Bibouns51 · 13 décembre 2019 à 9:47 · 370 photos 232 messages · 24 participants · 18 177 affichages | | | 13 décembre 2019 à 9:47 · Modifié le 27 avr. 2020 à 15:50 On part en vadrouille au Pérou / Bolivie / Chili! Message 1 de 232 · Page 1 de 12 · 7 423 affichages · Partager Hello les aficionados de voyages ! Un nouveau petit carnet pour vous raconter ma vadrouille au Pérou, en Bolivie et au Chili en 18 jours. Voyage intense, fatigant, mais au combien dépaysant... Je te laisse découvrir ça même si tu peux déjà retrouver la version complète ici : onpartenvadrouille.over-blog.com/...-pas-l-pero...
Bonne lecture et n'hésite pas à me faire part de tes éventuels remarques / commentaires...
23 octobreC’est pas l’Pérou ? Si !Quand j’étais petit, je n’étais pas grand... Normal, vas-tu me dire... Et quand j’étais petit, j’étais fasciné par la carte du monde. Comme mes vieux posters de Chris Waddle et de Jean-Pierre Papin, je la fixais comme un ahuri en me posant cette question toute bête : Qu’est-ce qu’il y a là-bas, de l’autre côté de la planète ? Mon envie de voyage a certainement commencé à poindre le bout de son nez à ce moment-là. Malheureusement pour mon porte-monnaie et pour ma femme, elle n’a fait que s’accroître avec le temps. Ma femme, justement, parlons-en !! Le jour (ou plus précisément la nuit) où nous avons dormi (ou plus précisément essayé de dormir) dans une maison (ou plus précisément dans une cabane) mal isolée (ou plus précisément pas isolée du tout) par une température revigorante (ou plus précisément glaciale) au fin fond de la Birmanie, elle a dit « Stop ! Finito ! Terminé ! Kaput ! Les voyages dans ces conditions, ce n’est plus de mon âge ! » Sauf que moi, premièrement, je ne fais pas son âge !!! S’en est donc suivi un voyage à Bali cet été dans des conditions à la brosser dans le sens du poil. Sauf que moi, deuxièmement, ça ne m’a pas comblé mon envie de dormir à l’arrache au milieu des cochons ! Et puis un voyage à quatre à Bali en conditions préférentielles, ça a un coup ! La cigale ayant dépensé tout l’été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue. Sauf que moi, troisièmement, j’en ai gardé un peu sous le pied. Mais juste un tout p’tit peu... Juste pour une seule personne... Juste pour moi, en fait ! Sauf que moi, quatrièmement, je ne me vois pas partir en solo à l’assaut du monde pour dormir avec des cochons... Partenaire particulier, je cherche partenaire particulière, débloqué, pas trop timide et avec une bonne dose de savoir faire !
Et là, se pointe mon frère. Lors d’une soirée bien arrosée faisant suite à une journée de ski, il nous confesse que le générique des « Mystérieuses cités d’or » le hante au plus profond de son être depuis qu’il est tout petit et qu’il lui faut donc absolument étancher sa soif d’aller toiser le Machu Picchu en tête à tête. « Franck, pourquoi n’y emmènerais-tu pas ton frère ? » Incrédule ou femme parfaite, Dieu seul le sait ! En tout cas, Sandrine a prononcé ces quelques mots à 21h57. Sur le coup, je pense qu’elle ne perçoit pas la portée de ses mots. Crédule ou homme opportuniste, Dieu seul le sait ! En tout cas, je saisis l’opportunité par les deux mains et à 22h25, je suis scotché à mon écran en train de retourner le net pour y dénicher des billets d’avion pas chers. 22h49, emballé, c’est pesé, y’a plus rien à voir, cinq cents euros par personne, départ en octobre prochain !!! C’est ce qu’on appelle « battre le net tant qu’il est encore tôt ! » Je t’annonce donc solennellement que pour ce nouveau voyage, je prends la direction de l' Amérique du Sud, et plus précisément de la Cordillère des Andes, la plus longue chaîne de montagnes du monde... Une traversée de Lima au Pérou, jusqu’à San Pédro de Atacama au Chili en passant par La Paz en Bolivie, pour une durée totale de dix-huit jours sur place, du 23 octobre au 11 novembre. Au programme de ce roadtrip, des noms qui résonnent comme autant de lieux magiques... Les lignes de Nazca, l'incontournable Machu Picchu, la ville ancestrale de Cuzco, le Lac Titicaca, la tentaculaire capitale La Paz, le Salar d’ Uyuni, le sud Lipez, le désert d'Atacama,... et bien d’autres de leurs amis qui riment avec Esteban, Tao et Zia ! Et tu l’as donc compris, dans la rubrique « C’est qui qui vient ? », je serai pour cette fois-ci accompagné par mon frère que je m’en vais te présenter de ce pas...
