontournables éléphants... on ne s'en lasse pas ! Le ciel commence à se dégager et le soleil fait enfin son apparition. Nous repassons par l'endroit où nous avons observé les guépards ce matin, mais soit ils sont bien planqués, soit ils ont changé de secteur. Nous retournons également là où le couple de lions était en chasse ce matin... c’est tout près d'ici. Mais un peu avant d'y arriver, nous sommes à nouveau bloqués par une vingtaine de véhicules enchevêtrés les uns dans les autres. Nous apprenons qu'un léopard est juste là, pas loin du bord de la piste, mais bien caché derrière des broussailles. Avec difficulté, nous finissons par le distinguer. Comme tout le monde, nous patientons un moment, puis découragés nous finissons par abandonner. Nous poursuivons sur les pistes, un peu au hasard. Le relief accidenté du parc fait que nous arrivons à voir beaucoup d'animaux même s'ils sont assez loin. C'est ainsi que nous apercevons des buffles et à nouveau des rhinocéros (7 au total). Après une grande boucle, nous retentons notre chance dans le coin du léopard. Il est toujours là et c'est toujours autant le bazar ! Les gens s'engueulent : ceux qui ne voient rien reprochent à ceux qui sont les mieux placés de ne jamais bouger. On peut les comprendre cependant, ils attendent le moment où l'animal se décidera à changer d'endroit, car à dire vrai il est tellement bien planqué que personne ne le voit vraiment bien pour l'instant. Et justement le voilà qui se lève ! Complètement indifférent à la présence d'autant de voitures, il traverse tranquillement au milieu d'elles. Nous sommes malheureusement mal placés (nous le voyons passer dans le rétroviseur), mais nos amis réussissent à faire quelques photos. En quelques secondes, il disparaît dans les hautes herbes. L'après-midi est déjà bien avancée, et considérant que nous avons déjà eu beaucoup de chance aujourd'hui, nous prenons la direction de Manyane pour nous installer au camping. Et bien non, la journée n'était pas tout à fait finie puisqu'au détour d'un virage, c'est une hyène brune qui fait une petite apparition. Alors c'est vrai, les parcs comme le Pilanesberg ou le célèbre Kruger sont très courus et moins sauvage que les réserves du Bostwana, mais il faut admettre que c'est assez incroyable d'avoir pu observer en une seule journée les "big five", des guépards et une hyènes (sans oublier bien sûr les autres animaux plus faciles à voir). Le camp de Manyane est beaucoup plus fréquenté que celui de Bakgatla, ce qui semble normal puisqu'il est plus proche de Pretoria et Johannesburg. Il est aussi très fréquenté par les animaux : impalas, vervets, babouins et mangoustes. Comme à Bakgatla, il n’y a pas de wifi, ce qui est un peu choquant dans un ‘resort’ de ce niveau, et c’est surtout gênant pour nous enregistrer sur le vol du lendemain. Pour fêter notre dernière soirée avec nos amis, nous dînons tous ensemble au restaurant du camp. | | 12/10/2019 : Pilanesberg - Johannesburg
Nos amis se lèvent tôt car leur avion pour la Chine (suite de leur tour du monde) est à 12h30, et il y a quand même encore un peu de route. Nous nous levons pour leur souhaiter bon voyage, puis remontons nous coucher un petit moment. Comme notre vol n’est qu’à 23h15, nous avons la journée devant nous. Nous prenons donc notre temps pour ranger nos bagages et nettoyer un peu l’intérieur de la voiture. Nous apportons à l’agent qui entretient les sanitaires plusieurs produits non consommés : boite de sauce tomate, reste du flacon de liquide vaisselle et deux ou trois autres bricoles. Nous avons l’impression de lui faire un cadeau extraordinaire tant il nous montre sa gratitude. Nous quittons le Manyane Camp et prenons la direction de Pretoria par le chemin des écoliers. Nous avons repéré plusieurs lacs sur le trajet, où nous pourrions passer un peu de temps. Une dizaine de kilomètres au sud de