Bonjour Catherine.
D'accord à 200% avec ton analyse.
Il était préférable que notre escale soit le matin car dès 11 H, quand nous redescendions
vers le port, les vedettes avaient déjà commencé à déposer leurs clients par dizaines.
Le tourisme est maintenant, selon les îles, l'une des 3 ères source de revenus.
C'est une très bonne chose à mes yeux mais parfois ce trop plein pose de sérieux
problèmes, notamment au niveau du traitement des déchets (" réguliers " ou
malheureusement trop souvent sauvages).
Le journal
Ouest France a ainsi rapporté que la Compagnie Océane avait transporté le 14 Juillet
vers
Hoëdic, la petite soeur de
Houat 2.000 passagers. Si on y rajoute les plaisanciers, visiter
Hoëdic ce jour là ne devait pas être très agréable
Et maintenant, " l'Eclosarium " :
En 1972, à l'initiative du comité local des pêches, une écloserie de homards fut crée.
20.000 homards y étaient élevés chaque année avant d'être relâchés en mer.
L'entreprise fut un succès technique mais un échec au niveau financier ;
la fermeture fut donc actée en 1989.
Il restait un joli bâtiment que se proposa d'acquérir et d'agrandir une entreprise de cosmétiques : la Sté Daniel J...., pour y implanter son centre de recherche et de culture
de ses propres micro algues, avant de préserver les ressources marines
.
Ainsi est né l'Eclosarium, à la fois musée d'histoire et de sciences.
L'entrée de ce musée est gratuite pour les passagers du JC sur présentation de la carte
de bord.
Sa visite débute par la découverte de la maquette de
Houat, réalisée l'an passé par
les élèves houatais du Collège du Ponant.
La visite se poursuit par l'histoire de
Houat, plateau granitique de 3,3 Kms de long
et 1,5 de large, dans un secteur réputé difficile pour la navigation mais qui fait aussi
sa richesse puisque les crustacés foisonnent dans ses eaux.
Cette histoire remonte à + de 6.000 ans à une époque où
Houat et
Hoëdic étaient reliés
mais sont maintenant séparées à cause de la montée du niveau de la mer.
Passage ensuite par le secteur évoquant l'économie de l'île, surtout la pêche avec
ce magnifique homard de 6 Kgs dont son pêcheur a fait don au musée.
Celui ci devra manger beaucoup de crevettes bouquets pour atteindre un tel poids.
Il est plus que probable qu'il n'y arrive jamais et finisse grillé ou à l'Armoricaine
.
Nous zappons la visite de la partie laboratoire et passons très rapidement par la
boutique, impossible à éviter !!
A la sortie, nous rencontrons la rando qui arrive pour la visite et aussi une magnifique
perdrix, pas dérangée du tout par notre présence, trop occupée à picorer.
Nous éviterons le crochet par le Bourg ; pas grand chose d'intéressant à voir nous
avait dit Pauline qui y était passée avec la rando, d'autant que les touristes des
vedettes sont maintenant là en nombres.
Le mieux est donc de reprendre le 1 er zodiac qui arrive.
En quittant le port, nous comprenons mieux l'empressement du Gwen Ha Du qui était
pressé de rentrer. Compte tenu de son tirant d'eau, il aurait risqué de finir sur le flanc
.
A plus pour la fin de
Houat.Jean-Pierre