Nanig2 · 28 août 2017 à 13:36 · 85 photos 40 messages · 8 participants · 6 481 affichages | | | Oui, ce sont des pintades casquées (si j'en crois le dépliant du parc), elles ont de jolies couleurs et ont l'air aussi intelligentes que nos pintades | | En voyant ces photos, j'ai vraiment l'impression d'y retourner... Merci de me faire revivre ces moments magiques | | Nous nous arrêtons au Mlondozi Dam pour le pique-nique du midi. Cet endroit est génial pour une halte. Nous surplombons un grand point d'eau et avons une vue magnifique sur la savane alentours. A un moment j'aperçois un point noir qui avance vers nous. Je prends les jumelles et là.... Un éléphant, tout seul, s'avance vers le point d'eau. Nous l'observons à loisir, je suis en transe car c'est notre premier éléphant. Il avance d'un pas tranquille et décidé. Sa majesté l'éléphant quoi ! Nous passons un bon moment à observer le pachyderme ainsi que les nombreux hippopotames qui se prélassent dans le point d'eau.
Peu après avoir repris la route, nous nous retrouvons en plein milieu d'un troupeau d'une vingtaine d'éléphants... My god ! C'est impressionnant et j'ai tellement peur que j'arrive à faire flipper Gégé... C'est une rencontre effrayante mais tellement fascinante !
Nous poursuivons notre route, émerveillés par ce que la nature nous offre à regarder : les paysages, les animaux... Tout est magnifique et les heures passent réellement à la vitesse des secondes, nous ne voyons pas le temps passer.
J'adore les phacochères, ils ont quelque chose de rigolo avec leur petite mèche rousse sur le dos, leurs espèces de moustaches et leur queue qui se dresse tel un porte drapeau, dès qu'ils ont peur.
2 aout : Ce matin nous quittons Skukuza pour aller à Orpen, mais auparavant nous partons pour un morning walk. Lever à 5h du matin, départ à 6h. Deux gardes nous accompagnent, ils arrivent armés chacun d'un fusil.. Ambiance... Arrivés au point de départ de notre balade à pied, chacun enfile, cérémonieusement, des cartouches dans son fusil. Pendant ce temps, je regarde autour de nous et j'aperçois des éléphants au loin. Manque de chance nous ne partirons pas de leur côté pour la balade.
Bon, autant le dire tout de suite, nous n'avons observé aucun animal au cours de ce morning walk. Néanmoins, ce fut très intéressant car on a appris à qui appartiennent telles ou telles déjections : girafes, hippos, rhinos, éléphants, zèbres, hyènes, nous trouvons également des empreintes de tout ce petit monde ainsi que des lions, des impalas. Bref, tous ceux qui ont dormi dans le coin sont déjà très loin et ne nous ont pas attendus !
Lever du soleil
Après cette promenade, qui nous a permis de nous dégourdir les jambes, nous sautons dans passe-partout et quittons Skukuza en direction du nord, vers Orpen où nous allons passer la prochaine nuit. Nous nous arrêterons à plusieurs points d'eau intéressants : Jones-se-dam, Nhlanguleni où nous pique-niquons et pouvons observer à loisirs des éléphants en train de boire et prendre leur bain, et Shimangwaneni
En quittant le site nous reprenons la piste vers le nord et nous n'irons pas bien loin, 200 mètres après la sortie notre route est barrée par un énorme pachyderme qui semble nous mettre au défi d'essayer de passer. Impressionnant.. Comme nous ne pouvons faire demi tour, nous décidons de prendre notre mal en patience... 20 mn plus tard nous sommes toujours là à attendre que Monsieur l'éléphant nous dégage enfin la route quand un sud africain arrive en sens inverse avec une opel corsa et le fait bouger en tapant tout simplement sur la portière de sa voiture et en avançant à vite réduite mais droit sur lui.... Ah d'accord, c'était aussi simple que ça ? Bon, autant vous dire que nous n'aurons pas le courage (ou l'inconscience) d'essayer cette technique.
Les points d'eau sont des endroits magiques où il fait bon arrêter le moteur de passe-partout. Nous sommes attentifs au moindre bruit et pouvons observer la vie qui s'y déroule.
Cobe à croissant
Zèbre
Buffles
Une "battle" entre deux cobes, arbitrée par Mr le zèbre
Gnous bleus devant Mr l'éléphant
Et voilà, cette journée s'achève avec quelques girafes qui viennent nous saluer peu avant l'entrée du camp d'Orpen (A notre avis c'est le meilleur hébergement que nous avons eu dans le Kruger). | | Taper sur la portière en avançant... Faut être sûr que c'est un éléphant qui reculera... S'il ne recule pas, s'affole...
Bref, la meilleure manière c'est soit de le laisser passer, soit de reculer DOUCEMENT... Et de passer ailleurs. Ou alors on attend. Le mouvement crée le mouvement On ne passe jamais derrière ou sur le côté d'un éléphant | | Oui, bien d'accord et c'est bien pour ça qu'on n'a pas essayé sa méthode... D'ailleurs, au Swaziland, lors d'un game drive nous avons été chargés par un éléphant et le guide n'en menait pas large... comme tout animal sauvage ces pachydermes sont imprévisibles et vu leur taille il serait bien presomptueux de penser qu'on peut faire le poids ! | | Oui, je n'en menais pas large lorsqu'on se retrouvait en face d'un de ces mastodontes dans un petit chemin et n'ayant aucune possibilité de faire demi tour . | | Dans un de mes carnets, le premier, il y a qq vidéos sur les éléphants...qui sont dangereux ou placides. | | oui, j'avais vu des vidéos avant de partir, je ne me rappelle plus sur quel carnet et du coup, je n'étais pas rassurée du tout . Mon mari se moquait constamment de moi en me disant qu'il fallait que j’arrête de regarder n'importe quoi sur le net . | | Bonjour,
Nous nous sommes aussi retrouvés au milieu d'un troupeau d'éléphants sur la route, sans pouvoir bouger. Et ben, même si le spectacle était merveilleux, nous n'en menions pas large, surtout lorsqu'une grosse éléphante s'est mise devant la voiture, avec les petits qui passaient derrière.
Je me serai pas risquer à faire le moindre bruit, ni à bouger la voiture, même si nous avions une assurance complète !
Une fois qu'ils sont passés, on se dit que c'est un beau spectacle et un souvenir inoubliable.
J'attends la suite du voyage et un retour sur le Mapungubwe où nous comptons bien aller l'année prochaine.
Michel | | Bonjour !
Je suis trrrrrès à la bourre dans mon carnet mais je m'y remets tout bientôt. Le Mapungubwe... C'est beau.... Les couleurs, les animaux (en venant du Kruger on a une impression de trop peu, mais bon, c'est un lieu quand même magnifique) peu de visiteurs, l'impression parfois d'être seuls au monde. L'histoire du lieu est intéressante, le musée est à visiter à mon humble avis. Nous logions à une petite dizaine de kilomètres, au Kaoxa bush camp : top, top, top je le recommande vraiment : Nous avions pris un cottage car les tentes étaient occupées (il faut dire qu'il n'y a que 3 tentes et 3 cottages). Nous n'avons pas vu les tentes mais le cottage que nous avions, c'était juste le rêve (pour un prix raisonnable) : avec vue sur le Botswana au loin, le coucher de soleil et les rochers rouges, le chant des oiseaux pour seule compagnie.... Sublime... Je mettrai des photos mais elles ne restitueront jamais les émotions que nous avons éprouvées dans cet environnement magique. Bon ben c'est pas tout ça, mais faut que j'aille au boulot moi : ( Nathalie. | | Eh bien, nous attendons avec impatience ce retour, mais déjà ces quelques lignes nous donne trop envie d'y aller... | | Comme mieux vaut tard que jamais, je reprends ce carnet où je l'avais laissé : à Orpen.
3 aout : Nous avons passé une nuit agitée car nous avons été visités.... Enfin, notre poubelle et notre réfrigérateur ont été visités. Après avoir été bercés par les bruits des éléphants venus se désaltérer au point d'eau qui se trouve en face du bungalow, je me suis endormie un sourire béat sur les lèvres... Pour être à moitié réveillée par Gégé qui me chuchote une phrase où il est question d'un (mec ? truc ?) qui est entrain de faire notre poubelle, puis notre frigo (qui est fermé par une grille quand même)... Dans mon demi sommeil je pense "Oh zut un gars qui doit avoir faim". Je grommelle un "fais gaffe, sors pas, laisse tomber, il doit avoir faim..." et je me rendors comme une masse.
Notre hébergement à Orpen
Le lendemain matin, enfin réveillée, je sors et je trouve un fatras sur notre terrasse : la poubelle renversée et tout son contenu éparpillé par contre le réfrigérateur est fermé... Je me dis que le gars qui est passé a un certain savoir-vivre quand-même ! Au tour de Gégé de se réveiller, il m'explique que ce n'est pas une personne qui nous a visités mais un animal ressemblant à un petit ours (d'un mètre cinquante de hauteur à peu près), de couleur noire et blanche et possédant des griffes assez impressionnantes.... Tiens, mais qu'est-ce que ça peut être ? Après enquête il s'agissait d'un ratel, nous en apercevrons un dans un arbuste au cours de la journée malheureusement je n'ai pas de photo potable de cet animal; ce que je peux dire est que c'est un des mets préférés du léopard !
Après avoir préparé le pique-nique, et avoir constaté que le ratel est parti avec notre Cheddar (cet espèce de #&#@§*$, si je l'attrape...), nous reprenons la piste dans le but de remonter doucement vers le camp d'Olifants. Au fil des kilomètres, le paysage change et nous longeons une grande rivière dans laquelle s'ébattent des hippos, des kobes, et de nombreux oiseaux.
Nous nous émerveillons, au gré des rencontres cependant point de léopard à l'horizon... Snif celui-ci sera le grand absent de notre voyage.. À notre grand regret.. Mais bon, comme on dit, on ne va pas cracher dans la soupe parce qu'on a été vraiment gâtés pour ce premier voyage dans ces contrées africaines.
Et c'est justement en cherchant un léopard, qu'un couple d'anglais a vu à quelques mètres du point où nous nous croisons, que nous avons l'occasion d'observer un ratel en train de grimper en haut d'un arbuste. C'est rigolo comme animal car ça parait assez maladroit, il parait aussi assez grassouillet. Il possède en effet des griffes impressionnantes.
Nous arrivons en fin d'après-midi vers le camp et traversons la rivière Olifants, elle est magnifique sous la lumière du soleil de fin de journée. Un peu avant le camp nous faisons une rencontre insolite...
Détail de la rivière Olifants
Nous arrivons au camp après avoir passé un bon moment à observer le petit groupe de 4 hyènes qui se prélassent au bord de la route et qui prennent nonchalamment la pose pour la photo. Le camp d'Olifants est grand (trop après l'intimité de celui d'Orpen) mais notre rondavel est sympa et nous nous préparons à partir pour un night drive (pas top du fait du grand nombre de participants. Il faut dire que nous sommes à peu près une vingtaine de touristes dans une sorte de jeep/bus). L'expérience est quand même magique, le coucher du soleil, l'atmosphère... | | J'ai retrouvé cette photo qui donne à peine un aperçu de ce à quoi ressemble un ratel. Sa tête est à droite. Malheureusement sa face est cachée par la branche..
Et une petite dernière d'une hyène vraiment fatiguée par une vie sans doute trop remplie !
| | Super! le carnet reprend... Trop drôle, nous avions eu la même mésaventure avec un ratel à Orpen, serait ce le même ? | | Ha oui ça doit être un habitué des lieux ce coquin ! je regrette juste d'avoir eu la flemme de me réveiller en plein parce que j'aurai peut-être pu faire une photo correcte. tant pis, ce sera pour la prochaine fois et puis ça nous fera une raison de plus de retourner là-bas ;) | | 4 aout : Après notre rituel du matin (petit déj' puis préparation du pique-nique) nous nous engouffrons à l'intérieur de passe-partout et partons vers de nouvelles zaventures zafricaines non sans avoir admiré la vue sur la rivière. C'est paisible, le paysage est magnifique. On vérifie les kilomètres : déjà 1176 km de parcourus.. Aujourd'hui nous décidons de descendre vers Satara par la "old main road" puis de prolonger par "Gudzani road". Au cours de la journée nous traversons une plaine magnifique qui grouille de troupeaux. Buffles, girafes, éléphants, zèbres, une profusion d'animaux semble vivre ici dans une relative harmonie. C'est magique. Nous sommes émerveillés (oui je sais, l'émerveillement deviendra une habitude au cours de ce voyage).
Mr autruche
La pause toilettes à Satara nous donne l'occasion d'avoir un aperçu du camp, c'est grand et pas très attirant. Mais vu la profusion d'animaux qu'il y a dans ce secteur, je pense qu'une prochaine fois nous viendrons loger ici. Nous repartons en direction d'Olifants par la H1-4, route goudronnée qui va nous réserver une bonne surprise. Alors que nous roulons depuis quelques kilomètres nous tombons sur un premier embouteillage, les gens regardent vers la gauche, en direction d'immenses arbres. Un conducteur s'arrête à notre hauteur et nous informe qu'il y a un hibou géant dans un gros arbre. En effet, nous finissons par apercevoir l'immense oiseau grâce à nos jumelles. Pas de photo correcte malheureusement. Le conducteur ayant attendu que nous voyions le volatile, m'interpelle à nouveau et me conseille de reprendre la route pour faire 1 ou 2 km car il y a des lions pas très loin. Gloups, des lions !! Sauf que je ne vous raconte pas l'embouteillage de 4x4 et même un bus scolaire.. C'est juste hallucinant comme expérience !!
C'est tout juste les conducteurs n' essayent pas de monter sur la voiture du voisin... Pas glop.. Bon, ceci dit, on les a vus, les lions, il y avait au moins 4 mâles, des lionceaux et des femelles. Mon objectif ainsi que notre position dans l'embouteillage ne m'ont pas permis de faire de belles photos de cette petite troupe. Nous reprenons donc la route et oublions cet attroupement en nous régalant de la vie qui s'offre à nos yeux.
De retour au camp pour le coucher du soleil et une bonne nuit de sommeil avant le morning walk de demain..
| | 5 aout : Levés aux aurores (il fait encore nuit à vrai dire...) pour le morning walk, en croisant les doigts pour qu'il n'y ait pas foule. Et bingo ! Nous ne sommes que 6 personnes à participer ! Nous voyons des éléphants et un imposant troupeau de buffles. Nous n'en menons pas large même si les rangers nous expliquent que les buffles ne chargent la plupart du temps que lorsqu'ils sont isolés du troupeau (ok, j'en prends note mais bon, l'autre là-bas il nous regarde avec un air bizarre quand même...Et pas un arbre où grimper en cas d'attaque !). C'est tout de même impressionnant de se promener comme ça dans le royaume des animaux sauvages, je me sent toute petite, presque insignifiante.
ça c'est ce qui reste du dernier qui a fait le malin dans le coin !
Vous ne trouvez pas qu'il a une drôle de façon de me regarder ?
De retour au camp, nous chargeons la voiture puis prenons la direction de notre prochaine étape : Shingwedzi, où nous passerons nos 2 dernières nuits dans le Kruger. Nous prenons la H1-5 jusqu'à Letaba puis la H1-6 jusqu'à Shingwezi. La route est un peu longue et comme nous sommes partis un peu tard du camp, nous ne prendrons aucune piste aujourd'hui.
Anne ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Nous arrivons au camp en fin d'après-midi et prenons possession de notre bungalow. Ici, les logements sont disposés en cercle (ça nous a rappelé les caravanes des cowboys dans les westerns. Sauf que nous on était encerclés par des campeurs et non des indiens !). Cette disposition nous permettra entre autres de voir notre voisine d'en face se faire piquer son sac de courses par un singe. Bon j'avoue avec un peu de honte que ça nous a bien fait rire... Et oui que voulez-vous, comme on n'a pas la télé on se divertit comme on peut !! Cela nous permettra aussi de faire la connaissance de notre voisin sud africain que nous avons invité à venir diner avec nous vu qu'il était seul. Soirée sympa troublée de temps à autre par le cri des hyènes. | | 6 aout : Dernier jour entier dans le parc, demain nous repartons en direction du nord du parc vers la Pafuri gate. Même si notre voyage va encore continuer pour 3 semaines nous sommes un peu tristes de quitter ce lieu magique et en même temps impatients de découvrir de nouveaux endroits, de rencontrer de nouvelles personnes et d'en apprendre un peu plus sur la culture sud africaine. j'ai hâte aussi de voir mes premiers baobabs. Nous décidons de prendre la piste qui mène à Red Rocks ce matin puis ensuite nous irons en direction du nord et de Mphongolo loop. Nous cherchons les lions évidemment mais la chance ne nous sourit pas. De plus, la piste est un peu difficile par endroits et passe-partout peine plus d'une fois mais elle est vaillante et ne nous fait pas faux bond.
