Hop c'est reparti !
On quitte le
Waterberg direction
Etosha, vaste réserve animalière d'environ 300 km de long sur 100 de large.
Etosha signifie "grand endroit blanc d'eau asséchée", en raison du vaste pan qui couvre une bonne moitié du parc.
En saison humide, le pan se transforme en un vaste marécage qui attire des milliers d'oiseaux.
En saison sèche, les animaux se concentrent au sud du pan, aux rares points d'eau qui subsistent, ce qui fait de ce parc un endroit où l'observation animale est relativement aisée.
nous y voilàà peine rentrés, on tombe sur un rhino qui boulote en bordure de piste, ca commence fort !
Il y a trois campings dans le parc, on fait une nuit à chaque, direction le premier d'entre eux, à proximité de l'entrée.
Formalités, pause sandwich avec les écureuils, vadrouille à la recherche des bêtes
touche pas à ma bière !
ça doit être un mâle...
Tous les jours on avait le droit à notre lot d'autruches, oryx et springboks, ca va devenir un peu plus varié !nos premières girafes
et nos premiers gnous, en bande, une bande de gnous quoi !
une mangouste
Rien de "rare" cet après midi, on rentre vers le camping un peu déçus, on tombe quand même sur nos trois premiers éléphants
il y a un point d'eau en bordure de camping, éclairé la nuit, on va manger, se doucher, et on y reviendra plus tard
On retourne au point d'eau, un éléphant, deux rhinos, bientôt rejoints par un troisième, puis trois lionnes qui se ramènent
ça fait beaucoup de monde pour la pauvre girafe, qui attendra patiemment que tout ce petit monde s'en aille pour aller boire !
un quatrième rhino arrive, et nous on va mettre la viande dans le torchon !
Réveil, on petit dèj' quand Pro dit qu'il y a un lion pas loin.
Le camping est cloturé de fil de fer, on est à une trentaine de mètres de la cloture, je commence à traverser les bosquets qui me séparent de la cloture quand le lion se met à rugir,
assez impressionnant, j'ai pas une totale confiance en la cloture et je retourne vers la voiture la queue entre les jambes, sans savoir où il est ^^
On va tacher d'aller le débusquer en voiture...
...et on tombe dessus dès la sortie du camping
un beau mâle, mais pas trop coopératif, il s'enfonce dans la savane en ignorant les paparazzis !
un beau chacal dans la douce lumière matinale
et encore un gros coup de bol, on tombe sur une hyène tachetée peu après
étrange manège entre la hyène et l'oryx, à chaque mouvement de la hyène, l'oryx se tourne pour lui faire face, et bizarrement,
on a plutôt l'impression que c'est la hyène qui se méfie de l'oryx, et pas l'inverse. Elle finit par s'éloigner dans la savane.
Un lion et une hyène d'entrée, la matinée commence fort, la suite de la journée va malheureusement être moins faste.
un serpentaire, aussi appelé secrétaire
le pan asséché
Dernier point d'eau avant d'arriver au second camping, une grosse troupe d'éléphants en approche
direction la piscine !
ca patauge !
encore un mâle !
On va au camping, formalités, sandwichs, et on repart.
Grosse après midi de merde, on voit quasi rien, il y a eu un gros incendie il y a une dizaine de jours, pas mal de paysages brulés...
Enfin, en fin d'après midi, on tombe sur une troupe de 5-6 lions/lionnes qui siestent.
malheureusement ils ont pas l'air décidés à se bouger...
il est cinq heures et demie, le soleil se couche dans une heure, et les grilles du camping avec, et ces foutus lions en rament pas une !
Tant pis, on doit y aller, on démarre, et vla deux autres lionnes dans la savane qui marchent vers la troupe assoupie
miaou !
Retour au camping, BBQ, douche, dodo.
Branle bas de combat matinal, des gens nous ont parlé hier d'une carcasse d'éléphant squattée par une troupe de lions à un point d'eau à proximité.
