Hello hello,
Voici donc un petit retour sur ces 5 jours à
New York. Rien de bien révolutionnaire à vous faire découvrir, mais peut-être 2-3 petits bons plans sympas et infos à partager.
Le vol :
J’ai voyagé sur
Brussels Airlines. Rien de particulier à signaler, plutôt du positif dans l’ensemble. Offre de divertissement assez étoffée (dommage qu’il n’y ait qu’un épisode par série et que le programme soit le même à l’aller et au retour...), pas de caméra embarquée (ou du moins, elle n’a pas été allumée) mais des cartes animées intéressantes, repas plutôt bon (gros point positif : la distribution, après le repas, d’eskimos Ijsboerke, célèbre marque de glaces belge – délicieux – et de spéculoos Destrooper – bien évidemment délicieux également. J’ai beaucoup aimé ce côté « patriotisme culinaire ».) Ce qui est pénible, ce sont les annonces en 3 langues, qui prennent un temps fou. Mais vu l’espace pour les jambes (je suis petite donc le « pitch » n’est jamais un problème pour moi, mais ici, c’était vraiment très confortable) et les autres points positifs, c’est vraiment un petit bémol. Ah oui, pas de masque pour les yeux et casques pour les oreilles par confortables du tout et de mauvaise qualité. Bref, ayez votre petit kit perso !
(passons sur l’épisode de l’immigration : atterrissage à 12h30, file d’attente pour l’immigration dès la sortie de la passerelle – soit dans le couloir menant à la grande salle où se trouve les agents – foire d’empoigne avec les passagers du vol Air France arrivé juste après nous et qui essayaient de s’immiscer dans notre queue car leur porte débouchait dans celle-ci, salle non climatisée, monde fou, frustration maximale, queue pour sortir de l’aéroport....
Bref : à 16h00 (oui, 16h00 !!!), j’étais devant les taxis, trop épuisée pour prendre le métro. Heureusement, pas trop d’attente pour les taxis (60 dollars avec pourboire. Pas excessif, finalement.). Arrivée dans
Manhattan à 17h45, sous une grisaille déprimante, après être passée par des quartiers un peu
morts et par
Brooklyn. Enfin bon, rien de bien intéressant là-dedans, c’est juste pour me faire plaindre.
)
La queue rien que pour passer la douane (après les 3 heures d’attente à l’immigration) (la file de droite s’étend jusqu’au bout du terminal. Interminable.)
Et derrière moi :
Sur place :
J’ai eu la chance d’être hébergée chez une amie à Hoboken. Je suis totalement tombée sous le charme de cette petite ville qui, en plus d’être très pittoresque, se situe juste en face de
Manhattan. Un peu le pendant de
Brooklyn, mais de l’autre côté, dans le
New Jersey. Ici, pas de métro, mais le PATH. Les voitures du PATH sont les mêmes que le subway de
Manhattan, on se croirait dans le métro. En un arrêt, on est à Christopher St. La ligne se poursuit jusqu’à 14st, 23st et 33st. Il y a aussi une ligne pour le
World Trade Center. On sort au pied (ce n’est pas une image !) de la Freedom Tower. Autant dire qu’on va partout dans
Manhattan très facilement. Je reste adepte du logement dans
Manhattan même, surtout pour un premier ou court séjour, mais Hoboken a beaucoup d’atouts. Et notamment une superbe vue sur la skyline de
Manhattan. Vue encore plus impressionnante depuis la ville voisine de Weehawken. J’avoue que ce fut ma grande découverte du séjour, cette calme bourgade typique si proche de la bouillonnante Big Apple. Bon à savoir : la carte du PATH peut être utilisée dans le subway de
New York, mais l’inverse n'est pas vrai. Tout aussi bon à savoir : hormis le Westin et son panorama de rêve, pas d’hôtel à Hoboken. Il doit cependant certainement y avoir des bed and breakfast ou chambres d’hôtes. Une option à envisager sérieusement, donc.
Depuis Hoboken (une longue promenade longe le bord de l’Hudson, c’est super sympa) :
Depuis Weehawken :
(« léger » problème d’appareil photo... du coup, je me suis offert le TZ-19, ou plutôt le zs-19 comme il s’appelle là-bas)
Hoboken :
J’ai repris le
New York Pass. Je vous le dis tout de suite : je ne l’ai pas amorti, mais je ne regrette pas pour autant. Il m’a bien servi de coupe-file (je n’ai aucune patience !) et m’a une nouvelle fois poussée à faire des visites auxquelles je n’aurais pas pensé.