Red rocks nous offre de jolis paysages. Nous ne croisons personne sur cette piste et nous avons l'impression d'être seuls au monde. Nous nous arrêtons faire une pause sur un promontoire qui fait comme un terrasse au dessus d'un point d'eau où se prélassent quelques crocodiles. Ah les feignasses ! je suis quand même rêveuse quand je les observe. Ils ont l'air si tranquille, personne qui vient les emmerder ou leur dire de travailler ! Des babouins de Chacma font la foire non loin de nous et je les surveille du coin de l'oeil car les primates ont la fâcheuse tendance à m'attaquer, allez savoir pourquoi... Je n'ai jamais compris, moi pacifiste et végétarienne... peut-être me prennent-ils pour l'une des leurs ? En même temps ils ont un peu raison, que sont les êtres humains sinon des primates parfois à peine plus évolués qu'eux ?
Nous croisons une famille de sud afs en 4x4, le père nous conseille de prendre la H1-7 en direction du nord car à quelques kilomètres du parc de Shingwezi il y a des lions au bord de la route. Nous voici donc partis à leur recherche et finissons par tomber sur 4/5 voitures au bord de la route. En effet, deux lionnes sont en train de remonter du lit de la rivière. un gentil couple nous laisse la place afin que nous puissions mieux voir le spectacle. Les lionnes viennent se coucher à 4 mètres de notre voiture et en avant pour la sieste ! Nous sommes aux anges !
Il est 17h15 et nous décidons de rentrer tout doucement vers le camp. À quelques mètres de la porte, sur les berges de la rivière nous assistons à un magnifique spectacle. Un troupeau d'un vingtaine d'éléphants arrive sur la berge opposée à celle où nous nous sommes arrêtés et commencent à s'abreuver, la lumière de fin de journée est belle, les éléphanteaux sont trop mignons. Nous les observons lorsque nos regards sont attirés par un énorme pachyderme qui s'avance en contrebas, du côté de la rive où nous nous trouvons. L'éléphant avance en direction de ceux qui se trouvent sur la rive d'en face et s'arrête à une petite centaine de mètres d'eux, sans traverser la rivière.
C'est alors que deux éléphants quittent le groupe qui s'abreuve et commencent à s'avancer vers l'énorme pachyderme immobile. Ils traversent la rivière et nous commençons à nous poser des questions : Vont-ils s'affronter ? Se connaissent-ils ? Nous retenons notre souffle et là, une chose extraordinaire se produit. Les deux émissaires s'approchent doucement, l'un d'eux enroule sa trompe autour de la défense droite du pachyderme avec une extrême douceur. Il relâche son geste puis le renouvelle une seconde fois. C'est à ce moment que le reste de la troupe, restée sur l'autre rive, se met à traverser la rivière. Petits et grands s'approchent doucement et se mettent à encercler le mastodonte. Nous supposons que c'est une vieille femelle, allez savoir pourquoi. Celle-ci se met à agiter doucement ses oreilles d'avant en arrière tandis que ces congénères l'encerclent et la touchent de leurs trompes avec des gestes d'une infinie douceur. Nous avons l'impression d'assister à des retrouvailles mais est-ce bien cela ? N'étant pas au fait des moeurs de ces pachydermes, nous restons dans l'expectative. Néanmoins cela ne gâche rien au plaisir que nous avons éprouvé à assister à cette scène, ni aux émotions que nous avons ressenties. Magnifique cadeau pour cette dernière soirée dans le Kruger.
Nous restons une bonne demi-heure à observer cette scène jusqu'à ce que la troupe se mette en branle et regagne la brousse. Ceci s'est déroulé à peine à 200 mètres de l'entrée du parc.
| | 7 aout : Nous quittons Shingwezi en direction de Pafuri gate. Nous avons beaucoup de route à faire aujourd'hui car nous voulons arriver à Kaoxa bush camp avant la tombée de la nuit.
L'objectif est de traverser le nord du parc afin d'arriver à la sortie vers 10h de manière à poursuivre vers Musina où nous voulons retirer de l'argent et faire des courses avant de nous diriger vers le Mapungubwe (notre hébergement se situe à environ 10 km de l'entrée du parc).
