Petit retour après notre séjour en
Sardaigne (11 au 21 septembre – 9 jours complet sur place).
Arrivé à
Cagliari, départ immédiat pour Villasimius, puis tranquillement le long de la côte vers
Cala Gonone. Ensuite changement brutal de région: Ile de Sant’Antioco et retour tranquille vers
Cagliari.
Aucun problème pour trouver un logement, que ce soit en hôtel – chambres d’hôtes ou Agroturismo. Tarif proche ou équivalent à ce qui se pratique en
France pour des logements équivalents. Par contre, autant les paysages sont magnifiques, autant les villages sur la côte sud-est manquent terriblement de charme. Rien à voir avec ce qu’on trouve en
Grèce ou en Toscane. Un autre bémol : les bords de route sont une véritable décharge ambulante – et je ne pense pas que cela ne vient pas des touristes.
La nourriture ! Celle qui est servi en Agroturismo est rarement « subtile », primera et secondi en quantité mais baignant dans l’huile, sans finesse et avec de la viande trop graisseuse. Je pense pas continuer dans cette voie lors de mes prochains séjours. Les restaurants nous ont rarement servis de bonnes pâtes, la
Sardaigne n’est pas vraiment l’
Italie de ce côté-là. Par contre nous avons eu de très bon poissons et viandes. Petite découverte : un vin du nom de buio-buio absolument excellent ! Les heures de repas sont plutôt figées, difficile de trouver un restaurant ou manger quand on a faim (alors qu’en
Grèce on a toujours mangé quand l’estomac nous le dictait). Autre fait: jamais eu de toilettes sales dans les restaurants, ce qui est loin d’être le cas dans notre pays.
Les logements : Toujours propres. Par contre sur 3 nuits en Agroturismo on a eu droit à 1x un lit moyen, 1x très mauvais (mais bon on avait 5 heures de conduite derrière nous et plus envie de chercher autre chose) et dans tous les cas une isolation phonique catastrophique. Les hôtels respectent la règle générale : plus c’est cher, mieux c’est
Un truc utile pour les possesseurs de tablettes : on peut acheter chez TIM une carte Sim pour 25 euros pour 2 GB de données (15 euros la carte + 10 euros). Je me suis rarement retrouvé sans 3G, et pour consulter maps, Tripad et autres en route c’est bien pratique.
Attention, dès que vous quittez les voies rapides, les temps de trajet explosent littéralement. En plus, alors que j’avais loué une petite voiture, on se retrouve avec une Renault Scénic 4*4 dans laquelle mon épouse se sentait mal dans les virages... et les lignes droites sont rares en
Sardaigne. Les routes sont plutôt étroites mais bien entretenues. Contrairement à des préjugés bien ancrés, j’ai trouvé la conduite des autochtones très respectueuse. Comme en
France, faut se méfier des camionnettes de livraison, mais sinon rien à redire. Les légendes ont la vie dures !
Les sardes sont très gentils, et toujours prêts à vous aider. On pouvait s’attendre à une lassitude de fin de saison, mais non ! pas du tout – contrairement à ce que j’ai pu vivre sur les iles grecque. La réputation de convivialité et de courtoisie de la
Sardaigne n’est pas volée ! En plus, beaucoup parlent français et/ou anglais. Une autre chose qui m’a surprise : j’ai toujours pu payer avec la CB lorsque cela était indiqué (le coup de la machine qui ne marche pas n’existe pas) et j’ai toujours reçu une quittance (les Grecs – encore eux – ont vraiment une phobie de la quittance
).
En résumé : L’ile est grande et belle. A faire impérativement en plusieurs fois (ou alors très longuement) pour profiter des paysages magnifiques, faire une petite randonnée de temps en temps, profiter des belles plages et de l’hospitalité des sardes.