J'ai découvert le Freeload dans un test d'O2Bikers et ça marche vraiment bien ;)
Première étape : Tarare (69) - la Grand Croix (42) :
80 km et 2200 m de D+.
Petit souci après une demi heure de vélo, il se met à pleuvoir. Plus d'une heure de pluie, j'ai franchement considéré l'idée de rentrer. Après la pluie cesse mais il fait assez froid (10° max). Grosses pentes dans les Monts du Lyonnais qui coupent les courbes de niveau perpendiculairement, j'en ai eu mal au bras à force de pousser. Arrivée à 21h au Formule 1 de Grand Croix, j'ai coupé par la route vu qu'il faisait nuit.
Deuxième étape : La Grand Croix - St Bonnet le Froid (43) :
65 km et 2050 m de D+.
Au programme de ce jour, l'ascension du Mont Pilat. La pente est forte sur la route du début, puis s'adouçit ensuite sur les chemins. Deux passages un peu galère, un avec des grosses dalles rocheuses, l'autre avec bcp de racines. Au 2/3 de la montée, on croise la route et ça devient plus compliqué : grosses pierres dans le chemin puis voix romaine avec bcp de pente. A la Jasserie du Pilat, les T° sont négatives (je n'avais que des cuissards courts) et on ne voit plus rien, tout est blanc. Givre et légère couche de neige au sol et aux arbres. Gros coup de froid dans la descente au Bessat, je sors le bonnet sous casque et les cho7 Gore Tex. Je me réchauffe dans un petit snack au col de la République. Montée courte mais rude après, puis on rejoint le chemin de
St Jacques de Compostelle au Tracol. Je me trompe d'itinéraire, la bifurc affichée sur le GPS n'existe pas. Je retrouve le GR7 plus haut, arrive à St Bonnet vers 20h par 1°C au gite d'étape où je suis seul (je ne verrai même pas le proprio).
Troisième étape : St Bonnet le Froid - Le Béage (07) :
Début plus cool que la veille sur le plateau. Les T° montent à 10°. Mont Mézenc en point de mire après quelques bornes. En bas de Fay sur Lignon, gros bourbier, les roues ne tournent plus. Montée à Fay sur Lignon, village mort, tout est fermé et gris, c'est triste... Direction le Mézenc, au début l'ascension est douce, puis petit sentier avec névés et gués sur la fin. Sur le contournement du Mézenc, grosse boue ! Roues encore bloquées. Les plus beaux paysages se trouvent ici avec vue sur les sucs. Petite galère pour trouver un hébergement, les gîtes d'étape sont fermés ou n'acceptent que des groupes. Hôtel du Béage fermé pour Paques. A 20h30, je trouve une chambre d'hôte où je serai vraiment très bien reçu, avec un super repas. [url=
www.charme-traditions.com/...table-d-elodie-h5097]Table d'Elodie
Le proprio ira même jusqu'à laver et sécher mon linge.
Quatrième étape : Le Béage -
Montélimar (26) :
105 km et 950 m de D+.
Au départ, bcp de brume, T° de 2-3 °, vent, et la pluie s'invite par dessus tout ça. Je comptais quitter le GR7 et m'installer deux jours en
Ardèche méridionale pour faire du VTT sans sacoches mais c'est compromis. Je ne vois plus rien, en plus sur la carto du GPS il y a qques soucis et pas mal de petites routes n'apparaissent pas. Dans un village, une habitante me donne la direction pour quitter le plateau au plus vite, direction le Burzet. La descente fut un calvaire, pieds et mains gelés, je ne vois presque rien. Au Burzet, petit resto pour se réchauffer, le patron me dit que le mauvais temps est parti pour durer, je prends la décision de rentrer au plus vite, peut être une dernière étape avant
Montélimar. Sur la route d'
Aubenas, j'appelle mon père pour qu'il me trouve un hébergement pour la nuit. A
Aubenas au syndicat d'initiative, ils me trouvent le même hébergement. Sur la route de
Montélimar j'appelle, pas de réponse, il reste moins de 30 bornes jusqu'à
Montélimar, je décide d'y aller direct pour pouvoir dormir chez moi le soir. La nationale 102 n'est pas super adaptée pour les vélos, encore plus sous
la flotte, mais je suis bien visible avec un bon feu clignotant à l'AR et ça passe sans trop de frayeurs. Arrivée à
Montélimar à 17h30, une demi heure d'attente pour le train pour
Lyon, gros coup de fatigue dans le TER, puis à
Lyon correspondance quasi immédiate pour chez moi.