Rustenburg se trouve l’Olifantsnek Dam. Nous entrons dans le village d’Olifants Nek, persuadés d’y trouver un accès au lac, en vain. Nous revenons alors un peu sur nos pas car il nous a semblé avoir aperçu un chemin de terre descendant vers le lac. Oui, là c’est bon ! Sauf que l’accès est privé, payant et pas forcément donné lorsque l’on ne souhaite pas y passer la journée entière. Nous jouons les étonnés, indiquant que nous cherchons juste à passer un petit moment agréable avant d’aller prendre notre avion. Et à notre grande surprise, on nous laisse entrer gratuitement ! C’est calme et nous en profitons pour déjeuner. C’est surtout une réserve de pêche, et beaucoup de gens sont là pour ça, sinon il n'y a pas grand chose à faire. Nous prenons ensuite la route en direction d’Hartbeespoort Dam. Il y a davantage de monde par-là, des touristes sud-africains, surtout vers le barrage. Mais ici encore, l’accès au lac semble compliqué : tout est privé. Nous tentons notre chance à Schoemansville, un quartier très résidentiel de Hartbeespoort, où se trouve le Oewer Club. Nous nous trouvons à nouveau face à une barrière et négocions de pouvoir entrer gratuitement pour nous poser un peu avant d’aller prendre notre avion. Et là encore ils sont d’accord et nous accueillent avec de grands sourires. Le coin est plutôt chouette avec de grandes pelouses en bordure du lac et de quoi faire des barbecues. Nous nous y arrêtons environ deux heures avant de reprendre la direction de Pretoria. C'est à la nuit tombante que nous arrivons chez Bushlore pour rendre notre 4x4, avec un peu de retard car il y a beaucoup de circulation en ce samedi soir. Un rapide tour de la voiture : nous ne l’avons pas abîmée donc tout va bien ! Le seul problème rencontré est la perte d’une petite cuillère, et pourtant nous n’avons pas été tendres avec l’engin ! Nous signons le document de remise du véhicule et un employé nous ramène dans la foulée à l’aéroport de Johannesburg. Cette fois, c’est vraiment la fin du voyage ! Envol pour Amsterdam puis Nantes. | | BILAN
En guise de bilan, je souhaiterais surtout rassurer ceux qui seraient tentés par un voyage au Botswana, mais se demandent s’ils en sont capables. Nous n’avions aucune expérience de la conduite d’un 4x4, et tout s’est très bien passé même si nous nous sommes ensablés une fois. Le Toyota Hilux est vraiment facile à conduire. Evidemment un tel voyage se prépare, d’autant plus à l’avance que les hébergements sont assez rares et qu’il faut les réserver très tôt, un an à l’avance (dit-on) pour les camps les plus demandés à l’intérieur des plus belles réserves. Pour nous rassurer, nous étions partis à deux véhicules, histoire de nous prêter éventuellement assistance en cas de besoin. Au final, nous aurions très bien pu partir tout seul, mais nous avons été très heureux de partager cette expérience avec nos amis. Quant à la faune, qui était le but principal de ce voyage, nos observations sont allées au-delà de ce que nous imaginions, au-delà de nos rêves. De ce point de vue-là, nous sommes conscients d’avoir eu beaucoup de chance.
Il ne reste plus maintenant qu'à préparer la prochaine destination... | | Bonsoir Ludo,
Bon reour chez les bretons; Que de souvenirs à raconter mais malheureusement tout à une fin. La fête est fini et c'est bien triste pour nous. Le Pilanesberg vaut il donc le détour? Merci pour ce carnet. Nous y reviendrons certainement pour nos préparatifs tant il est informatif. Question: pourquoi VF refuse t-il tes images? | | Merci Ludo pour ce carnet, je vais le garder bien précieusement sous le coude pour y puiser des informations lorsque je préparerai notre séjour de l’été 2021😎 | Carnets similaires sur le Botswana: Photo postée par le membre OldPlatypus. Heure du site: 11:25 (21/09/2024) Tous les droits réservés © 2024 MyAtlas Group | 639 visiteurs en ligne depuis une heure! |