Pour commencer, soit-disant qu’il serait ma copie. Pâle, mais copie quand même dixit les personnes qui nous connaissent... Ensuite et c’est bien là le plus important, dormir avec des cochons ne le rebute pas du tout, bien au contraire ! Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit, je parle bien de l’animal mâle... Enfin, sache qu’il a une dizaine d’années de moins que moi et qu’il se prénomme Sullivan. Voilà pour les présentations sommaires, tu en sauras plus sur lui en allant consulter son compte Tinder, ou tout au long de notre vadrouille qui débute... maintenant ! Car comme dirait ma grand-mère, « il y a de la route, faut y aller mes gamins ! » Trente minutes de voiture jusqu’à la gare TGV de Reims. Trente minutes supplémentaires de train pour gagner l’aéroport Charles de Gaulle. Neuf heures d’avion pour aller jusqu’à Atlanta, puis sept nouvelles heures de vol pour enfin atterrir à Lima. Ajoute à ça les temps d’attente dont les quatre heures d’escale à Atlanta, secoue le shaker et tu obtiens un résultat de vingt-et-une heures de transport !... Mais on est des oufs, nous ! Car je profite du fait d’être cette fois-ci exonéré de ralentisseurs plaintifs pour pousser le bouchon un peu plus loin. A cela, comprendre que je voyage léger, sans femme ni enfant. Pour gagner du temps, on enchaîne donc direct en arrivant à Lima avec une heure de taxi pour gagner la gare routière, trois heures d’attente sur un banc en pleine nuit, puis cinq heures de bus pour aller jusqu’à Ica. De là, on prend un nouveau taxi et terminus, tout le monde descend !!! Ouf, nous arrivons enfin à notre lieu de villégiature, Huacachina, pas moins de trente-trois heures après avoir regardé ma maison s’éloigner dans mon rétroviseur. Que retenir de ce voyage à part que ce fut extrêmement long ? Pas grand’chose à part qu’à l’immigration américaine, vu qu’on porte logiquement le même nom avec mon frère, on nous a demandé si nous étions mariés ensemble ; qu’on a tué le temps à l’aéroport d’ Atlanta à boire des bières à la citrouille d’Halloween ; que nous avons été accueillis par des prostituées pratiquement nues dans les rues de Lima (merci à elles pour cette délicate attention), et que des affiches de Julien Clerc couvraient les murs de la ville. Oui, oui, « Lili voulait aller danser » a apparemment son public là-bas... Allez, maintenant, tu m’excuseras pour le caractère expéditif de cette fin de description de journée, mais le thermomètre ici affiche déjà près de trente degrés. Si on ajoute à l’équation le temps de transport, ainsi que les six heures de décalage horaire, on obtient deux français complètement crevés qui doivent aller se coucher pour être en forme demain. De toute façon, demain est une autre aventure... | | Hola hombre!
Merci de m'avoir prévenue!! Je vais pouvoir commenter à loisir! Je me demande si Sandrine avait réalisé à quel point tu pouvais être opportuniste quand elle a suggéré que tu emmènes ton frère? L'a-t-elle regretté?
Ensuite, des douaniers qui croient que ton frère et toi êtes mariés, c'est hilarant, surtout quand on voit à quel point vous vous ressemblez!
500 euros pour tes billets!!! Punaise quelle chance!!! Mais ton voyage s'est fait hors période scolaire!
A cela, comprendre que je voyage léger, sans femme ni enfant
Moi j'ai résolu le problèmes des enfants, depuis longtemps.
Le jour (ou plus précisément la nuit) où nous avons dormi (ou plus précisément essayé de dormir) dans une maison (ou plus précisément dans une cabane) mal isolée (ou plus précisément pas isolée du tout) par une température revigorante (ou plus précisément glaciale) au fin fond de la Birmanie,
Quelles températures avez-vous affrontées pendant cette nuit là? Si elles étaient supérieures à -11°C, alors vous êtes petits joueurs! | | Super! J'embarque avec vous! Même si je pense que je n'arriverai pas à vous suivre ! Car avec ton frère de 10 ans de moins, j'imagine que le voyage va être à cent à l'heure... | | Super! J'embarque avec vous! Même si je pense que je n'arriverai pas à vous suivre ! Car avec ton frère de 10 ans de moins, j'imagine que le voyage va être à cent à l'heure...
Oui, on a envoyé du bois ! Mais super voyage quand même !!! | | Hola hombre!
Merci de m'avoir prévenue!! Je vais pouvoir commenter à loisir! Je me demande si Sandrine avait réalisé à quel point tu pouvais être opportuniste quand elle a suggéré que tu emmènes ton frère? L'a-t-elle regretté?
Non ! Vu le rythme, elle n'aurait pas aimé...
Ensuite, des douaniers qui croient que ton frère et toi êtes mariés, c'est hilarant, surtout quand on voit à quel point vous vous ressemblez!
