Hola !!
Ah... ok !!!
Je ne savais pas que le fait de lire un livre d'un auteur "X" faisait du lecteur un disciple de ce même auteur et donc de sa forme de pensée.
J'ai lu "Voyage au bout de la nuit" et je ne suis pas devenu anti-sémite !!
J'ai lu "Les mains sales" et je ne suis pas sympathisant de l'extrême gauche !!
J'ai lu... un paquet d'autres livres (romans) sans pour autant adhérer à la philosophie politique des auteurs.
Sans doute n'ais-je rien compris ou retenu de ces lectures
Lire des œuvres à priori engagées et contraires à ses propres convictions est (à mon humble avis) un signe de santé mentale, de saine curiosité et d'envie de connaître.
Le contraire, c'est à dire la complaisance dans la lecture de romans ou de nouvelles qui flattent son propre mode pensée, ne peut que provoquer le "syndrome du mouton" également appelé la "maladie des œillères".
Cercas a passé 95% de sa vie en
Catalogne, il y est arrivé à l'âge de 5 ans et y vit toujours, donc on peut estimer qu'il n'était pas contaminé par la "philo-hispano" au début, et que les plus de soixante ans qu'il a vécu en
Catalogne en font un "bon" catalan.
Ses écrits sont des romans ou des nouvelles, et ne se veulent pas du tout être des chroniques.
Le roman auquel il doit sa notoriété, "Les soldats de Salamine", est un ROMAN dont il a puisé les sources dans l'histoire de sa propre famille plongée dans la barbarie de la guerre civile espagnole et des "petites" histoires dans la "grande".
Son autre grand livre-succés, "la velocidad de la luz", est un roman sur la guerre du Viêt-Nam, dans lequel il ne prend aucun parti si ce n'est celui de son personnage principal... cela fait-il de Cercas un cacique des Vietnamiens du sud ou des américains ??
A priori, les catalans font preuve de moins d'ostracisme que "certains", puisqu'ils ont honoré à deux reprises Cercas, la première par le Prix de
Barcelone et la seconde, tout récemment par le prix du groupe d'édition Planeta, dont le siège se trouve... à
Barcelone !!!... CQFD
Quant à la comparaison (??) entre les idées prêtées à Cercas et une phrase à l'emporte-pièce de Mitterand, je dirais, pour rester dans la littérature, qu'elle est du niveau de l'almanach Vermot
... et c'est flatteur pour l'almanach !
Bona nit !
Buenas noches !!