Ce qu'il y a bien avec les clichés, c'est qu'ils sont tenaces...
Donc si on résume,
Paris c'est : le bruit, l'agitation, la saleté, la pollution, un rythme de vie infernal et stressant; l'absence totale de proximité, de convivialité, de sourires; le cauchemard des transports, du monde, de la foule; un coût de la vie exhorbitant, obligeant à vivre dans des appartements poulaillers; des cercles fermés où les étrangers ne sont pas les bienvenus.
Quant aux Parisiens, ils seraient des "malades dans un bocal", préférant la vie à
Paris parce que terrorisés à l'idée de se séparer de cette foule qui les entoure et les rassure, et vivant une vie totalement formatée.
Quant à la Province, c'est: une campagne vide de toute vie sociale, ou des villes/villages où rien ne se passe après la fermeture des magasins; des cercles de rencontres formatés (ah! c'est marrant, un point commun avec
Paris); de longues périodes d'ennuis, où on n'a rien d'autre à faire que d'épier ces voisins et se précipiter ensuite pour commenter les résultats de son espionnage au salon de coiffure; un besoin permanent d'épater la galerie, de faire vroum-vroum avec son automobile pour bien montrer à tout le monde qu'on a dopé le moteur.
(étant entendu, que chacun de ces clichés peut être retourné selon le point de vue adopté).
Faut-il vivre en milieu rurbain pour trouver un équilibre ? Ou s'installer sur la lune pour être tranquille ?