Ah oui, toi aussi ?
500 euros pour tes billets!!! Punaise quelle chance!!! Mais ton voyage s'est fait hors période scolaire!
Ben si, on était pendant les vacances de la Toussaint...
A cela, comprendre que je voyage léger, sans femme ni enfant
Moi j'ai résolu le problèmes des enfants, depuis longtemps.
Le jour (ou plus précisément la nuit) où nous avons dormi (ou plus précisément essayé de dormir) dans une maison (ou plus précisément dans une cabane) mal isolée (ou plus précisément pas isolée du tout) par une température revigorante (ou plus précisément glaciale) au fin fond de la Birmanie,
Quelles températures avez-vous affrontées pendant cette nuit là? Si elles étaient supérieures à -11°C, alors vous êtes petits joueurs!
On flirtait avec les -5° | | Hola Franck,
Après avoir suivi tes aventures américaines que j'ai adoré 😉 j'embarque pour ce nouveau voyage à 100 à l'heure. J'ai eu la joie de parcourir le Pérou mais en 3 semaines avec mon petit bonhomme qui avait 7 ans. Un tête à tête génial 😁😁😁 J'espère que tu as essayé le buggy et le sand board 😎😎😎 Par tes aventures je vais donc prendre des notes pour la Bolivie et le Chili qui sont sur ma To do list.
Vivement la suite 😃
Myriam | | Hola Franck,
Après avoir suivi tes aventures américaines que j'ai adoré 😉 j'embarque pour ce nouveau voyage à 100 à l'heure. J'ai eu la joie de parcourir le Pérou mais en 3 semaines avec mon petit bonhomme qui avait 7 ans. Un tête à tête génial 😁😁😁 J'espère que tu as essayé le buggy et le sand board 😎😎😎 Par tes aventures je vais donc prendre des notes pour la Bolivie et le Chili qui sont sur ma To do list.
Vivement la suite 😃
Myriam
On prend les mêmes et on recommence ! Bienvenue Myriam ! Oui, dans la prochaine journée, il y aura effectivement du buggy et du sandboard ! A+ | | À: Bibouns51 · 14 décembre 2019 à 20:25 · Modifié le 2 mars 2020 à 18:05 Re: On part en vadrouille au Pérou / Bolivie / Chili! Message 8 de 232 · Page 1 de 12 · 7 273 affichages · Partager 24 octobreOasis Oasis, c’est bon c’est bon !Masochistes. Nom commun masculin pluriel décrivant des personnes éprouvant du plaisir dans la douleur physique ou mentale. En repensant à notre marathon d’hier, c’est la définition qui nous caractérise le mieux au vu de l’autoflagellation que nous nous sommes infligés avec cette journée de transports de déglingo qui fatigue rien qu’en lisant sa description. Du coup, aujourd’hui sera sous le signe de la volupté et de la décontraction du sphincter avec pour objectif premier de gommer les poches kangourous que nous avons sous les yeux. Décontraction égale repos. Repos égal calme. Calme égal vide. Vide égal désert. Désert égal oasis... Le must du must de chez must, ce serait donc de se trouver une oasis en plein désert pour se la couler douce le temps de se remettre sur pieds ! « Ok, Géo Trouvetout, sauf que je te rappelle que vous êtes au Pérou, pas au Maroc ou au Boukisthan ! » Toi, on peut dire que t’es complètement dépassé par la technologie : « Ok, Google, trouve-nous un désert au Pérou ! Oui, oui, un désert comme dans désert avec du sable, des dunes, des palmiers, et tout l’toutim... Et n’oublie pas le p’tit lac au milieu des dunes en guise d’oasis et ce sera parfait ! » Et là, tu vas le croire... ou pas. Ouvre bien tes mirettes et contemple-moi ce désert ! Oui, oui, tu es en plein désert. Non, non, ce n’est pas un mirage. Oui, oui, on a bien vérifié, notre avion nous a bien déposé au Pérou !... Alors, convaincu ?...
Bon, j’en conviens, quand on pense au Pérou, notre imaginaire nous conduit plutôt vers des péruviennes coiffées de leurs chapeaux haut-de-forme galopant à dos de lamas sur le Machu Picchu... Donc difficile d’imaginer que nous soyons ici, à quelques heures de bus de Lima, dans un désert de dunes de sable du calibre du Sahara ou du Namib. Et pourtant, nous sommes bien au Pérou, plus précisément à Huacachina, petit village oasis entourant une lagune verte formée par le flot de larmes incessant d’une princesse indigène venue ici pleurer la mort de son mari décédé à la guerre. Quant à l'origine des dunes, elle s'explique par les marques des plis laissées par son manteau... Si, si, j’te jure, ça a été prouvé scientifiquement par Mac Lesggy ! Et puis Huacachina se traduit par « femme qui pleure » donc comme preuve irréfutable, y a pas mieux, non ? Attention, l’histoire ne s’arrête pas en si bon chemin car soi-disant que la jeune femme se serait ensuite transformée en sirène et qu’on peut entendre ses plaintes et complaintes lors des nuits de pleine lune. Il paraît aussi que chaque année, elle attire un homme dans le lac pour le noyer par vengeance. Bon, vu que les péruviens sont plus réputés pour faire la fête que pour leurs titres olympiques de natation, moi, je pencherais plus pour des soirées arrosées avec un bain de minuit dans la lagune qui tourne mal. En tout cas, sirène mangeuse d’homme ou soirée trop arrosée, je ne mettrai pour ma part pas le bout d’un orteil dans ces eaux verdâtres à l’apparence douteuse...
