Dimanche 24 août 2014 :
Fort Lauderdale/
Miami/
Paris
Il est 8h, le jour est levé. Pour ce dernier jour
en
Floride, au programme : dernier petit-déjeuner américain, dernière baignade, dernière visite culturelle et derniers kilomètres sur l’I95...
Nous descendons au restaurant de l’hôtel vers 8h30, il n’y a pas foule... On s’installe en terrasse et on commande : american breakfast avec des œufs sunny side up, pancakes au Nutella, bagels au saumon, jus d’orange et café... c’est la fête
! Mais le service est un peu long et il fait déjà diablement chaud
.
Une heure plus tard (quand même !), nous remontons mettre nos maillots et direction la plage juste en face.
Il est 10h et le soleil tape fort. L’eau est fraîche, la plage est belle mais pas très propre
: mégots, capsules de bouteille...l’eau non plus d’ailleurs
. De toute façon, nous n’avons pas trop le temps de traîner, le check out est à 11h et il faut boucler les sacs.
A 11h15, le valet service nous aide à charger la voiture (pas de self parking ni de parking public dans le coin, nous en sommes quittes pour 29$ de valet parking
plus le tip).
Puis nous voilà partis pour visiter « Bonnet House & Museum » à trois rues de l’hôtel, parking gratuit ou plutôt inclus dans le prix de l’entrée, quand même 20$
par personne.
Il y a une visite guidée de la propriété qui démarre à11h30...ça tombe bien, il est 11h29...
Pour résumer : Hugh Taylor Birch, richissime avocat de
Chicago, a donné à sa fille chérie,
Helen, une propriété de 18 hectares
en bord de mer (excusez du peu, comme dirait notre ami le Guide du Routard
...) à l’occasion de son mariage avec Frederic Clay Barlett, un artiste pas du tout sans le sou, issu d’une bonne famille de...
Chicago (ah, l’endogamie...).
Le couple y a construit en 1920 une maison d’une trentaine de pièces
, faite de roche corallienne et de pin du comté de Dade...qui a été encore embellie après la mort d’
Helen, par la seconde femme de Barlett, Evelyn Fortune Lilly (la bien nommée
...), divorcée d’Eli Lilly, un gros industriel pharmaceutique (vous suivez toujours ?
).
(la maison)
La visite guidée dure 1h30, en anglais, mais heureusement, il y a une antisèche en français
...et est plutôt intéressante, les jardins sont beaux et abritent de nombreuses espèces de plantes, arbres et arbustes.
En plus, le paysage côtier a été conservé comme il était avant l’urbanisation de
Fort Lauderdale, ce qui permet de mesurer les ravages écologiques de ladite urbanisation
... Voilà un moment bien occupé, instructif et agréablement passé.
Il est 13h30 quand nous quittons Bonnet House (Bonnet en raison des nénuphars à bonnets
qui poussent dans la lagune) direction
Miami Airport, pensant faire une pause déjeuner et le plein en route.
Mauvaise pioche
, le tissu urbain est si dense entre
Fort Lauderdale et
Miami qu’il n’y a pas de sortie restaurant + essence
comme nous en avons croisé partout ailleurs.
Résultat, embringués sur l’I95, nous ne savons plus faire autrement que d’aller jusqu’à l’aéroport, puis au car rental center, en faisant le plein juste avant, pour un prix sensiblement plus élevé
que ceux de la région de Cocoa.
Nous rendons la voiture à 14h45 : contrôles ok...ouf
. Puis, nous voilà partis avec nos sacs à roulettes direction le terminal H, d’où s’envole Air France, via le Mia mover. Certes le petit déjeuner de ce matin a été copieux, mais il est loin. Nous lorgnons donc sur les restaurants et tombons sur un mexicain (
Chili’s... quelque chose) qui sert de délicieux et copieux burgers (les derniers, sniff
) et une excellente salade, avec en plus, non pas du Pepsi
mais du...Coca
Yeh !
On en sort à 16h30, direction les toilettes, non, non, pas à cause du repas... mais pour changer de tenue
en prévision du vol : pantalons longs et pulls, ça sent la fin du voyage...
Les guichets drop off sont déjà ouverts, on largue donc les bagages, on passe la sécurité sans histoire et on poireaute deux longues heures
avant l’embarquement, prévu à 19h40. Il commence finalement un peu avant 20h et à 20h30, l’avion est prêt à décoller.
Un dîner, un film, un peu de (mauvais) sommeil, un petit déjeuner et l’appareil amorce sa descente vers Roissy-Charles-de-Gaulle, où il pleut
et où la température extérieure est de 16°C
...pour un peu, on regretterait même les moustiques...
.