Bonjour à tous,
Bienvenue à tous si vous souhaitez embarquer une seconde fois cette saison* pour cette magnifique croisière sur les côtes françaises. Elle nous a conduit sur quelques-unes des très belles îles de la
Bretagne et fait découvrir des paysages remarquables.
*CR de PapiJP35
Samedi 29 août 2020, embarquement
Nous sommes depuis deux jours à
Saint-Malo, et après qu’il ait plu toute la nuit, le ciel de ce matin est bas, lourd et noir. Nous nous y étions mentalement préparés. J’avais choisi cette semaine en prenant garde d’éviter celle des grandes marées (souvent propice au mauvais temps), mais la météo nous annonce tout de même une semaine catastrophique.
Notre première préoccupation est d’aller vérifier que le bateau est bien arrivé. Rituel tellement plaisant, qui gonfle le cœur de joie.
Nous marchons le long du port de plaisance sous ce lourd ciel breton, et oui, le Jacques Cartier est bien amarré au pied des remparts. La balade est très plaisante, le bateau est beau et parait imposant dans ce petit port à taille humaine, la ville est belle.... Et je monte sur mon petit nuage de bonheur pour ne plus en redescendre avant une semaine.
Pour la durée de la croisière Ponant nous a proposé de laisser la voiture sur un parking qui se situe à 2.7 km du port, le prix est de 3.30€ par jour et des navettes sont mises en place pour transférer les passagers jusqu’au bateau.
Nous avons cependant préféré laisser notre voiture au parking Qpark juste devant la porte d’entrée principale de la vieille ville parce que c’est un parking couvert, nous avons payé 55€ pour la semaine et nous sommes à 5 minutes à pieds du bateau (600m). Très bien, s’il ne pleut pas.
Après une très belle averse en début d’après-midi qui a vidé les rues de la ville en quelques minutes, nous embarquons à 16 h sous le soleil. Des tentes sont installées sur le port en guise de terminal de croisière, et dès notre arrivée nous sommes accueillis avec beaucoup de gentillesse et de prévenance.
En dépit des mesures covid, nous arrivons à notre cabine en 20 minutes et nos bagages nous ont déjà précédés. Nous avons à ce moment le grand plaisir de découvrir que nous avons été surclassés au pont 4. Nous devons ce cadeau au Directeur des Départements Hôteliers de PONANT. En effet ce Monsieur était avec nous sur le LYRIAL en
Corse, en télé travail
. Souvent mon mari a discuté avec lui et à la fin de la croisière il a dit qu’il nous réservait une surprise pour notre Croisière en
Bretagne. Nous n’y pensions plus, et nous avons été contents et très touchés de cette généreuse surprise.
La différence entre les cabines du pont 3 et celles du pont 4 se porte au niveau du balcon. Au pont 3, la partie au-dessous de l’appui en bois est pleine et l’on ne voit pas la mer. Au pont 4 cette partie sous l’appui en bois est en verre et cela donne plus de lumière et une jolie vue lorsque l’on est assis.
Le bateau est tout neuf, dans des tons très harmonieux, reposants, et clairs. La décoration est épurée dans des matières naturelles aux tons doux et confortables.
Très beau et original le plafond miroir du grand salon.
Et très lumineux le salon panoramique avec de larges baies vitrées qui permettent une vue très dégagée.
En juillet nous avions sur le LYRIAL des produits Hermès en petits flacons individuels, cette fois ce sont des produits Clarins en distributeurs, les marques françaises sont très présentes, dans tous les domaines, partout sur le bateau, y compris à table et dans la boutique.
Cette fois, nous sommes 68 passagers à embarquer sur cette croisière pour 107 membres d’équipage. Des naturalistes nous avons appris que la compagnie espérait 70 passagers par croisière pour être satisfaite de ces croisières dans les conditions hors normes et exceptionnelles de cet été 2020. Ils nous ont dit aussi que si cet objectif était atteint cette destination pourrait être reconduite l’année prochaine. Cette version est bien différente de ce que peuvent écrire certains journalistes et me semble plus cohérente. Qui a pu croire que des bateaux feraient le plein un été comme celui-ci ? Ces bateaux-là, eux, ne sont pas restés vides et à quai.
Ce programme sur les côtes françaises a été monté en trois mois, entre les contacts à prendre et les autorisations à obtenir, quand il faut deux ans habituellement pour établir un nouvel itinéraire. Ce qui est plutôt une belle prouesse.