On file au point d'eau dès l'ouverture des portes, et les lions sont au rendez vous !
Ca ferait deux jours qu'il est mort, ca commence à vraiment sentir fort, on sniffe le déodorant pour supporter la puanteur !
on dénombre le gros lion mâle, six lionnes, et peut être un mâle plus jeune mais on est pas trop surs si c'est un mâle ou une lionne...
Ils sont peinards dans le coin, avec la carcasse et le plan d'eau d'eau à côté, nickel !
Après environ une heure à sniffer le déo, on finit par plier les gaules.
On se dit que ca va encore faire comme hier, que la journée va paraitre fadasse après ça, mais non, aujourd'hui ça va être fête !une nouvelle sorte d'antilope, le damalisque, ou Tsessebe
un aigle
une bande de gnous !
un autre aigle
une maman guépard avec son rejeton, malheureusement c'est l'heure de la sieste...
la maman se lève de temps en temps pour scruter les environs, à part les paparazzis, pas de danger en vue
On attendra un moment, mais ils bougeront pas...
Un peu plus loin, deux guépards qui suivent à bonne distance une petite troupe de koudous.
On observe la scène, les koudous broutent tranquille, les guépards les suivent à pas feutrés une bonne centaine de mètres derrière,
on aimerait bien que les deux jeunes koudous à la traine servent de big mac !
Mais non, les guépards doivent savoir qu'ils se sont fait repérés, ils stoppent la traque et s'éloignent dans la savane.
un gnou chez les springboks !
on était une cinquentaine de mètres derrière, et avec la perspective on ne se rendait pas trop compte des distances, on a eu peur pour eux !
Direction dik-dik drive, une petite boucle qui est censée être un bon spot pour voir des léopards
le dik-dik, la plus petite antilope qui existe
c'est mignon tout plein, mais toujours pas de léopard...
deux techniques différentes !
lui il m'a foutu les jetons !
il traversait peinard la piste, 5 ou 6 voitures de garées qui le regardaient, des voitures ont manoeuvré (foutus paparazzis !), il s'est mis à trotter vers un buisson,
a choppé un peu de bouffe, puis a bifurqué et repris son trôt droit sur nous !
Je met le contact, je referme la fenêtre, je m'éloigne comme je peux vers Pro sur le siège passager, et arrivé à la piste, à 5-6 mètres de nous, il rebifurque...
c'est impressionnant un rhino qui trotte vers toi !
la journée touche à sa fin et on retombe sur une maman rhino avec son rejeton
papa est pas loin, la famille est au complet
On quitte
Etosha, super niveau bestioles, par contre paysages moyens, ca manque cruellement d'eau.
Grosse route vers l'est, direction le
Botswana, on fait étape peu avant la frontière, à un lodge en bordure de l'
Okavango,
avant que "le fleuve qui ne trouve jamais la mer" ne se disloque en delta.
On arrive en milieu d'après midi et on se réserve une promenade en bateau pour le coucher de soleil.
On plante la tente à trois mètres de l'eau, on entend les hippos qui font les cons pas loin, sans les voir.
on a un bateau pour nous tout seuls et c'est plutôt cool !
notre premier hippo...
...et notre premier croco !golden light du soir bonsoir !
mouais pas terrible celui là...
Avant de passer la frontière, petit game drive dans le parc national de Mahango, pas folichon niveau bestiaux
des trucs à plumes
des impalas
de l'eau, ca change d'
Etosha !
nos premiers baboins
Welcome to
BotswanaOn campe au Guma Lagoon, un vaste lagon sur l'
Okavango
les bateaux sont pas dispos, on se console comme on peut...
le lever de soleil
Fini la glande sur les pontons, on attaque la partie "into the wild" du voyage, 5 jours de vraie brousse dans les parcs de
Moremi et
Chobe,
des vraies pistes pourraves, des campings non sécurisés où les animaux peuvent s'inviter à votre table !