Mes bons plans :
J’ai découvert le «
water taxi » (inclus dans le
New York Pass), tous les avantages d’une (courte) croisière, la rapidité et les escales en plus. On va tout près de la
Statue de la Liberté et du
Brooklyn Bridge, on peut descendre à
Brooklyn, à Pier 17, dans Midtown et à Christopher Street, c’est par-fait !
Quand on descend à
Brooklyn, il ne faut que quelques pas pour se retrouver sous le pont et de là, bénéficier d’une vue magnifique sur
Manhattan. Y aller le matin, pour avoir le soleil dans le dos. On peut aussi marcher jusqu'au
Manhattan Bridge, tout proche.
Quand on descend à Christopher Street, c’est impeccable pour faire la High Line. Il suffit de remonter par un très agréable parc le long de l’Hudson (avec vue imprenable sur... Hoboken ! Et la Freedom Tower dans le dos).
Bref, que du bon, ce water taxi ! (Je précise que comme sur une croisière, il y un guide et des commentaires. Les 2 guides que j’ai eus étaient excellents !)
Vue d’Hoboken depuis
Manhattan :
J’ai aussi découvert...
les bus.
Pas les touristiques, que je connais et que je recommande chaudement, mais les bus « normaux ». Un jour, il pleuvait tellement que je me suis lancée (le métro est trop loin quand on est dans la 5ème avenue en haut de
Central Park), me disant que je connaissais assez
New York pour ne pas me perdre et me retrouver je ne sais où.
Plutôt pas mal (la carte illimitée de métro fonctionne dans les bus), en tout cas... on visite au sec ! Mais il y a de la buée sur les vitres !
L’une des raisons qui font que je n’ai pas amorti le NY Pass, c’est que je voulais faire du
vélo dans Central Park, mais arrivée à l’agence de location de vélos, quand j’ai vu la queue, j’ai vite fait demi-tour (dois-je rappeler que je ne suis pas patiente ?
). Je me suis dirigée vers
Central Park où pullulent les loueurs « informels ». Bref, pour 15 dollars, j’ai eu 2 heures de vélo « banalisé », sans avoir à donner le moindre papier d’identité, à signer quoi que ce soit ni à payer d’avance. Les pauvres gars, j’espère qu’ils n’ont pas trop souvent de mauvaises surprises...
Le
vélo à Central Park, donc... l’idée est sympa, évidemment. Sauf qu’on ne peut rouler que sur la route principale. Qui fait un genre de « périphérique » autour du parc. Et le dimanche matin, ça a vraiment tout du périphérique parisien en semaine.
On zigzague entre les calèches, les joggeurs, les gens à rollers, les pousse-pousse et les autres vélos bien sûr (certains n’ont pas peur d’aller à contre-courant !). Et on oublie les petits sentiers et recoins cachés, à moins de marcher le vélo à la main. Un peu lassant, au bout d’un moment. Dommage donc. Et comme je ne me sentais pas de faire tout le tour de
Central Park (par moments, ça monte, si si !!), je suis sortie dans la 5ème avenue au niveau du Réservoir, et j’ai donc remonté celle-ci jusqu’à la 59ème pour aller rendre mon vélo. Grosse interrogation : les vélos doivent-ils s’arrêter aux feux rouges ? (la plupart du temps, la rue était déserte !) Ne voulant pas risquer une petite papote avec la police, j’ai respecté scrupuleusement le code de la route (tel que je le connais). Mais j’ai vu par la suite au cours de mon séjour que les vélos n’hésitent pas à prendre des avenues à contre-sens, roulent sans casque, sans lumière, sans catadioptres... Étonnant ! Et il y a vraiment beaucoup de vélos maintenant ! Par moment, c’était (presque) la Hollande ! Les
USA, l’autre pays du vélo ?
Photo prise à un moment calme :
Chouette découverte shopping :
Burlington sur
Union Square, qui a remplacé Filene’s Basement. La vue est toujours aussi top, et les affaires me semblent encore meilleures. Extra pour les blousons. Des prix incroyables et de vrais beaux blousons (habillés ou ski) et manteaux. Genre une doudoune Calvin Klein pour 59 dollars. Mais vraiment au hasard, hein.
Et s’il vous reste des sous, juste en dessous : DSW, le lieu de perdition par excellence pour les chaussures. Genre de superbes bottes Guess en cuir pour 100 dollars. Mais vraiment au hasard aussi, hein.
Et ne revenons pas sur l’épisode Shoegasm.