Allez, avant la pleine lune de ce soir pour entendre gémir la sirène et après la bonne sieste bien réparatrice de ce matin, nous voilà partis à l’assaut de cette première étape de notre vadrouille ! Pour débuter, excursion à la piscine de notre hôtel « Rocha », suivie par un trek jusqu’au hamac situé à quelques mètres... Ben quoi ? On t’a bien dit qu’on était venu à Huacachina pour se la couler douce, non ?... Le véritable top-départ est finalement donné en fin de matinée pour une prise de contact avec le village. On fait rapidement le tour à pied de la petite étendue d’eau encerclée par les restaurants, hôtels et boutiques à souvenirs, puis... on s’installe à la terrasse du restaurant « Samarana » pour s’y désaltérer de la première Cuzquena du voyage, une cousine éloignée de notre Heineken.
Etant particulièrement émoussés physiquement par cette première marche au soleil dans l’hémisphère sud, et bénéficiant d’une vue sympathique depuis la terrasse, nous prenons collégialement la décision d’y planter notre tente pour le déjeuner. Après un menu à quinze soles (quatre euros) pour entrée, plat et boisson, il ne nous reste plus qu’à aller prendre le désert qui nous tend les bras, principal attrait du coin, pour ne pas dire unique... Les bons guides touristiques proposent deux alternatives pour profiter de ce désert : La fatigante, et la bruyante. La fatigante consiste à prendre ses deux jambes et à les utiliser pour faire trois pas en avant dans le sable, redescendre de deux, pour enfin répéter cette action quatre cent quatre-vingt-douze fois jusqu’en en haut d’une dune qui ferait presque passer celle du Pilat pour un château de sable... Vu qu’on débute la montée, je te parlerai de l’autre possibilité tout à l’heure... Pour ce faire, on emprunte le chemin qui longe la crête de la dune la plus haute des environs. Tu ne peux pas le louper, c’est le chemin qui part du restaurant de spécialités suisses : Raclettes et fondues savoyardes au menu ! Oui, oui, je te l’ai déjà dit, nous sommes bien au Pérou, je viens encore de vérifier... Bon, même si on ne s’est pas empiffré de raclette ce midi, déjà à mi pente, on a le souffle qui crie famine, les cuisses qui démissionnent, la critique sur le dopage beaucoup moins prononcée, sans parler du style artistique. Chris Marquez nous attribuerait un deux s’il nous voyait... Mais nous ne nous démontons pas et parvenons au sommet d’où la zénitude est le maître-mot. Totalement seuls, sans même un lama, et profitant d’un silence assourdissant, on matte la magnifique vue sur l’oasis, la magnifique vue sur les dunes de sable à des kilomètres à la ronde, la magnifique vue sur ces centaines de milliards de milliards de grains de sable à perte de vue... Finalement, entre dessert et désert, il n’y a qu’un pas vu qu’on se prendrait presque pour des fourmis se débattant dans un bol de crème glacé au caramel... Je ne sais pas toi, mais moi, cette vue, ça me donne envie d’aller voir ce qui se trouve derrière toutes ces dunes ! C’est là qu’intervient la seconde alternative ! Tu sais, la bruyante !
Des engins motorisés tout droit sortis de Mad Max emmènent dans le désert les touristes non phobiques de sensations fortes : Un châssis de camion, une carrosserie en armature tubique, une dizaine de sièges, six roues motrices, un moteur de sept cents chevaux avec échappement en direct, et roule ma poule à fond la caisse dans les dunes ! En gros, c'est bourrin mais ça fait le café dans sa catégorie ! Les tours proposés partent du village à dix, quatorze ou seize heures. Nous avons choisi le dernier départ pour pouvoir profiter du coucher de soleil, tous les deux, en amoureux, les yeux dans les yeux, main dans la main,... mon appareil-photos et moi. Ligotés à nos sièges du premier rang tels de valeureux pilotes d’avion de chasse, nous voilà partis pour un numéro de haute voltige dans les dunes. Dès la première dune, on comprend que le chauffard... euh, je voulais dire le chauffeur, compte bien nous faire bénéficier d’un tour de Space Mountain de trente minutes ! Dommage qu’il y ait quatre cent douze décibels qui nous agressent les trompes d’eustache... « Mademoiselle Pouf,... Oui, vous, juste derrière moi... Une question me turlutte... C’est obligatoire de cracher vos cordes vocales dans chaque montée, dans chaque descente, sur chaque faux-plat,... bref, tout le temps ? » Allez, pour se reposer les écoutilles, on marque un premier arrêt. Oui, mais pour quoi faire ?