On commence par
Moremi, en plein
delta de l'Okavango.
un bébé girafedes...je sais pas quoi !
une nouvelle antilope des zones marécageuses, le cobe de lechwe
un beau koudou mâle, les femelles n'ont pas de cornes
un phacochère qui s'est coiffé
encore un je sais pas quoi !notre premier troupeau de buffles, il ne nous manque plus que le léopard pour avoir vu les "big five"
sans blague !
Cette zone de
Moremi est une vaste plaine inondable, il y a 4 ponts qui permettent de passer les endroits problématiques.
First bridge ne posait pas de problème, second bridge, nous l'avons contourné sur les conseils du ranger à l'entrée du parc, nous voilà à third bridge, qui me fout un peu plus les jetons !
on serre les fesses !
au camping de third bridge, un éléphant a élu domicile sur l'emplacement n°3
Nous on continue une quinzaine de km plus au nord, au camping de Xakanaxa.
papa, maman et rejeton cobe de lechwe
on a le droit à un fourth bridge flambant neuf, faut pas avoir picolé par contre !
l'ancien fourth bridge inspire pas trop confiance
On arrive à notre camping sans encombres, en bordure du delta, et on se prévoit une sortie bateau en fin d'après midi.
on est 4, avec un couple de sud af' qui payent leur bière fraiche !
on se ballade dans les chenaux, le petit bateau permet d'approcher les bêtes à plumes
un moche
un beau
ça rend l'image un peu bancale mais j'ai pas résisté à cadrer la lune...
un coucher de soleil, ça faisait longtemps
une autre parce qu'elle le vaut bien !
le lever de soleil en prime
Direction Khwai, pas loin, une trentaine de kilomètres.
Rien de rare en route, un peu d'hippos, les habituels zèbres, girafes, éléphants, koudous, impalas, cobe, phacochères...
On se perd dans le bush en prenant des petites pistes secondaires qui partent dans tous les sens, qui mènent à des zones inondées, qui s?arrêtent au milieu de nulle part...
On tourne une heure comme des cons, on finit par sortir le gps sur lequel j'ai téléchargé les cartes détaillées Tracks4Africa, et comme par miracle,
en deux temps trois mouvements le gps nous remet sur la piste principale !
C'est beau la technologie !
des trucs à plumes
On s'installe au camping, on est à 20 mètres de la rivière (Khwai donc !), et c'est plutôt chouette
Une troupe de babouins vient nous rendre visite, et pendant que le bébé détourne notre attention, un babouin peu farouche grimpe dans la benne arrière par la fenêtre coulissante latérale !
Pas de bol pour lui, pas de bouffe qui traine, il ressort la queue entre les jambes.
un hippo qui patauge
le pont (de la rivière Khwai...vous la sentiez venir hein ? !)
On quitte
Moremi et le
delta de l'Okavango, direction le
parc de Chobe adjacent, avec la partie Savuti, une vaste savane sèche.
On demande au ranger à la sortie quelle piste emprunter, car c'est pas forcément simple, les pistes varient selon l'époque et la hauteur d'eau.
Là en l'occurence, il nous dit qu'il va falloir qu'on retraverse la rivière Khwai dans 3-4 km, que ca devrait aller, de toute façon c'est ça ou un détour de plus de 100 kilomètres
via South Gate, l'entrée de
Moremi où on était il y a deux jours...
Le gué en question, on en mène pas large...
On décide d'attendre un peu que d'autres voitures arrivent, et rapidement, un guide privé arrive par l'autre côté.
Je lui explique que je fais dans ma culotte, il retraverse, me montre les deux options de passage possibles, me souhaite bonne chance et s'en va.
Mouais, je suis toujours pas rassuré, au milieu y'a un gros trou, sa voiture pique du nez, y'a un bon mètre de profondeur...
Un TO avec une huitaine de personnes arrive dans notre sens, ce gros con de blanc ne daigne même pas s?arrêter, il traverse direct, avec sa remorque, et se barre sans un signe...
Bon ben il va falloir y aller, vu que Pro est pas coopérative et veut pas se mettre en culotte pour aller sonder le fond !
Boite courte, première, on ferme les fenêtres, on se lance, on pique du nez dans le trou, on remonte, nous voilà sur la terre ferme, ouf !
C'est carrément plus impressionnant que les gués islandais, parce que là le fond est mou, l'eau est crade et tu vois pas le fond, tu t'enfonces et tu sens que ça patine à moitié.
Savuti est réputé pour sa grande concentration de prédateurs, mouais, on en verra pas la queue.
Rien de rare donc, on commence à se désespérer de voir un léopard.
une antilope rouanne quand même
il doit y avoir de la carcasse pas loin, mais on la trouvera pas
direction le
Chobe river front par une piste bien sableuse
on plonge vers la rivière
Chobe, qui se jette dans le Zambèze une cinquantaine de kilomètres plus loin.
Dans cette partie du parc, la piste principale est un peu en retrait de la rivière, et différentes petites boucles permettent de longer la rivière par endroits.
un petit nouveau, le cobe à croissant, ou waterbuck
Chobe est connu pour sa grande concentration d'éléphants, et de ce côté là on aura notre compte
l'aigle pêcheur d'Afrique
une grosse vache
un hippotrague noir
vous le voyez venir le coucher de soleil ?
y'a plein d'éléphants qui sa radinent à la rivière en fin d'après midi
la suite sera plus fadasse
bof
On est pas loin du camping, mais y'a plein d'éléphants en bordure de la piste...
Je me dis qu'en faisant un écart sur le côté, dans l'herbe, ca devrait le faire, mais y'a un éléphant qui a pas l'air d'accord, il se met face à nous, nous regarde bizarre,
il remue les oreilles, frappe du pied...je met la marche arrière illico et je recule sans attendre mon reste !
On décide de faire demi tour et de prendre la piste principale qui surplombe la rivière.
Soudain le vla enfin, un gros matou traverse 10 mètres devant nous !
il va se mettre derrière un tas d'arbres et nous observe quelques secondes
puis s'éloigne un peu et fait une seconde pause plus loin, avant de s'en aller définitivement
malheureusement, même à 1000 iso et F2.8, je suis encore à 1/10ème de seconde, trop lent pour l'avoir net quand il est en mouvement...
merci les éléphants, comme quoi ça tient à peu de choses !
On rentre au camping super contents, On l'aura pas vu longtemps mais c'est tout de même vachement beau un léopard !
la lune rousse au réveil
Ça sent la fin, on prend la direction de
Kasane, petite ville ultratouristique en bordure du parc.
un drôle de duo !
Plus on s'approche de la sortie, plus on croise de monde, et subitement, deux jeep remplies de touristes japonais, il est vraiment temps que ça se termine !
La ville grouille de monde, on a pas de réservation, le premier lodge affiche complet, le second nous propose trois mètres carrés à côté des poubelles, on s?éloigne de quelques kilomètres et on trouve enfin notre bonheur.
On demande si y'a moyen de réserver un "sunset cruise", c'est un peu le sport national à
Kasane, on nous dit qu'il faut un minimum de 4 partants et que pour l'instant on est les seuls, on nous tient au courant.
Sur le coup de trois heures et demie on nous dit OK, et bien qu'on soit toujours les seuls, un mec du lodge nous emmène en voiture au centre ville.