Passe partout avale vaillamment les kilomètres, le paysage change peu à peu, la savane fait peu à peu place à une forêt de mopanes, nous y apercevons des éléphants. Nous voyons aussi des hyènes, j'ouvre la fenêtre pour faire une photo et là, on entend le bruit que font les mâchoires des hyènes qui broient les os de leur victime. c'est effrayant comme bruit !
J'aperçois mes premiers baobabs et j'en ressens une intense émotion. Il faut dire que je les attendais ceux-là ! Quelle majesté ! Je ne sais pas pourquoi ils me font un tel effet, peut-être que pour moi ces arbres représentent l'Afrique avec un grand A ?
Nous disons au revoir au Kruger et bonjour au Limpopo, l'aventure continue et nous avons hâte d'arriver à notre étape du jour.
Nous pouvons enfin rouler à plus vive allure que dans le parc mais première surprise : les routes ! Et surtout, nous faisons la connaissance des potholes dont j'avais entendu parler sur ce forum. My god, Gégé est parfois obligé de zigzaguer pour les éviter et nous ne roulons qu'à 70/80 km heure ! Ça fait tout drôle de voir des gens au bord de la route, les maisons de forme circulaire, les vaches, les chèvres, les élèves qui rentrent de l'école, la vie quoi !
Musina est une ville qui grouille de vie, elle se situe non loin de la frontière avec le Zimbabwe ce qui fait qu'il y a beaucoup de circulation mais Gégé gère l'affaire avec brio ! Il faut dire que je copilote quand même ! Un arrêt au supermarché du coin s'impose pour faire le plein d'eau, d'aliments, d'argent et de carburant. Il vaut mieux car il n'y aura rien aux alentours du parc Mapungubwe pour se ravitailler. Mieux vaut prévoir donc car Musina se trouve à environ 45 mn de route de là.
Bizarre notre arrivée à Kaoxa, déjà c'est un peu difficile à trouver car le panneau qui se trouve au portail d'entrée n'est pas très grand. Ensuite parce qu'il faut descendre de la voiture pour ouvrir l'immense portail en fer, en faisant attention à bien fermer parce qu'il y a des animaux sauvages (Ah bon ? Et c'est moi qui doit descendre hein ?!). Donc acte, je fais une petite prière, j'ouvre et referme la chose en courant aussi vite que mes petites jambes me le permettent. Nous prenons la seule piste qui s'offre à nous, désertique comme endroit. je me dis que si on se fait attaquer par des bêtes, on est pas prêts d'être secourus... Gloups....
Après plusieurs kilomètres de piste nous commençons à nous demander si nous ne nous sommes pas trompés d'endroit... Nous trouvons finalement un petit écriteau où il est simplement écrit Kaoxa... Nous poursuivons et finissons par arriver devant un énorme câble de clôture électrifiée.. C'est fermé et c'est bibi qui doit encore descendre pour ouvrir. En faisant attention cette fois-ci à ne pas s'électrocuter... Ayant l'habitude de ce genre de chose, mais pour les chevaux, je touche le sol avec le câble et CLAC ! P.... ça envoie quand même ! Tu touches le câble et t'es cuit comme qui dirait ! Bref, toujours personne, nous visitons les lieux... C'est très isolé quand même... On est tout seuls...C'est un peu angoissant... Finit par arriver une joviale dame qui nous fait le check in et nous montre comment fonctionne le lieu, il y a 3 cottages en bois et 3 tentes éloignés les uns des autres. Tout a été pensé pour avoir un impact réduit sur l'environnement. C'est juste ce que nous aimons : simple tout en étant cosy et le lieux est sublimissime. Je vous laisse apprécier.
Petit tour dans le Mapungubwe avant la tombée du jour
Notre bungalow au Kaoxa
La vue depuis notre terrasse, au loin le Botswana
Pas de bruit de circulation, pas de voisin (personne dans les bungalows d'à côté), aucune pollution visuelle.. Nous avons trouvé le paradis et somme heureux d'y passer deux nuits. Nous quitterons cet endroit à regret d'ailleurs. | | Super de finir au Krüger avec ces lionnes ! Et trop génial d'avoir été présent lors de ces retrouvailles éléphantesques . | Carnets similaires sur l'Afrique du Sud: Heure du site: 10:50 (21/09/2024) Tous les droits réservés © 2024 MyAtlas Group | 633 visiteurs en ligne depuis une heure! |