Moyen bon plan shopping : le fameux
Macy’s, en travaux. Je n’accroche pas. Et encore moins quand j’apprends que les pulls que j’achète chez Hilfiger ne font pas l’objet des 10% de réduction accordés aux détenteurs du
New York Pass (ou aux touristes en général) parce que leur prix finit par.98. « Ce sont les prix les plus bas, pas de réduction. ». Damn it.
Saluons cependant l’efficacité des vendeuses du rayon chaussures, qui vous ramènent votre taille en 30 secondes chrono. Impressionnant. Non, je n’ai rien acheté.
J’ai seulement repéré une paire que j’ai achetée ensuite à
Times Square. (Ils font de ces ballerines confortables les Américains, le rêve !)
Le TOP bon plan pour le trajet entre aéroport-ville : le
LIRR. Que je n’ai tenté qu’au retour, donc. J’avais lu un message à ce sujet sur le forum, ça m’avait interpellée, j’ai voulu essayer et... je confirme, c’est extra. Penn Station-
Jamaica en 20 minutes !
Bon, impossible de savoir quel train il faut prendre à moins d’avoir une connaissance pointue de la géographie de l’état de
New York , mais la dame au guichet d’information vous indiquera le train à prendre. Les billets sont à acheter aux distributeurs automatiques. Les prix varient selon que vous voyagiez en heure de pointe ou pas. « Off peak » : 6.25 dollars. Peak hours : dans les 8 dollars si je me souviens bien. On sort du LIRR juste à côté du métro à
Jamaica. À partir de là, on suit exactement le même parcours que les gens qui sortent du métro et se sont tapé 1h30 de transport, à savoir les tourniquets puis l’Air Train. Vraiment une solution extra, bien que légèrement plus chère que le métro. But totally worth it.
Comme la pluie ne m’a pas épargnée et que j’avais le
New York Pass, j’ai fait des musées (c’est aussi pour cela que je l’ai pris, sans cela, je crois qu’une nouvelle fois, je n’y aurais pas mis les pieds
). Le
New York City Museum (bof, à part la vidéo sur l’histoire de la ville, mais qui défile très rapidement et avec des images différentes sur 3 écrans, donc difficile à suivre). Le
Met (énorme, un monde fou, on s’y perd, le plan est mal foutu, ai-je dit que c’était énorme ? Mais intéressant et très riche !). Et le
MoMA. Mégabof. Déjà, plein d’œuvres ne sont pas exposées, on nous prévient dès la caisse (c'est déjà ça). Et les 3ème et 4ème étages, la peinture, ce qui m’intéressait : réduits à leur plus simple expression, autrement dit 2 petites salles d’ouvertes à chaque étage ! Franchement honteux, et surtout frustrant ! Contente de ne pas avoir fait la queue à la caisse et d’avoir payé à l’avance un prix global pour le NY Pass, ça me fait mieux avaler la pilule. Pas fait le Guggenheim, dont paraît-il une bonne partie des salles étaient fermées à cause de l’expo Picasso qui ouvrait... le jour de mon départ. Pas d’bol.
Le toujours bon plan : le
Top of the Rock, toujours peu d’attente, et vue toujours aussi belle, même si je n’ai pas eu un aussi beau coucher de soleil que l’année dernière. Pas eu l’occasion d’aller à l’ESB alors que c’était prévu, mais la pluie a gâché mes plans.
Très sympa aussi : la visite de
Grand Central Terminal avec audio-guide (inclus dans le NY Pass). J’ai découvert le marché (où on a envie de tout acheter !) et l’étage inférieur, avec les restos. Pas mal !
That's all Folks !
Ajout le 11/10 :
Puisque c'était loin d'être ma première visite à NY, j'avais prévu de faire des choses... jamais faites auparavant. Ben finalement, le manque d'envie et la météo auront eu raison de moi.
J'avais prévu :
-
Coney Island : finalement, 2 heures de métro pour ça, j'ai dit NON. J'irai sans doute un jour, mais quand je suis sûre d'avoir du beau temps.
- le Roosevelt Island Tramway : la météo a eu raison de moi.
- Nations Unies : l'assemblée générale a eu raison de moi aussi.
- Messe gospel : quelque chose me dérange dans le fait d'aller observer des gens sur leur lieu de culte et de prendre cela pour un spectacle. Puis j'ai déjà assisté à de vraies messes aux
USA avec ma famille américaine il y a des années.
- J'aurais aimé faire plus de vélo (il y a de plus en plus d'endroits où c'est possible), mais là aussi, la météo...