je souscris totalement à tes propos...
Idem, j'aime votre approche
Et puis c'est vrai ça, c'est quoi " authentique " ? Les villages qui ont déjà un pied dans la modernité, les jeunes du cru qui sont obnubilés par les réseaux sociaux
oui
plus que par les traditions de leurs ancêtres,
Pas tout a fait, traditions et coutumes perpétuées aussi, il faut tomber au bon moment
Nord
Laos, hauts plateaux, là haut, au dessus des nuages,
j ai eu le privilège d'assister au
nouvel an Hmong et, au jeu de la balle.
Merci a ces gens adorables qui vous réservent un accueil tout en douceur et gentillesse
* La coutume:
Tout commence au nouvel an,
Les filles envoient la balle aux garçons pour qui elles on un faible et si un garçon continu de jouer avec la même fille pendant longtemps c'est qu'il partage son sentiment.
Si les enfants sont trop jeunes le flirt reprend l'année suivante.
Le garçon fait sa cour la nuit, la fille dans la maison de ses parents le garçon a l'extérieur,
Ils se parlent a travers les interstices des murs.
Souvent le garçon joue de la guimbarde et récite des poèmes.
Lorsque la fille est sensible a son charme, elle peut sortir de la maison et le garçon l'enveloppe dans une couverture rouge et il partent faire l'amour
La couverture, c'est pour montrer que le garçon veut la protéger, la couleur rouge c'est pour que tout le monde ait connaissance de ses intentions.
Lorsque le couple décide qu'ils sont fait l un pour l autre, le garçon vient enlever la fille pour
l emmener dans sa propre maison, évidemment la mère résiste, elle peut insulter le garçon et même le frapper pour signifier qu elle aime sa fille et qu elle n apprécie pas qu il vienne la lui voler.
Elle peut même battre sa propre fille qui montre une telle déloyauté envers la famille qui l'a élevée
Mais il ne faut pas prendre tout cela au premier degré, ce n'est qu une tradition,
Apres les tractations entre familles pour fixer le montant de la dot, a la saison ou l'on plante le riz, c'est le mariage
* Merci a Christian Weiss pour le texte de la coutume tiré de son roman Nuages Orphelins