Criminalité et délinquance
La Bolivie est un pays relativement sûr où criminalité et délinquance sont moindres que dans bien d'autres pays latinos. Malgré tout, il conviendra de faire attention, notamment aux pickpockets, dans les terminaux de bus, certains marchés, ou encore dans les endroits un peu déserts. Mais, comme toujours, en prenant les précautions de base habituelles à tout voyage comme ne pas étaler ses richesses, se promener seul de nuit dans des endroits isolés, opter pour les taxis officiels, faire attention dans les transports, etc, les risques sont plus que limités. En cas d'agression, il convient cependant de ne pas résister et d'avoir toujours avec soi "quelque chose" à donner à ses agresseurs. Si on possède un véhicule, il est largement recommandé d'utiliser les parkings gardés, de ne rien laisser à l'intérieur et de faire attention aux faux policiers racketteurs‑voleurs (valable aussi pour les non‑motorisés).
Dans un autre domaine, même si la drogue circule pas mal dans le pays et ses voisins, la possession et encore plus le trafic sont sévèrement réprimés par la loi avec des peines pouvant aller jusqu'à 3 ans de prison pour usage et 15 ans pour trafic. À savoir aussi que l'exportation du patrimoine archéologique et des antiquités est strictement interdite et réprimée elle aussi par la loi avec jusqu'à 6 ans d'emprisonnement.
Arnaques et harcèlement "touristique":
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Si le pays a connu un temps un peu moins peut‑être de troubles socio‑politiques, les résultats contestés - sinon contestables - de la présidentielle de 2019 ont replongé la Bolivie dans une nouvelle crise. Reste plus largement que les mouvements sociaux (ou séparatistes du côté de Santa Cruz) qui durent ou dégénèrent sont quand même une "spécialité" bolivienne; ceux‑ci pouvant aboutir au blocage de routes, de villes ou même de régions entières. Dans tous les cas, autant se tenir éloigné des manifestations et mouvements de foules à ces occasions là.
D'une certaine façon, bien plus que les risques sanitaires ou d'insécurité, la
"soroche" demeure le principal désagrément que rencontrera le voyageur lors d'un périple en Bolivie.
Comme dans le reste du massif andin, le
mal des montagnes est un problème qui touche une majorité de visiteurs, ne serait‑ce déjà pour certains qu'au
Lac Titicaca et ses 3 812 m d'altitude ou encore pire lorsqu'ils arrivent à l'aéroport de
La Paz et ses 4 000 m. Maux de tête, insomnies, nausées, perte de l'appétit, difficultés pour respirer sont autant de symptômes qui pour la plupart des gens ayant une santé correcte disparaîtront ou s'atténueront avec l'acclimatation ou le fait de ne pas grimper au delà d'une certaine altitude (5 000 m et plus). Bref, il sera donc toujours préférable d'adapter son rythme et de doser ses efforts dès qu'on est dans la partie andine de la Bolivie.
En saison des pluies (octobre à mai), il n'est pas rare que dans les Andes ou ailleurs une route soit coupée pour cause d'inondation ou de glissement de terrain. Et puis bien sûr attention lorsque vous vous baladez dans la nature ou en montagne, évitez de partir seul pour entre autres ne pas vous perdre et accessoirement aussi ne pas vous faire agresser.
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