On est seuls sur le petit bateau de Charles, super sympa, comme tous les botswanais à qui ont a eu affaire, et on est ravis !un croco
un hippo hors de l'eauqui va vite aller se remettre à l'eau quand le gros bateau commence à approcher
un autre croco de taille respectable
une nouvelle sorte, j'avais dit à Charles qu'on n'avait pas vu de pukus, ou alors qu'on en avait vu sans savoir que c'en était, il nous a promis d'en trouver
Voiçi donc une famille au complet de pukus, ou cobe des marais, le bébé a moins d'une semaine.
voilà Charles
les sunsets cruises sur la rivière
Chobe sont un grand classique pour des couchers de soleil avec éléphants en contre jour, pas de bol pour nous, très peu d'éléphants ce soir...
Charles nous explique que les jours un peu nuageux, les éléphants ne descendent pas forcément à la rivière si ils ont déjà bu dans la journée.
Ballade bien sympa tout de même.
Byebye le
Botswana, direction la frontière zimbabwéenne pour la baise organisée par la dictature en place !
30 US$ par personne pour le visa, 75US$ pour la voiture, 120 US$ de pseudo assurance car la voiture ne nous appartient pas...
255US$ juste pour entrer dans le pays, gloups !
Ca fait cher de la journée à
Victoria Falls, mais bon,
Kasane est à moins de 100 km de Vic Falls, c'était l'occasion ou jamais.
On croise le chauffeur de notre loueur namibien, qui nous demande si c'est bien nous le 4x4 de chez African Tracks, oui c'est bien nous,
on se retrouve une heure et demie plus tard (faut pas être pressé en Afrique !), après avoir craché au bassinet !
Une heure plus tard on arrive à Vic Falls, on a réservé un hôtel, on fait l'état des lieux avec le chauffeur qui rentre illico à
Windhoek.
Petit tour en ville, pas mal de mendicité, ça fait bizarre, ça n'existe quasiment pas en
Namibie, et pas du tout au
Botswana.
Les vendeurs de rues insistent pour me vendre leurs dollars zimbabwéens, je finis par craquer, contre 1 US$ je me retrouve avec un billet de 50 milliards de dollars zimbabwéens, un autre de 5 milliards, et un dernier de 200.000 !
Bon par contre au resto ils en veulent pas hein, ils préfèrent les billets verts !
Direction les fameuses chutes, 30US$ l'entrée (par personne hein) !
Sans le vouloir, on tombe le lendemain de la pleine lune, et les trois jours de la pleine lune, le parc ouvre de nuit, pour observer des arcs en ciels lunaires.
Oui mais pour la session nocturne, c'est 40 US$, et l'entrée de jour ne dispense pas de payer l'entrée nocturne...
On zappera au final la nocturne, non sans un petit pincement au coeur pour ma part, je me dis que c'est peut être la seule fois de notre vie que l'on vient içi, et que ca aurait été l'occasion...
Bon, les fameuses chutes, on est mi octobre, en fin de saison sèche, les pluies reprennent à partir de novembre, on est au moment où le débit est à son minimum.
ca n'en reste pas moins impressionnant, une faille d'une centaine de mètres de profondeur sur un kilomètre de long, le Zambèze tombe d'un vaste plateau en de nombreuses chutes, discontinues à cette époque de l'année donc.
on se prend un peu d'embruns tout de même, ca doit mouiller sévère en saison des pluies !
de l'autre côté c'est la
Zambie.
Il y a moyen de visiter les chutes côté zambien, la petite ville touristique de
Livingstone reçoit l'autre moitié des touristes qui viennent içi,
mais j'avais choisi le côté zimbabwéen pour une vue parait il meilleure.
Après coup, il est clair que la vue côté zimbabwéen est meilleure, côté zambien on se situe en surplomb des chutes et on ne peut voir que la partie finale,
par contre on peut se baigner en surplomb de la chute, à quelques centimètres du vide pour les plus...téméraires, ou inconscients, au choix !
Demain, direction l'aéroport,
Victoria Falls-
Johannesburg-
Londres-
Paris-
Rouen !
la fin en images :
J'espère que ça vous a plu ;)