Du sandboard. Le sandboard, c’est comme le snowboard mais avec du sand à la place de la snow. Sur du sable, quoi ! Et c’est certifié bio ! Ce qui veut dire que ça se pratique sur une simple planche en bois, sans attache, sans noyau carbone et sans pesticide, sur laquelle soit tu t’assois, soit tu te couches, soit tu te mets debout pour dévaler les pistes rouges ; la dernière possibilité étant à destination des spécialistes et des casse-cous. Vu notre état de fatigue et notre profond respect pour la force de gravité terrestre qui sévit du haut des dunes, nous décidons de faire notre première descente sur le ventre... Bon, vue la vitesse qu’on prend assez rapidement et le degré de la pente, ce sera pareil pour les suivantes... Qui a dit « trouillards » ??? Je t’ai déjà dit que nous étions ici pour nous décontracter, tu n’te rappelles pas ?
Après une nouvelle session de rodéo « Orangina, secouez-moi, secouez-moi », direction un point de vue pour assister comme prévu à la mise au lit du roi soleil derrière une nuée de dunes qui n’en demandent pas tant pour s’enflammer. Dit comme ça, ça semble être super ! Sauf que nous sommes dans un immense désert constitué d’une multitude de dunes et que tous les pilotes de buggys du monde entier se donnent rendez-vous sur la même ! Oui, il y a des choses comme ça que je ne m’explique pas... Par contre, ce que je m’explique très aisément, c’est qu’après avoir déguster un très bon saltitas de pollo au « Nuna restaurant », c’est extinction des feux, un, deux, trois, dormez ! Sur ces appréciations culinaires, je te souhaite une bonne nuit et te dis à demain, si vous le voulez bien... De toute façon, demain est une autre aventure...
| | Merci pour les souvenirs du buggy, par contre nous étions seuls dans le notre 😎😎😎 et le sand board, quelles descentes 🤣🤣🤣
Trop beau ce désert 😉
J'attends la suite avec impatience
Myriam | | C’est bien tentant de faire les fous dans les dunes comme de grands enfants 😀 | | Merci pour les souvenirs du buggy, par contre nous étions seuls dans le notre 😎😎😎 et le sand board, quelles descentes 🤣🤣🤣
Trop beau ce désert 😉
J'attends la suite avec impatience
Myriam
Attends la suite Myriam ! On retentera l'expérience le lendemain en solo... | | Moi j'adore faire le grand enfant... | | Moi j'adore faire le grand enfant...
Oui, je n’en doutais pas un seul instant 😂 | | 25 octobreVol au dessus d’un nid de lignes bizarres« Ce bonhomme à tête de citrouille est-il censé représenter un astronaute ou un extra-terrestre ? Quel est le rapport entre ce singe, ce colibri, cette araignée et ce condor ? Pourquoi le peuple de cette ancienne civilisation a consenti autant d’efforts pour constituer toutes ces figures et formes géométriques dont la plupart ne sont visibles que depuis le hublot d’un avion ? A moins qu’on les doive à de petits hommes verts ? Pour qui ces dessins étaient-ils destinés ? Et surtout, que fait cette grosse baleine échouée ici ?... » Non, pas de panique, je ne découvre personne en compagnie de mon frère dans son lit au réveil ce matin... Et rassure-toi mon petit, je ne suis pas Julien Lepers et n’attends pas véritablement de réponse de ta part à toutes ces questions. A la descente du lit, si je te bombarde de ces interrogations, c’est simplement pour introduire cette journée dont le point d’orgue sera, et tu l’as peut-être déjà deviné, notre petite virée aux célèbres lignes de Nazca qui constituent encore aujourd’hui une des plus grandes énigmes de la planète au même titre que les statues de visages de l’île de Pâques ou celle de Woinic dans les Ardennes...
Mais comme les lignes ne vont normalement pas s’envoler sans nous et nous sans elles, on a encore un ‘tiot peu de temps pour abuser sexuellement de Huacachina qui propose dans son book, soit des tours de buggy, soit des descentes de dunes en sandboard, soit des marches sportives dans le désert, soit du barbotage dans la piscine des hôtels. Pas des activités déplaisantes en soi, mais si tu as lu assidument la prose dédiée à la journée d’hier, tu sais qu’on a déjà fait une petite croix en face de chacune de ces occupations. La matinée ici va donc nous permettre de nous refaire un petit best of. Sauf qu’aujourd’hui, nous sommes prêts à mettre cinquante centimes supplémentaires sur la table pour nous offrir un maxi best of ! En trempant nos mouillettes dans notre bol de Ricorée dans un bar de rue, je fais en effet une proposition indécente à mon frère : Privatiser Disneyland rien que pour nous, c’est-à-dire s’organiser une petite sauterie dans le désert dans un mini buggy, rien que le pilote et nous deux. Pas besoin d’insister longtemps pour lui faire valider le programme : Négocier un buggy, s’éclater dans le désert, puis faire les larves au bord de notre piscine en attendant l’heure de notre bus.
Aussitôt dit, aussitôt cuit ! Acte un, Franck négocie. « Viens là petit touriste que je t’arnaque le portefeuille ! » Le gars nous sort un prix qui ferait même bondir un américain. Un sourire enjoliveur, une blagounette et la négociation se passe comme sur des toilettes puisque l’affaire se conclut au même tarif qu’hier. Pas d’arme, pas de sang... A la Spaggiari ! Acte deux, Franck et Sullivan se secouent la cellulite dans le désert. Sauf que là, rien à voir avec hier ! Seuls au monde, sans Tom Hanks ni même une gueularde derrière nous. Et notre pilote d’élite a bien compris à qui il avait affaire. On s’enfonce bien plus profondément dans le désert jusqu’à ne plus voir aucune trace de souillure humaine. Et on y va à un rythme d’hommes. Ça monte, ça descend, ça remonte, ça redescend, ça nous secoue le cocotier,... ça nous plait ! Et comme il n’y a que nous, on attrape le pompon à chaque arrêt, synonyme de tour de manège supplémentaire gratuit. On kiffe de chez surkiffe ! Accroche tes bretelles et matte-moi ces clichés niveau ligue des champions !
Pour la suite, je vais généreusement te faire grâce des aller-retours éreintants entre la piscine de notre hôtel et nos serviettes molletonnées pour t’emmener directement jusqu’au moment où nous mettons le pied dans notre taxi pour Ica, synonyme de séparation à l’amiable avec Huacachina qui aura pleinement rempli l’objectif que je lui avais fixé. Merci Huacachnina, nous sommes maintenant requinqués, remontés comme des coucous, prêts à en découdre pour de vrai avec le programme digne de Man vs Wild que je nous ai concocté. A Ica, nous tuons le temps d’attente en cherchant un distributeur, en mangeant des petits sandwichs au guacamole, et surtout en prenant garde de ne pas trop nous rappeler de cette ville où moche et sale sont les adjectifs qui la caractérisent le mieux...
Deux heures de notre voyage, deux heures de notre vie, deux heures de bus pour rallier Nazca depuis Ica. Deux heures pendant lesquelles nous sommes aux aguets, tapis dans l’ombre, prêt à bondir pour entrapercevoir les fameuses lignes qui doivent être là, à nous snober tout autour de nous... Car finalement, nous n’en apercevons furtivement qu’à proximité de la ville de Nazca et du mirador installé ici pour les phobiques de l’avion et autres détroussés du portefeuille. Car oui, deux alternatives s’offrent à toi pour immortaliser ces lignes dans ta boîte crânienne : L’avion ou le mirador d’où il n’est possible de ne voir que deux géoglyphes. Faire autant de kilomètres jusqu’au Pérou depuis mes Ardennes natales et se contenter de deux géoglyphes, ce serait un peu ballot, non ? Du coup, on opte pour l’autre solution qui consiste à les contempler façon Yann Arthus-Bertrand : Vus du ciel, à bord d’un petit coucou. « Ok très cher, mais combien ça coûte de bras un truc comme ça ? » Et bien sache que bizarrement, ce n’est pas aussi dispendieux qu’on pourrait l’imaginer. Environ soixante-dix euros par personne pour trente à quarante minutes de vol. Donc, chauffeur, si t’es champion, emmène nous direct à l’aérodrome de Nazca sans passer par la case départ ! A propos des lignes au sol qu’on a aperçues succinctement en passant, je souhaitais quand même préciser que je les imaginais beaaaaauuuucoup plus larges que ça ! Entre vingt et trente centimètres, c’est ce que m’a dit Rocco !
En arrivant à l’aérodrome, pas besoin d’avoir fait LV1 négociation, option Gripsou. Les prix sont affichés, identiques dans chaque compagnie, et non négociables. Seules variantes possibles, la taille du coucou et l’altitude de croisière. Pour notre part, ce sera dans un six places à faible altitude,... mais avec une heure d’attente à regarder en boucle un reportage censé nous expliquer le pourquoi du comment. Attention, c’est la minute wiki, c’est la minute pédia, c’est la minute wikipédia !... Déjà, un géoglyphe, c’est un grand motif dessiné sur le sol. Ici le taf a consisté à retirer les cailloux colorés par l’oxyde de fer pour laisser apparaître un sol clair constitué de calcaire. Ensuite, il faut savoir que le pot-aux-roses n’a été découvert que mille ans après sa réalisation, en 1926, au moment de l’avènement de l’aviation. Imagine la tête du mec survolant pour la première fois la région et découvrant ces figures pouvant mesurer près de deux cents mètres de long !... Et arrive enfin la question qui te brûle les lèvres : Quelle est l’origine de ces lignes ? Je ne te baratinerai pas pendant deux heures des explications plus ou moins foireuses, il y en a des tonnes ! Que ce soit des physiciens, des voyants, des géologues, des historiens, Indiana Jones dans le « Crâne de cristal », ou encore Riri, Fifi et Loulou dans « Nazca y aller », ils ont tous essayer de savoir... Moi, les théories les plus farfelues ont bien évidemment ma préférence : Un calendrier astronomique reproduisant les constellations, des pistes d’atterrissage pour vaisseaux spatiaux extraterrestres, des dessins de géants des Fraggle rock, des symboles destinés à demander la pluie aux dieux, des chemins rituels tracés pour des processions cérémonielles,... Bref, il y en a pour tous les goûts et toutes les croyances !
Allez mon p’tit foie de veau, I believe I can fly, I’m like a bird, y’en a même qui l’ont vu voler... Bref, c’est l’heure du décollage ! Avec mon frère, on s’regarde, on s’comprend, on sait pas comment te dire ce qu’on peut pas écrire, faudrait qu’on invente des mots qu’existent pas dans le dico : C’est nous qu’on d’la chance d’être dans cet avion ! Vachement beaucoup ! Car ça y est, on commence par la baleine, on fonce vers l’astronaute, on tourne autour du singe, on contemple le colibri, on s’extasie devant le condor, on aperçoit l’araignée,... Mais ce qui m’impressionne le plus, ce sont ces centaines de lignes, ces triangles, ces spirales et formes bizarroïdes immenses qui franchissent les ravins et escaladent les collines sans que leurs formes ni leur rectitude n’en soient affectées... Que te dire de plus que ce que tu vois sur mes photos ?
Ah si ! « Mmmmmmmm, en apesanteur, mmmmmmmmm, pourvu que les secondes ne soient pas des heures, dans cet ascenseur... » Bien évidemment, survoler les lignes de Nazca était dans ma to do list des expériences à vivre avant de rejoindre gentiment ma boîte en bois, mais survoler les lignes de Nazca en serrant les dents pour garder le meilleur de mon petit sandwich au guacamole n’y figurait pas. Pour permettre la contemplation de chaque géoglyphe aux deux personnes côté droit, puis aux deux personnes côté gauche, l’avion tourne, retourne, se penche dans un sens, se penche dans l’autre, fait des embardés plongeantes, sans parler des trous d’air et des loopings... Mais ne me fais pas dire ce que je n’ai même pas pensé ! Même si le petit estomac fragile de mon frère le somme de mettre un terme à ces batifoles aériennes, pour la seconde fois de la journée, on est en mode surkiffe et on a bien conscience de rejoindre la secte très fermée des privilégiés ayant eu la chance de contempler ces marques au sol que quatre-vingt-dix-neuf pourcents des êtres humains peuplant cette planète ne verront que sur papier glacé d’un magazine chez leur médecin ou le joufflu collé sur le trône...
Voilà pour cette journée. Comparé à ce qu’on vient de faire, le reste ne peut être que du pipi de chat anecdotique : Coupe de cheveux à un euro cinquante et viscères de poulets dans les rues de Nazca... Quoi ? Ça te fait saliver et tu veux en savoir plus ? Ok. Donc sache que j’ai courageusement mis à disposition ma tête au Jean-Louis David made in Nazca. Attention, la description de cette expérience va être super rapide vu que le gars n’a mis que trois minutes top chrono pour me défleurer la tignasse ! Coupe à sec, poudrage au talc, coiffage à la balayette, alcool à quatre-vingt-dix sur la nuque, merci, au revoir !... Ma fois, ma tête me ressemble toujours et finalement, ce n’est pas si mal que ça... Dans le genre « onestdesoufs », on s’est également essayé à la dégustation de viscères de poulets frits accompagnés de ses petites pattes croquantes, le tout agrémenté d’une sauce couleur chiasse. Pour reprendre cette très belle expression à la mode en 1986, ce n’était pas jobard... Voilà pour nos expériences d’aventuriers qui nous ont occupées jusqu’à l’heure de départ de notre bus pour Cuzco. Car ça y est, on remet le couvert pour seize nouvelles heures de transport à travers la cordillère des Andes. « Alerte aux gogols, les enfants, alerte aux gogols ! » Oui, mais non ! Car là, on est parti pour seize heures de vautrage dans les larges sièges hyper moelleux de notre bus luxueux de la compagnie Cruz del Sur. Plus confortable qu’une nuit avec les cochons de Thaïlande ou dans les chardons de Jordanie... Sérieusement, je n’ai jamais voyagé dans un bus aussi confortable et serai content de t’y retrouver à mon réveil demain matin lorsque le steward nous apportera notre petit-déjeuner. De toute façon, demain est une autre aventure...
| | Eh! bien! Elle décoiffe cette journée, autant pour le buggy dans les dunes que le survol des lignes de Nazca Tu as raison, une bonne coupe de cheveux était nécessaire .
Pour le survol des lignes de Nazca, je pensais qu'il fallait le faire le matin? L'après midi, trop de turbulences! Et qu'en est il de la sécurité? L'agence avec qui je suis en contact pour notre circuit ne veut pas nous proposer cette activité à cause de la sécurité!! Donc si on souhaite le faire quand même, il faudra nous débrouiller seul. J'imagine que vous avez pris la compagnie disponible sans réservation en arrivant. De notre coté, nous serons 6, donc je pense que je réserverai avant. Quelle compagnie avez vous pris?
Comme tu le dis, dommage de faire tous ces kilomètres pour ne pas aller voir ces lignes . | | Eh! bien! Elle décoiffe cette journée, autant pour le buggy dans les dunes que le survol des lignes de Nazca Tu as raison, une bonne coupe de cheveux était nécessaire .
Pour le survol des lignes de Nazca, je pensais qu'il fallait le faire le matin? L'après midi, trop de turbulences! Et qu'en est il de la sécurité? L'agence avec qui je suis en contact pour notre circuit ne veut pas nous proposer cette activité à cause de la sécurité!! Donc si on souhaite le faire quand même, il faudra nous débrouiller seul. J'imagine que vous avez pris la compagnie disponible sans réservation en arrivant. De notre coté, nous serons 6, donc je pense que je réserverai avant. Quelle compagnie avez vous pris?
Comme tu le dis, dommage de faire tous ces kilomètres pour ne pas aller voir ces lignes .
Sécurité ? Pour moi, c'était aussi sécuritaire qu'un vol en coucou en France... Le hall avec les compagnies, les avions, les pilotes..., tout ça m'a semblé très professionnel. Pas de souci de ce côté-là. Après, le vol de l'après-midi était sympa. Pas plus de turbulences qu'un matin mais surtout, il n'y avait pas beaucoup de touristes qui souhaitaient faire ce vol (j'imagine qu'il y en a plus le matin). Concernant l'agence, désolé, je ne m'en rappelle plus mais toutes affichent le même tarif et en plus, elles se regroupent pour remplir les avions donc ce sera la même chose que tu passes par l'une ou par l'autre... A+ Franck | | Ok, merci pour l'info, donc après midi ou matin... on va être secoué comme des cocotiers . C'est tout de même bizarre cette histoire de sécurité . | | Ok, merci pour l'info, donc après midi ou matin... on va être secoué comme des cocotiers . C'est tout de même bizarre cette histoire de sécurité .
Je pense que si tu passes par une agence pour ton voyage, elle préfère se couvrir si jamais il y a un souci... Après, tu ne feras pas ça des dizaines de fois dans ta vie... | | Yes! | | C'est encore moi Franck mais au Pérou ce coup ci
Merci pour ces souvenirs. Nous aussi le buggy était juste pour nous et le sandboard aussi par la même occasion. Donc arrêt où nous sommes seuls au monde. Eh oui, l'avantage d'être seul, on s'arrête où il n'y a personne donc des photos superbes Nous y étions pourtant en août. Peu de personnes sur notre périple de la côte pacifique
Dommage que tu n'aies pu visiter la nécropole de Chauchilla, tu aurais aimé et surtout su nous raconter cette expérience à ta façon.
En arrivant à Nazca, il y a un second mirador d'où tu peux voir des hiéroglyphes de personnages. Là encore, peu de personnes s'y arrête. Dommage et tant mieux pour nous.
Le survol des lignes est impressionnant, il faut un estomac bien accroché mais quelle vue. On m'avait conseillé de ne pas réserver en avance car c'est au jour le jour que l'on sait si l'aérodrome sera ouvert et donc les vols possibles ou non. Nous l'avions fait tôt le matin et quel souvenirs. Ok mon petit bonhomme devenait blanc au fur et à mesure du vol mais il a quand même pu en profiter pleinement les premières minutes. Il était fier de ne pas avoir utilisé son sac à vomi . J'avais prévu seulement 1 nuit à Nazca, c'est un endroit où on peut rester facilement 2 nuits.
Prochaine étape, Cuzco, j'adore
Vite la suite...
Myriam
ps : comme tu peux le deviner, j'ai adoré le Pérou | Carnets similaires sur l'Amérique du Sud: Heure du site: 5:15 (21/09/2024) Tous les droits réservés © 2024 MyAtlas Group | 233 visiteurs en ligne depuis une heure! |