26 janvier
Beau temps dès le matin et très peu de vent. Un peu de nuages mais surtout du ciel bleu. 16° à 7h00, 23° dans l'après midi.
Comme je l'avais annoncé dans mon récit d'hier, nous sommes à 7h15 au départ d'une excursion en mer à la recherche des grands mammifères marins.
7h15, le petit déjeuner a été "oublié"... A suivre éventuellement au retour.
Le bateau s'éloigne de la côte. Il faut savoir qu'au niveau de
Kaikoura, le plateau côtier est très peu large. A seulement quelques centaines de mètres de la côte, il y a de nombreux ravins sous-marins et déjà, la profondeur est de près de 1000 mètres !
Si l'on ajoute que cette côte de
Nouvelle-Zélande est sur le trajet des migrations de baleines (sous leurs diverses races), l'endroit est propice pour en voir, même si la meilleure saison pour les voir reste l'hiver (précision pour ceux qui veulent visiter ce pays : c'est l'hiver où on voit le plus de baleine ; l'hiver, avec le froid et les journées courtes...).
Le bateau fonce vers le large. Il est équipé d'un sonar (ou quelque chose comme ça) pour déterminer où peuvent se trouver les baleines. Il s'arrête, plusieurs minutes (10 ou 20) et enfin, un évent signale la présence d'une baleine.
Le bateau se rapproche, tout le monde est dehors.
Petit détail, l'aileron que l'on aperçoit sur la photo se trouve à peu près au milieu du dos, ce qui permet d'apprécier la longueur de la baleine.
La baleine reste en surface environ 15 à 20 minutes avant de replonger en donnant une exceptionnelle image.
Nous verrons 2 baleines durant notre Comme je faisais surtout du film, je n'ai pas beaucoup de photos à afficher....
Notre bateau se rapproche de la côte en nous rencontrons un groupe de dauphins. Encoreune fois, j'ai fais du film et je n'ai donc que peu de photos.
L'excursion finie, il est 10h40. Une publicité sur le pare-brise de la voiture indique un endroit où l'on a la possibilité d'apprécier différents fruits de mer. Nous connaissions l'existence de cet endroit que nous avions d'ailleurs recherché hier, sans le trouver. Normal : c'est une sorte d'échoppe démontable et hier, il s'était sans doute octroyé un jour de repos...
Nous y sommes à 10h55.
Ils sont en train de s'installer. Nous allons être leurs premiers clients. Tant mieux car il n'y a que quelques tables qu'ils amènent pour leur installation. Rappel : nous n'avons toujours pas pris de petit déjeuner. Cela va être chose faite, avec... de la langouste. Une demi langouste (généreuse) chacun.
Il est passé midi lorsque nous repartons. Le restaurant est complet. Je ne savais pas que les langoustes volaient : leur stock s'est totalement envolé !
Un peu plus loin, la DDE locale nous invite à faire attention sur la route.
Notre hôtel appartement du soir est à
Nelson, à 260 km de là.
Tout le monde connait maintenant notre interêt pour les supermarchés. Il faut dire que nous avons vu quelques boutiques de poissons, mais jamais de boucher !
Donc, à
Blenheim (à 135 km de
Kaikoura), nous retournous au supermarché où nous avons nos habitudes (nous y sommes passés hier). Deux jeunes femmes tiennent un stand de démonstration de cuisine de moules vertes.
La spécialité du coin ! Nous goûtons et nous sommes conquis. Enfin une spécialité culinaire digne de ce nom en
Nouvelle-Zélande !
Ne reculant devant rien, nous achetons tout ce qu'il faut pour nous en faire ce soir. Parmi ceux qui nous suivent, beaucoup connaissent les qualité de cuisnière de Marie-Thé pour les avoir testées chez nous, à
Orléans. Donc, pas de crainte.
Il nous reste 130 km à faire. A 30 km : Havelock, la capitale, justement, de la moule verte.
Arrêt juste pour constater que le restaurant où (avant le départ de notre voyage), nous comptions en manger est fermé ; il est 16h00. Pas grave, nous avons tout ce qu'il faut.
Arrivés à
Nelson vers 17h00, le temps de nous organiser et à 18h30, nous nous régalons de la préparation des moules vertes effectuée par Marie-Thé.
Nous avons enfin trouvé une vraie spécialité culinaire du pays, loin des spécialités indiennes, thaï, chinoises et italiennes (encore que le pizza, cela peut ête très bon, mais il semble que peu d'italiens aient émigré en
Nouvelle-Zélande). Mais pourquoi ce pays ne fait que (mal) plagier la cuisine asiatique alors qu'il y a plein de moutons et de vaches et qu'il pourrait y avoir des restaurants de grillades ?
Image attachée: