Lundi 11 décembre 2017, Durban, Afrique du sud
Nous avons à nouveau beaucoup été remués toute la nuit. Il est difficile ce matin de marcher droit, pourtant la mer n'est pas agitée. Il n'y a pas la moindre trace d'écume à la surface. Tous les accès aux ponts supérieurs sont à nouveau fermés pour cause de vents forts. Le bateau avance à 11 nœuds, jamais nous n'avons fait une croisière à cette allure ni en étant autant secoués.
Á noter que nous sommes sur le chemin du retour, que nous n'avons plus le vent de face mais arrière et que théoriquement les courants qui nous ralentissaient à l'aller devraient maintenant nous porter...
Selon les officiers il est normal d'avoir dans cette zone ces mauvaises conditions climatiques et il est rare de pouvoir faire respecter les escales prévues. Selon notre correspondante française ce n'est pas de chance, la croisière précédente a fait toutes les escales sans problème. Et selon nous, jamais nous n'avons vu un bateau nous secouer autant sur une mer aussi calme, sans tempête. Nous comprenons de moins en moins bien... Ou alors de mieux en mieux...
Le temps est gris et très couvert, le Current annonce 18 à 19° C à
Durban, nous devons arriver à 15h.
Longue matinée de lecture à la bibliothèque, on commence à en avoir assez.
Nous devons subir un nouveau "face to face" pour notre entrée en
Afrique du sud après l'escale au
Mozambique, non ce n'est pas une farce, ils se prennent très au sérieux.
Durban c'est 320 jours de soleil par an, eh bien, nous avons beaucoup, beaucoup, de chance nous allons voir la ville comme peu de personnes la connaissent, sous une pluie battante!!!
Nous avions prévu une balade sur le front de mer mais sous cette pluie ce n'est même pas la peine d'y penser. Une navette est mise en place mais pour un centre commercial, nous n'aimons pas les centres commerciaux (sauf à
Dubaï). Il est trop tard pour aller au Victoria Indian Market, il ferme à 17h.
Nous tentons de sortir à pieds mais la pluie est forte et nous renonçons, nous ne sommes pas les seuls. Nous nous apercevrons le lendemain qu'il y avait 3 km à faire pour atteindre la sortie du port.
Ceux qui rentrent d'excursions sont très déçus, sous la pluie, ils n'ont rien vu. Les vitres du bus étaient pleines de buée, monter et descendre du bus trempés n'était pas une partie de plaisir. Des points de vue ils n'ont rien vu. Rien vu, rien apprécié d'un tour de ville à 149 $ par personne. Nous ne sommes pas trop à plaindre cette fois.
La pluie cesse enfin, mais le jour décline, il est trop tard pour sortir, la ville est dangereuse la nuit.
Ce soir nous avons une nouvelle réservation au Toscana. En entrée un carpaccio de bœuf avec une petite salade et.... Je croyais que cela n'arrivait que dans les films ou dans les caméras cachées, mais cette fois c'est en direct dans mon assiette... un petit réfugié tout blanc avec une petite tête noire au milieu des feuilles vertes. Je l'écarte, et termine mon plat.
Je le montre au serveur qui débarrasse, lui même le montre à un autre qui s'en amuse et fait semblant de se faire mordre. Là, je ne trouve pas cela élégant du tout, et c'est ce qui me déplaît le plus.
Ensuite tous viennent se confondre en excuses, même le chef. Je préfère penser que c'est arrivé parce qu'il n'y avait pas trop de pesticides dans cette salade.
Le lendemain le chef viendra à nouveau nous présenter ses excuses et un sommelier nous offrira une bouteille de vin.